Le train-train quotidien va bientôt dérailler. Qui veut rester dedans n'a qu'à bien s'accrocher.

Un journal de Journal Intime.com

Archive du journal au 01/08/2019.

Sommaire

L'amour ou l'attirance ?

25 octobre 2010 à 21h58

Il y a ce mec, là. Je l'avais remarqué dès le début de l'année. Même si je dois avouer que la première fois que je l'ai vu, je l'ai pris pour une fille. (Mais j'aime cet aspect androgyne.) Au début je ne prêtais pas vraiment attention à lui, même si j'aimais bien son style. Puis il y a eu ces histoires de manifestations... Je ne sais pas dire à quel moment j'ai commencé à m'intéresser de plus près à cet être. C'est comme si j'avais une sorte de trou noir. Il y a eu cette fois où il est venu manger avec nous, au self, parce qu'il connaît plutôt bien une de mes amies. Je pense que ça a réellement commencé là, mais j'ai l'impression de m'y être intéressée plus tôt, comme inconsciemment... Toujours est il que pendant ce repas, j'ai a peine osé le regarder, j'ai pas voulu y prêter attention, et pourtant, quand il est partit, avant nous, j'étais un peu déçue, j'aurais voulu qu'il reste un peu. A moitié inconsciemment encore, je voulais vraiment qu'il vienne avec nous, en fait. Ca c'était à la fin de la semaine du 11 octobre, le vendredi ou le jeudi, je ne sais plus. Le lundi... Je me souviens qu'il était déguisé en grand-mère pour ces manifs, et que j'ai voulu prendre mon amie en photo (celle qu'on a en commun), et comme il était avec elle à ce moment là, je lui ai timidement proposé de se mettre sur la photo également. Toute la journée j'ai cherché à l'apercevoir. Le soir après la manif en attendant l'heure du car, j'ai eu la chance de rester avec lui (ainsi que 3/4 autres amis). On s'échangeait des regards timides, c'était "marrant" et gênant à la fois. Mais j'étais contente. Quand il a fallut partir, j'étais vraiment pas bien. Le lendemain, encore des manifs. Le matin était chiant, le repas dégueulasse (d'ailleurs c'est au début de cette semaine que j'ai commencé à perdre mon appétit, par sa "faute" ? possible..), l'après midi on s'est mis en route pour manifester, a un endroit un peu plus loin que les précédents jours, mes pieds en ont fait les frais... Néanmoins l'allé était fun, je le cherchais encore, et il était tout près cette fois. Une fois là bas, je ne l'ai vu que très peu, mais au retour... Au début j'étais avec cette chère amie qu'on a en commun, puis lui il est venu avec nous, donc encore une fois j'étais contente (sachant qu'on avait environ 1h de marche). Puis mon amie a voulu ma musique, donc je lui ai prêté mon mp3, le problème étant que 1 seul de mes écouteurs marchaient.. Je lui ai gentiment dis de le garder, que je n'en avais pas besoin. Elle est donc restée avec mon mp3 et ma musique et s'est progressivement détachée de nous pour rester en retrait, ce qui fait que je suis restée seule avec ce cher garçon. J'étais contente, c'était un moment vraiment agréable. On a pas mal parlé, même si comme à mon habitude, j'avais du mal à trouver quoi dire, engager la conversation et la poursuivre... J'ai quand même aimé être avec lui à ce moment là. Le soir en attendant le car était un peu semblable à celui du lundi. Mercredi, je ne l'ai vu que très peu (voir pas du tout ? je ne sais même plus), ah si, je ne sais plus ce qu'on a fait le matin et j'ai pas du le voir vraiment mais l'aprem, n'ayant pas voulu rentrer chez moi, notre amie commune a accepter de rester avec moi. On est allé les voir au Théâtre, il a voulu venir nous parler un moment, mais notre amie commune lui a conseillé (fortement) de retourner avec les autres, car l'assistant qui leur fait les cours de théâtre l'aurait engueulé et nous avec... Dommage. Le jeudi. Ah. Sans doute la meilleure journée de la semaine. Le matin pour les manifs on est pas allés trop loin cette fois, juste descendus en ville à un carrefour crucial pour faire du blocus filtrant. Juste avant le départ, j'ai trouvé le moyen de brancher l'adaptateur (de notre amie commune, amen, on dirait qu'elle fait tout pour moi) pour brancher 2 casques à un seul mp3 sur le mp3 du garçon en question. D'ailleurs, il m'a replongée dans le