Journal d 'une angoissée

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Archive du journal au 11/10/2018.

Sommaire

Inquietude

10 mai 2014 à 22h04

J 'aurais du avoir mes règles le 10 mai, voir le 7. Mais deja le mois dernier c 'était le bazar, j 'aurais du les avoir le 17 avril et je les ai eues le 10!
Moi qui suis réglée comme une pendule à N-3 chaque mois je suis assez inquiétè! C 'est quoi? le stress?la pre-menaupôse?

J 'ai 44 ans passés, serais je enceinte?? J 'ai fait l 'amour avec un mec comme ça que je connais depuis quelques mois, Jo, mais de qui je ne suis pas amoureuse, d 'ailleurs je l 'ai viré juste après tant j 'ai trouvé sa prestation médiocre!On a fait gaffe, mais bon, j 'avoue que je stresse.
Cependant j 'ai eu aussi une méga trachéite, avec anti bio et cortisone, je prie que ce soit ça qui m 'ait déréglée, car être enceinte là, ben c 'est pas le top quand même .
Mon dieu quel stress!

Sinon je rêve toujours de Steeve, comme j ai rêve longtemps de G., mais ça ne sert à rien, ça ne me mènera nulle part.
Alors Patrick m 'a relancée, là et moi je dois lui cacher la nature de mon problème actuel. Lui c 'est un ex à moi, j veux bien le revoir pour juste des câlins tendres sans sexe ou alors faudra du temps. Son problème à lui, c 'est qu'il faisait pousser chez lui du cana,c 'est aussi pour ça que j'n 'ai pas cherché à persister avec lui. Sinon il est cool et simple, avec lui je suis moi-même.
Je pense que je peux être moi-même si je suis amoureuse mais ça dépend du mec.
Steeve, G; ne sont pas simples, ils analysent tout.Ils me stressent, et aussi comme ils ne sont pas amoureux de moi, forcement je me sens toujours faire des efforts et eux aucun.

Bon on va voir,dans quelques jours si je n 'ai pas mes règles j 'irai au doc, je n 'ai pas mal aux seins.

Sinon je suis mal dans ma peau , car j 'ai un vrai problème avec ma mère. Un blocage même. Je lui en veux d 'une chose grave, du coup pas envie de la voir, et encore moins mon beau père.Disons que je suis de plus en plus moi-même et que cela généré ça.

C 'est un problème qui date, j 'ai essayé de passer par dessus mais je n 'y arrive pas.Mon père est décédé en juillet, et ça m 'a changée. Je n 'accepte plus certaines choses, j'ai dit des choses dures mais vraies. Je pense que tout va empirer.

J 'ai un mauvais ressenti sur ma mère, limite une parano sur elle.J suis consciente de mon délire, du coup j pense pas que je délire, mais bon j 'ai des angoisses la concernant, comme si elle avait un désir de mort sur moi, avec du coup peur aussi pour ma fille.
J 'ai peur des pensées qu'elle peut avoir sur moi, des sorts négatifs que je pense elle me jette même si je sais que c 'est irrationnel.J 'en parle avec mon psy.C 'est mon coté obsessionnel!La pensée magique, la mère toute puissante!
Je le vois tous les lundis.Heureusement.

Ma mère vient souvent en juin dans les parages chaque année. Cette fois j 'ai mis des limites, mais vais je être respectée?
Je grossis de nouveau à son approche. On dirait que je me protégè.Je pense ne rien envoyer à la fête des mères, car je ne sens pas ma mère comme une maman, mais comme une ennemie.Ma mère se comporte avec moi comme toutes les mères dont le mari est incestueux, elle est dans le déni et jalouse, je suis une rivale, puisque son mec a essayé de me mettre dans son lit vers mes 20 ans.En gros elle m 'en veux.Souvent je pense que je serai enfin tranquille quand elle sera morte.Je pense que c 'est vrai. Ma mère est toxique, culpabilisante, je suis très en colère contre elle.Je suis allergique à elle.Je suis malade de son histoire, et de celle de mon père.J 'ai tout absorbé, c 'est moi l 'angoissée, la malade, la folle, bref et eux ils se sentent bien.L 'enfant symptôme, celui qui dénoncè et est rejeté, jugé. Mais je vais tenir bon ma position, si elle débarque elle l 'envahisseur extra terrestre, ça me fera du bien de lui dire en face. Je sens qu'elle ne m 'aime pas. Pourquoi cherchent ils à me fréquenter.?je crois que ne pas fêter la fête des mères c 'est encore poser un acte. Oui c 'est ce qu'il faut faire.

Faire face

15 juin 2014 à 23h44

Je reviens seulement maintenant, je n 'ai pas pu écrire depuis, ni le temps ni la possibilité de le faire tant l 'angoisse peut me bloquer parfois.

