Avancer, tourner, s'arrêter, reculer ... Courir

J'ai du mal à décrire cette journée, sinon que beaucoup de mes inquiétudes ont refait surface. J'ai très peu dormi.

Pour le moment, le plus urgent est de m'occuper l'esprit.

Et je ne peux plus continuer à relire indéfiniment les mêmes actualités dans les journaux, il faut que ça change. Je suis une sorte de poisson rouge dans un bocal. Chaque lendemain, un nouveau tour et le soir tout est déjà oublié. Relativiser les choses de la vie en regardant des vidéos sur youtube "de l'infiniment petit à l'infiniment grand" est plutôt apaisant, mais ce n'est pas ça qui me donne envie de sortir de mon lit le matin ! Globalement, je n'arrive pas à "lâcher prise".

Pas mal de sites internet proposent de bonnes idées d'activités. Voilà donc ce que j'ai retenu pour un temps :
1 - Explorer un endroit laissé à l'abandon
2 - Apprendre par cœur un poème
3 - Parler à trois inconnus dans la journée
4 - Parcourir les brocantes de la région
5 - Supprimer les emails de ceux qui sont encore trop présents dans ma tête
6 - Faire un cadeau à quelqu'un
7 - Contacter deux anciens amis d'enfance

C'est tout pour l'instant. Allez, dans l'intervalle je pars me replonger dans un film ...

.. It makes me look so tough.

Je repense à ce passage du film "The Social Network" où Eduardo réalise qu'il s'est fait piégé par Sean et lui rappelle que lui, au moins, il garde sa dignité et son intégrité.

Et bien voilà ce que je devrais dire à mon parrain, le frère de mon père. Je ne reproduirai pas son "éloge de la médiocrité", sa lâcheté et son hypocrisie, ses coups bas envers mes parents. Il n'existe qu'en rabaissant les gens. Mais dans leur dos.

C'est vrai, je ne suis pas sortie souvent avec lui au cinéma pendant les premières années de mes études, j'étais beaucoup trop stressée et je passais littéralement mon temps à réviser. Ce n'était pas justifié de venir et de me demander de présenter toutes mes excuses à lui, sa mère (qui adôrait organiser ce type de réunions pour ma mère), sa femme et ses trois enfants. Il répète le comportement de sa maman. C'était divertissant de vous réunir en cercle chaque année pour dévaloriser ma mère en dépression, dénigrer mon éducation et celles de mes frères et sœur, quand on était encore trop jeune pour se défendre ?

Ta mère disait à table en te désignant "le dernier, on l'a eu pour les allocations". Elle est minable. Breaking news. A force de faire littéralement tout comme elle, tu ne t'es pas rendu compte que tu étais devenu tout aussi pitoyable. Espérons que tes enfants sauront briser la transmission.