métal, je n'en avais pas écouté depuis 2 ans. (Ce qui a contribué a ressortir les démons du passé, mais ça c'est presque une autre histoire) Nous sommes donc restés exclusivement ensemble toute cette matinée, j'étais donc une fois de plus très heureuse. Le midi, j'étais seule avec une amie pour manger et je n'aime pas quand on est que 2.. J'ai demandé a ce cher garçon si on pouvait pas se joindre à lui et les gens avec qui il mangeait, il a gentiment accepté, mais on s'est séparés après le repas. Néanmoins, aux coups de 13h, je l'ai retrouvé, juste quand je sortais de l'accueil, il sortait de son bâtiment (magnifique hasard)... Je lui ai proposé de remettre l'adaptateur et de nous remettre en musique. Evidemment, il a accepté, c'était repartis pour une aprem en musique. Nous sommes retournés à l'endroit qui était à 1h de marche. On marchait au rythme de la musique, c'était agréable. Puis pour le retour, pareil. 8h de musique dans les oreilles. Plus de 8h en sa présence en une même journée. Je me sentais vraiment bien. Même si, une fois de plus, rentrer chez moi relevait de l'épreuve. Le vendredi, on ne s'est vu que le matin, en musique encore une fois. Mais il a voulu couper la musique à un moment, ce que je comprends tout à fait, parce qu'avec la musique tu es dans ton monde et tu deviens asocial. Ce qui m'a un peu embêtée, voir fait "mal", c'est qu'une fois musique coupée, j'ai eu l'impression de disparaître à ses yeux. Il est allé voir d'autres gens, et moi j'étais comme une gueuse au milieu de tout. Comme si en dehors de la musique, je ne suis rien. D'ailleurs, a cause de cette musique c'est clair qu'on a pas pu énormément parler ces deux jours là.. Enfin bon. Je ne l'ai pas revu l'après midi, a cause des problèmes du matin (blocus qui n'a servis à rien à part faire fuir le monde - d'ailleurs à ce moment là le matin on se parlait à travers la grille puisque lui interne devait bloquer, moi demi pensionnaire était bloquée...), nous n'avons rien fait l'après midi (je veux dire, pas de manif, blocus filtrant, rien), j'étais un peu démoralisée, le midi j'ai même craqué, sous tout ce stress, cette pression venue d'on ne sait où... Je me sentais mal sans vraiment savoir pourquoi. Même si je soupçonne l'arrivée des vacances déjà, qui m'a bien déprimée puisque en ce moment, être seule me rend vraiment mal, j'ai besoin de bouger et de voir du monde.. et de le voir lui ? Sans doute aussi que je me sent mal à cause de lui. Bref, l'aprem avec des amis on est allés faire mumuse dans une ancienne cidrerie.. J'y suis d'abord allée à contre-coeur, mais il s'avère qu'on s'est en fait plutôt bien amusés, même si j'avoue que j'y ai beaucoup moins pris de part de plaisir que les autres. Quand on est revenus, je l'ai revu. Avec sa valise, près à partir... Je lui ai dis aurevoir, même s'il ne partait pas tout de suite. J'ai apprécié qu'il m'appelle "chou", mais j'avais oublié que ça ne signifiait rien (il est familier de la sorte avec un peu tout le monde, en fait). Puis je l'ai revu un peu après, sans rien lui dire de spécial, on était avec les autres. J'avais presque envie de lui sauter dessus pour pas qu'il s'en aille. Puis il est partit. Avec les autres on s'est posés en plan dans l'entrée, puis l'heure à sonné, on est rentrés tous chez nous. C'était les vacances. Je suis déprimée parce que c'est les vacances et que je me sent trop seule chez moi. Et puis à cause de lui et de mon idiotie chronique. Parce que ce mec, je ne le connais que depuis à peine une semaine, et pourtant... Je ne peux me passer de lui, le voir, l'entendre. Je deviens accro à un presque-inconnu. Et ça va surement que dans un sens. Je me sent mal parce que je voulais faire une croix sur ce genre de chose, parce que j'en ai marre de me lancer à la poursuite de l'inaccessible, parce que j'en ai marre de ce que je suis. Être dépendante de quelqu'un ça fait mal. Surtout quand on sait qu'on emprunte une voie à sens unique. J'en peut plus de tout ça. Je suis vraiment cruche. Vouloir être proche de lui.. c'est con. Mais j'ai envie d'être quelqu'un pour lui. Quelqu'un d'important. Et c'est con. Je m'engage sur un chemin semé d’embûche.