Alors non je n 'ai pas été enceinte, ouf!! et oui j 'ai viré définitivement ce mec.Je n 'ai pas le temps pour une relation au fond, tant de choses à régler.Il y a bien toujours S. dans mon cœur, peut être qu'on se verra ou pas, je ne sais pas, je n 'attends plus vraiment, il est devenue une chimère. Je pense aussi que ma vie rigide et réglée me convient telle quelle, tout semble verrouillé.
Seule ma fille m'importe, je veux bien flirter avec des hommes mais je ne veux rien modifier dans mon équilibre.Je n 'en souffre pas vraiment, je sais m 'apporter du bienêtre, cela ne passe pas exclusivement par un homme.

Je me dis que je verrai quand ma fille sera grande.Il est vrai que j 'ai tant de choses en cours qui réclament tant d 'énergie.

J 'ai fait des cauchemars juste avant que ma mère n 'arrive en vacances dans le coin début juin.C 'est souvent que je subis un homme dans ces rêves. Le premier rêve, je suis dans un magasin, un homme m 'a attrapée par derrière et me plaque au sol à plat ventre en appuyant avec son poing sur mes lombaires.ça ressemble à une immense crampe dans le bas du dos.
La douleur est si forte qu'elle est suffocante, je ne peux que résister a celle ci,serrer les dents mais aucun son ne peut sortir, c 'est comme si hurler et appeler de l 'aide serait pire. Je ne dois pas montrer que je souffre. mais je souffre le martyre. Je me dis que ça va bien finir par s 'arrêter, cet homme semble jouer.

A mon réveil je pense que je subis du sadisme, celui de ma mère, et celui du beau père.Oui je suis le jouet de cet homme dans ce rêve, et je me dis que quand ça s 'arrêtera, alors je me vengerai, il le payera et je le dénoncerai, je pourrai enfin me défendre. Mais pour cela il faut réussir a survivre et se dégager, ne pas bouger pour qu'il cesse.

Plusieurs jours passent et je fais un autre rêve du même type.Je suis avec un mec, il devrait me protéger mais il arrive par derrière et me jette dans une piscine où je n 'ai pas pied. il me tient et m 'entraine au fond de l 'eau. je ne peux pas me débattre, car je dois garder le peu d 'air que j 'ai. Mon angoisse de mort est forte, si je me débats, j 'ai peur que ça l 'amuse et renforce la contrainte et d’être de nouveau emportée sous l 'eau. C 'est une chose que je déteste en vrai.Je me réveille en sueurs me demandant comment faire pour échapper à cette situation, me dégager et échapper à mon agresseur.
Lui il joue, mais il ne se rend pas compte que moi je vais me noyer.

Je me sens si seule à voir tout ça, seul mon psy a vu. moi j 'ai encore du mal à nommer les choses que je vis.
J 'avance malgré tout.
J 'ai vu ma mère trois fois en tout, sur deux fois j 'ai réussi à dire tout ce que je pensais, ou écrivais sans peur.
Je n 'ai pas peur mais j 'ai des angoisses. Je vis ma mère très négativement.Mon psy dit que j 'ai peur de la toute puissance de son désir, un désir que je ressens de mort.Bien sur elle n 'en est pas consciente, s 'en défends même.J' ai tant de choses à écrire. Je souffre énormément à cause des propos de ma mère.Je vais les énumérer progressivement.Ils dépassent l 'entendement.
Je ne sais pas si ma mère est perverse ou sadique, je ne suis pas assez calée encore la dessus. Mais je vais trouver.Je sais qu'elle m 'en veux de ne pas répondre à son désir de réunir sa famille dissolue à ses 10 ans, un sévère traumatisme pour elle enfant dont j 'ai absorbé les séquelles, la culpabilité en grandissant.
Mais là j 'ai posé des limites. Ce fut le plus difficile,je ne veux plus qu'elle m 'impose mon beau père, ni sa famille à elle, dont je ne me sens pas faire partie.Le coup fut rude pour elle, mais moi je me suis sentie légère.J 'ai vraiment pu dire tout ce que j 'avais sur le cœur et en face.Cela a pris plusieurs heures. je repense à ce film Festen, je me suis sentie enfin fière de moi d 'affronter mon angoisse d 'abandon.Si j 'ai subis tant de choses c 'était pour espérer de l 'amour de ma mère.Un jour j 'ai réalisé que je n 'avais rien obtenu. C 'est comme si je m 'étais pris un mur, une déflagration.

Évidemment ce n 'est pas un caprice de ma part, c 'est juste que je me respecte à présent. Notre haine est réciproque et se mesure aux propos acides qu'elle dissémine.Elle m 'a offerte des chrysanthème, quoiqu'on en dise sur le langage des fleurs, ça sent le cimetierre.

