Le sujet devient une obsession. Le temps qui passe, le temps qui reste...
La vie d'après .. ou pas .. n'est pas la préoccupation.
Je fais partie de la vieille génération à présent... les repères des jeunes, leurs préoccupations, leur manière d'appréhender la vie ne sont pas à ma portée. Comme le dit le titre du roman de Romain Gary : "Au-delà de cette limite, votre ticket n'est plus valable".
La première fois que je me suis trouvé face à la "limite" c'est lorsque j'ai regardé les livres de ma bibliothèque et que j'ai pris conscience que je ne pourrais matériellement pas tous les lire.
Pourtant je vais bien, je pourrais même dire que "je pète le feu".
Il y a cette nostalgie qui s'installe peu à peu et qui est devenue invasive.