Je suis cruche.

27 octobre 2010 à 11h15

Haha. Je me rends compte, en me relisant, que je donne vraiment le détail de ce qu'il s'est passé durant ces journées.. Si jamais il passait par là... Il se reconnaîtrait immédiatement, reconnaîtrait immédiatement ces jours et surtout me reconnaîtrait immédiatement. C'est peu probable que ça arrive, mais avec la chance que j'ai pas... Enfin bref, j'ai envie de dire, tant pis, au point où j'en suis.

Mais j'aimerais comprendre pourquoi? Pourquoi j'ai envie d'être proche de lui ? Pourquoi je veux être quelqu'un pour quelqu'un que je ne connais que depuis même pas 2 semaines ? C'est juste totalement surréaliste et débile. Je réagis toujours de manière insensée, t'façon.

Jusqu'à m'en retourner les entrailles.

27 octobre 2010 à 18h11

Et puis il y a ce stress. Cette impression qu'on me compresse et m'écrase l'estomac. Je la suppose liée à lui. Mais putain, ce que c'est chiant. Je stresse comme une folle à longueur de temps. Un de ces jours je vais clamser ou me choper un ulcère ou un truc comme ça. J'ai l'habitude de stresser facilement et pour rien. Mais habituellement ça dure moins longtemps (enfin je pense ?). Toujours est il que cette sensation est pire que désagréable et le pire c'est que je n'y peux rien. J'essaie de détendre mon estomac au maximum mais c'est difficile.

C'est fou ça quand même... Il me met vraiment dans tous mes états, ce mec. Jusqu'à m'en retourner les entrailles. Sympathique.
Il va falloir que je me prenne sérieusement en main et que je change ces aspects de moi. Cesser de stresser. Cesser de ... mais qu'est ce que je raconte ?! c'est sans doute impossible de me changer... Enfin là tout de suite j'avoue que je ne sais plus rien. Bon et puis je suis pas dans un état très bon aujourd'hui, donc je vais arrêter de dire que de la merde et aller essayer de reposer mon bide avant qu'il n'explose sous la pression de ce foutu stress.

Je ne veux plus avoir affaire à l'amour.

29 octobre 2010 à 12h00

" Les jours se suivent et se ressemblent, putain que c'est triste à mourir "

J'ai réussis à un peu calmer le stress.. Il faut dire qu'avant hier et même hier encore un peu, j'étais dans un état critique à ce niveau. Là, ça va mieux. Physiquement oui, mais mentalement, c'est plat. Encore et toujours, il remplis mes pensées et envahis mon crâne. J'y pense tellement que je ne sais plus rêver.
Je revois les journées passées avec lui. Ses petites mimiques mignonnes. Ses petites attentions. Je ne suis sûrement qu'une connaissance parmi tant d'autres, pour lui. Mais il donne toujours une impression qu'il y a quelque chose de plus, quand il me frotte le dos pour me réchauffer, quand il me regarde avec ses yeux pétillants et qu'il me sourit chaleureusement.. Je sais que ça fait partie de lui, d'être familier et aussi "tactile" avec les gens. Mais je ne peux m'empêcher de me faire des idées, et certainement de faux espoirs. Au fond, je sais que j'ai certainement tort.
Néanmoins, il est certes bien trop tôt pour dire quoi que ce soit. Je ne le connais que depuis 2 semaines. Je veux voir comment tout ça va évoluer dans les jours à venir. Mais je ne dois pas me faire d'illusion. Mais merde, qu'est ce que je raconte, là?! Je ne veux pas tomber amoureuse. Je ne veux plus avoir affaire à l'amour. Pas maintenant, en tout cas. On en ressort jamais indemne. Et je ne veux plus tomber de si haut.