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Rebondissement

12 juillet 2014 à 0h15

Salut, me revoilà, c 'est vraiment dur de trouver du temps et de l' énergie pour écrire, heureusement je suis en vacances le 25 juillet enfin pour presque 6 semaines! J 'espere que je reussirai à decompresser . Ma vie amoureuse est toujours aussi malheureuse. Vers le 12 juin j 'ai revu S. a force de se retextoter. Il a proposé un ciné, j 'etais super heureuse. On ne s 'etait pas revus depuis des mois! On a vu le dernier film avec Tom Cruise pas mal, c 'est moi qui avais choisi, car il etait arrivé en retard, à cause du tunnel fermé. J 'ai cru qu'il me poserait encore un lapin, mais non il est venu à 10 mn du debut du film! On a passé une super soiree, à manger des chupachups devant le film, ensuite il a offert un verre, et on a discuté dans ma voiture puis il a tenté des bisous, et je n 'attendais que cela de toute façon. Ma soiree etait heureuse, j 'ai bien fait d 'en profiter vu la suite. Ensuite on a ete dans son van, qui etait garé a coté de ma voiture, le fameux van dans lequel on fait des calins, et qui sert à ses planches de surf aussi. J 'etais si bien dans ses bras, on a fait l 'amour une premiere fois, et une catastrophe est arrivée. Il avait mis une capote et a la fin il me dit que la capote a craqué. J 'etais au 12eme jour de mon cycle , autant dire que ç craignait, mais S., ben c 'est S. et lui je l 'aime depuis novembre 2013 , je ne vis donc pas les choses de la meme façon en cas de cata. Lui il n 'a rien commenté, malgre que je disais que c 'etait la cata, je ne sais pas, il n 'a pas semblé prendre les choses au serieux. Malgre cela, on s 'est assoupis plus tard et dans la nuit il avait de nouveau envie de moi, cette fois, il n 'avait pas mis de capote, car il pensait surement se retirer, ce qu'il a fait. Avec lui c 'est le bonheur au lit, il est tout ce que j 'aime, doux, doué, et en plus je l 'aime. C 'etait donc encore tres bien. J 'ai eu du plaisir, et ensuite j 'ai dormi , lui aussi, je me levais à 5h35 pour aller bosser, autant dire que j 'avais peu dormi genre une heure, mais une si belle nuit donne des forces! En le quittant le matin , il a semblé plus distant, ça m'a angoissée, mais je n 'ai rien dit. Je suis partie un peu mal , car je ne savais pas avec lui quand on se reverrait. Dans la journee, un seul sms, confirmant que oui la soiree fut bonne aussi pour lui. C 'est peu, ça me faisait encore souffrir, il donne si peu. Le lendemain je lui demande si ça ne le tracasse pas quand meme cette capote petee, a cause du risque de bebe, car moi quand meme ça m ' angoissait, surtout que je ne sais toujours pas où il en etait avec moi. cette idee par contre d' etre enceinte de lui de mon coté me rendait heureuse. Je lui ai ecris un sms et il ne l 'a pas vu de suite car il surfait. On communique que par sms depuis longtemps, ça me gene, mais il n 'y change rien. Quand il m ' envoyée un sms tres enjoué, il n 'avait pas lu mon sms precedent, dans lequel je lui disais que si j 'etais enceinte de lui, j 'en serais happy. Quand il a lu ça apres coup, il s 'est mis a paniquer, il a 35 ans mais monsieur n' est ni pret a s 'engager ni a faire des bebes. Il a donc repondu toute une serie de sms paniqué a l' idee de devenir pere en cas, de cette façon là. Moi non plus la maniere ne m 'enchantait pas , mais vu mes sentiments pour lui forts, et cet accident, ben moi j 'etais prete a assumer. Sa reaction a ete assez terrible, et m 'a devastee en moins de deux. Il m a dit que je lui faisais un coup de pute a l' idee de vouloir garder ce bebe si c 'etait le cas, alors que lui ne voulait d' enfant, ni de soucis!Je precise que rien ne disait que je serais enceinte, je ne faisais qu'evoquer ce risque, et le bonheur le mien a cette idee. Lui il a parlé IVG, ou pillule du lendemain, moi je suis croyante, c 'etait hors de question, d 'autant que il y a 20 ans, j 'ai failli mourir des suites de complications gyneco suite à une IVG justement. Un mois d 'hopital, salpingite, endometrite, pelviperitonite, debut de septicemie, et decouverte de mon endometriose( avec risque de fertilité de 40 %). Et puis S. est metisse, avoir un enfant metisse m 'aurait fait rever aussi, et un enfant d 'un