Se sentir exister.

30 octobre 2010 à 19h19

Ecrire. Je me suis toujours dis que ça m'aiderait a sortir mon trop plein d'émotions. Que ça ne pouvait faire que du bien. Mais, même dans ce domaine je me sent en "compétition". Je suis perfectionniste dans l'âme, alors je veux faire bien. J'ai toujours voulu être capable de faire quelque chose pour laquelle je serais reconnue. Mais j'ai toujours tout abandonné en cours de route, pensé que je n'étais pas assez bonne, vu qu'il y avait mieux que moi. J'ai tendance à me sous-estimer et, en clair, penser que de toute façon, quoi que je fasse, ce ne sera que de la merde. Et c'est donc le cas pour l'écriture. J'ai souvent essayé, et ça n'a jamais été très fructueux. J'pensais avoir fait des trucs potables, par le passé, mais là je viens de me relire, et ce ne sont que des textes de déprimée. Je me plaignait de tas de trucs. Ce qui ne change pas énormément d'aujourd'hui, cela dit. Mais j'aimerais être capable d'écrire ce que je ressens de manière artistique. Être capable d'écrire quelque chose qui touche et qui fait réagir.

Un jour, peut être. Comme je ne suis qu'une incapable, de toute façon, c'est pas demain la veille. " Retourne déprimer avec ton Tiersen dans les oreilles ma cocotte, quand on est naze c'est à vie u_u "

Tient, aujourd'hui je n'ai pas beaucoup pensé à lui. Faut dire que j'ai pas énormément pensé non plus. Ce n'était pas une journée des plus plaisantes, en même temps. J'ai encore voulu frapper le mec du code, mais oui mon chou on le sait que t'es con, pas la peine de l'étaler comme ça. Tu te crois intéressant et drôle, mais tu ne vaut absolument rien. En plus j'avais la migraine. Histoire de bien enfoncer le clou dans la planche de la mauvaise humeur. Après j'ai été contente de papoter un peu avec mon ours (je parle bien d'une personne, hein). Même si c'était pas particulièrement passionnant et que c'était un court instant.
Rien d'autre à ajouter...

Une bonne personne ?

30 octobre 2010 à 21h57

Les amis sont les meilleurs pour nourrir votre égo. Mais ils détiennent la dernière place dans la compétition de l'honnêteté. Me dire que je suis quelqu'un de bien, c'est très mal me connaître, ou ne pas vouloir l'admettre. Je ne suis pas quelqu'un de bien, sans être quelqu'un de mauvais. Je ne suis juste pas quelqu'un de bien.

Ils vous mentent pour vous faire croire être comme il faut. Ils n'hésitent pas à se rabaisser eux - même pour vous faire vous sentir meilleur. Je ne peux pas croire que tout soit vrai. Je ne peux pas croire a une réalité aussi faussement interprétée. Peut être ai - je tort? Ai-je si peu confiance en le genre humain pour ne pas pouvoir croire en mes amis proches ? Je ne sais pas si je fais fausse route. J'aimerais qu'on m'éclaire. Mais qui pourrait ? Je suis têtue, butée, je me fixe sur mes idées et rarement on peut m'en détacher.

En tout cas, ça me fait bien rire, qu'on me dise que je suis quelqu'un bien.

Attirant et repoussant.

31 octobre 2010 à 10h14

Au fond, comme tout le monde, j'ai envie d'aimer et de me sentir aimée. L'amour est attirant. Tout comme il est repoussant. Avec ce garçon, j'ai envie quelque part, que ce soit quelque chose de proche de l'amour, mais je sais que l'amour ne dure jamais. Rien ne sert de se faire des illusions, l'amour ça ne dure jamais une vie. Quand bien même il durerait, quelque chose finirait par tout briser, c'est évident, c'est obligé. Et je ne veux plus ressentir ce vide, cette impression de ne plus vivre, quand ça se terminera. C'est pourquoi, comme je l'ai déjà dis dans mes précédents écrits, je ne veux pas avoir affaire à l'amour. Parce que je ne veux pas risquer de le perdre un jour. L'amour finis toujours pas tout détruire et semer le néant dans une relation. Alors je veux simplement être proche de lui, être quelqu'un pour lui, et que ça dure.

Il y a deux " Moi ".

31 octobre 2010 à 14h19

" Il y a le moi qui veut et le moi qui est réaliste. Le deuxième moi sait qu'il ne faut pas se faire d'illusion et qu'il vaut mieux rester au stade de l'amitié. Sauf que le premier moi se fait violence pour faire comprendre ce qu'il ressent, et qu'il ne veut pas croire que ce ne sont que des illusions.
Et ces deux moi se sont déclarés la guerre. Mon corps est l'hôte de cette bataille et en subit les conséquences. A savoir l'indécision, le sentiment d'être perdue au milieu de mes sentiments et de mes pensées, et ce stresse affreux qui me retourne les entrailles et me compresse l'estomac. "

Ça résume un peu ce que je ressent actuellement.

Une pointe de sadisme ~

31 octobre 2010 à 17h58

C'est cruel, mais ça me fait rire. Le malheur des gens sur leurs désastres amoureux. Une pointe de sadisme ?
Pwah. J'ai juste envie de leur dire, bien fait pour vous. Arrêtez de vous voilez la face, l'amour ça ne dure jamais. Surtout pas pour des gamins de 16 ans. Levé de rideau sur le spectacle de l'illusion. Entrez dans le monde de la réalité, vous vous êtes bien marré, maintenant il faut se réveiller ~ (en plus je fais des rimes à deux balles.)

Bon trêve de débilités. Si les gens ont envie d'être con, libre à eux de croire n'importe quoi.
Pour ce qui est de moi, j'ai décidé de calmer mes pensées. J'ai décidé de "repartir de zéro" si on veut. Ce serait trop compliqué à expliquer, en fait, moi même je ne sais pas bien ce que je veux dire par là. Mais en tout cas, je vais tâcher de changer un peu mon comportement vis à vis de J. et d'être plus ouverte et spontanée. En espérant que j'y arrive. ( ça c'est moins sûr, tout de suite )

Déçue.

1 novembre 2010 à 11h59

Je me faisais une joie d'aller passer les deux prochains jours chez une amie.. Bon, ce n'était qu'un projet, mais elle me paraissait sérieuse quand elle me l'a proposé. Finalement, il semble qu'elle l'ait oublié... Je ne sais qu'en penser. Je suis un peu déçue et en même temps, c'est pas bien grave. J'avais bien dis, si je voyais personne durant ces vacances j'allais déprimer sévère... J'ai (encore une fois) passé des vacances de merde, seule chez moi, à m'ennuyer et déprimer devant mon pc. Sympathique.
J'espère encore un peu recevoir un sms d'elle qui me proposerait de venir, mais bon, ça sent le faux espoir. Ça craint. Je suis déçue.

Enfin? Déjà ?

2 novembre 2010 à 10h31

Demain, la reprise des cours. J'en suis contente et pas contente à la fois. Contente parce que je viens de passer exactement les vacances que je ne voulais pas, parce que j'ai besoin de sortir et de voir du monde, de voir un certain monde, d'ailleurs. Ils me manquent ces ptits gens que j'aime. Et lui aussi, il me manque (malgré moi).
Pas contente parce que la reprise va être chiante. Je ne suis pas allée en cours depuis très exactement 13 octobre. Cause aux manifestations et autres évènements organisés contre la Réforme des Retraites. J'ai passé énormément de temps en compagnie de J. durant ces évènements, ainsi qu'avec une amie que je n'ai pas la chance de voir davantage en temps normal, étant donné que nous ne sommes pas dans la même classe. C'était donc agréable. Je me sentais vraiment bien en leur compagnie. Ça va être totalement différent, avec la reprise. C'est dommage, mais bon. J'espère que j'aurais l'occasion de re-passer du temps avec lui. Avec elle il n'y a pas de doutes, mais lui ça va être plus difficile... Enfin bref, adviendra ce qu'il adviendra.