homme qui me plait et que j 'aime. Bref il a tout ça l 'angoissait, et qu'il ne voulait pas de soucis. Pour moi ce fut terrible de voir qu'une fois encore il fuyait. J etais en colere contre cette façon qu'il a de se deresponsabiliser! Mais je decidais de ne pas angoisser vu qu'une partie enorme en moi etait happy en cas de grossesse, mon seul stress par contre c 'etait qu'il n en veuille pas, et que donc ça condamnait notre relation. Chacun ayant des positions differentes, problemes assurés Donc je me suis dit , on verra a la date presumee de mes regles, je deciderai de la suite apres.Ps la peine de s 'angoisser pour rien avant.je lui ai dit d 'en faire autant. J 'ai bloqué donc son telephone etant murtrie de sa reaction, et voulant reflechir sans qu'il ne m 'envahisse avec son angoisse. J 'en parlais a un ami durant ce temps T. qui est un ex sex friend a moi, et qui m 'a soutenue deja l an dernier au deces de mon pere. Lui me conseillait de couper les ponts avec ce mec. Bref j 'ai tenu une semaine, et ensuite on a rediscuté avec S., j ai commencé a lui dire ma souffrance. Ensuite il ne parlait plus de ça, faisant comme si de rien n etait, allant jusqu'a me proposer un tennis pour la fin du mois!. Son evitement m' ennervait. 15 jours ont passé, et heureusement vu la situation, mes regles sont arrivées. J 'ai 44 ans, je suis surement moins fertile ouf!Je suis contre la pillule aussi , je prends soin de mon corps.J 'aime cette idee du hasard. Je ne m 'imagine jamais programmer une grossesse.Quand j 'ai eu ma fille, c 'etait deja comme ça, je laisse Dieu en decider. J 'ai donc mis un sms a S. pour le rassurer., mais au fond de moi je lui en voulais de ne pas m' avoir soutenue durant ces 15 jours.Je lu ai dit donc que je lui ecrirais ce que j 'ai ressenti, qu'il n en ferait pas l' economie. Un truc etait cassé en moi envers lui, je savais aussi que lui envoyer ce mail, c 'etait signer la fin de notre relation, car un bilan de trop de souffrance. Quand il a eu le sms pour annoncer mes regles, il a juste dit " merci pour la news"! Son jmenfoutisme m 'a revoltee. Ma colere grondait a m 'en rendre malade.J 'oscillais entre une envie de le revoir encore, et ma deception de lui. Puis deux jours apres mes regles, je me suis reveillee en pleine nuit, avec des regles tres hemorragiques, j 'ai eu si peur, que j 'ai appellé le pere de ma fille pour qu'il vienne la garder, durant que j'allais aux urgences a 5h du matin. J 'ai peur de mourir d 'une hemorragie, c 'est absurde mais c 'est fort. J 'ai donc parlé 3 heures au medecin urgentiste, qui m 'a quand meme faite une prise de sang pour verifier la grossesse ou non. Je pensais aussi avoir une grossesse extra uterine aussi, bref une sacre crise d' angoisse, qui m 'a faite saigner beaucoup! Ils ont confirmé que pas de bebe ,ouf, mon angoisse a chuté, et je suis rentree chez moi. J 'ai encore longuement reflechi a S. et a cette relation de merde depuis 9 mois, faite de 3 ou 4 rv, et le reste en sms; moi a ne savoir rien de lui pratiquement. Il fallait faire cesser ça.* Je murissais ma lettre dans ma tete, il fallait qu'il sache tout le mal qu'il venait encore de me faire ces 15 derniers jours et sur 'l ensemble de la relation. Ce fut dur comme une desintoxication. Mon coeur me brulait physiquement. Une nuit j 'ai donc decidé de lui envoyer enfin ma lettre et de le bloquer dans la foulee sur mon telephone et Facebook, car lui a l 'habitude de me relancer souvent, et je ne sais pas lui resister. Je ne voulais pas de reponses non plus car ma lettre etait pour m' exprimer, et non le questionner. Entretemps j' ai revu mon psy qui etait en vacances durant tout ce temps. Je l 'ai informé de tout ça. Oui c 'est sur S. est un egoiste.Quand on est egoiste on ne veux pas d' enfant. S. disait que pourtant ça n 'avait rien a voir avec des non sentiments pour moi, mon oeil oui. Bref depuis donc dimanche dernier, je tiens bon, evidemment je pleure des fois, parfois il me manque, mais je tente de me raisonner. Je ne suis pas maso et cette relation me fait trop souffrir. me rend malade.Bref voilà où j en suis, j espere que je vais guerir de lui. C 'est dur, encore un chagrin d' amour, et encore moi qui suis contrainte de rompre. Je suis malheureuse en amour. .