Totalement euphorique.

3 novembre 2010 à 17h44

Eh beh! Cette reprise n'a pas été aussi chiante que je le pensais! En fait, ce matin j'étais même totalement euphorique, sans aucune raison... Je me suis pas trop préoccupée de où pouvait bien être J. au début, même si je n'ai pas cessé de penser à lui. Puis vers 13h15, je l'ai vu! Et il m'a un peu surprise (mais positivement, très positivement). Il était assis, avec ses amis en train de parler, et puis là je passe devant.. Il me voit => Grand sourire, il se lève et vient vers moi, me prends le visage dans ses mains et me fait deux gros bisous sur les joues en guise de "Bonjour". Mon euphorie a atteint son apogée à ce moment là je crois. Non je rigole, mais j'étais vraiment heureuse!
Ça prouve qu'il était content de me revoir après cette petite semaine sans se voir. (en tout cas, je pense)

Bon, c'est pas tout mais j'ai un sujet d'invention à terminer pour demain, moi... C'est déjà une chance inouïe que je puisse le rendre demain, mais ce coup ci, c'est demain ou jamais... Donc j'ai du boulot, il m'inspire pas du tout ce sujet d'invention.

Euphorique un jour, euphorique toujours.

4 novembre 2010 à 19h41

Toujours dans un esprit euphorique, aujourd'hui... (il est clair que J. n'y est pas pour rien dans mon état actuel) Je suis même allée au lycée à 8h alors que 9h suffisait largement, enfin bon.
Il y avait la sortie au musée des Beaux Arts, ce matin, c'était... comme une sortie dans un musée, quoi. Enfin c'était agréable le car avec R. (une amie), même si on était suspendues à mon MP3 tout du long, aller et retour. D'ailleurs elle a embarqué mon MP3 pour ce soir... Je suis toujours trop gentille, ça m'embête de pas l'avoir pour demain matin, mais bon, si ça peut lui faire plaisir, ça me va.
J'ai vu un peu J. aussi, j'étais contente encore une fois, et j'ai eu le droit à son éternel 'gros bisous' en guise Bonjour. On a même mangé ensembles, avec R. Le repas était assez silencieux, mais bon, c'est pas bien grave, sa simple présence suffit à me faire plaisir, même si à chaque fois je suis déçue de ne pas avoir put échanger davantage avec lui. J'ai ses écouteurs aussi, qu'il a gentiment accepté de me prêter le temps que je puisse m'en acheter d'autres (étant donné que sur les miens, il n'y en a plus que un sur deux qui fonctionne.. pas pratique), mais bon, là ils sont également avec R.
Aah, j'aurais voulu mon bisous du soir, avant de partir.. Je suis même restée de 16h30 à 17h30 (tant pour mon état euphorique, que pour le fait que je supporte de moins en moins la solitude quand je suis seule chez moi, et que j'avais l'espoir de le revoir encore un peu, ce qui s'est fait, genre même pas 5minutes... mais bon, c'est toujours ça de pris. J'apprécie vraiment sa présence.) Mais quand ça a été l'heure de partir, il ne m'a pas dit au revoir. J'étais occupée à papoter avec R. et M. (une autre amie) et puis j'ai fais un câlin et un bisous a R. pour lui dire au revoir et à demain et du coup, il s'est éloigné (Mr est interne.. comme R.). J'ai faillis aller le voir pour lui dire au revoir, il était tout seul sur son banc, mais je me suis dis qu'il valait peut être mieux pas. On ne peut pas dire qu'on ne sois pas du tout proches, mais... je ne sais pas, j'ai toujours peur de la réaction. Bah. Demain je réclamerais mon bisous (voir câlin? héhé pourquoi pas.), en espérant que je le voie le soir avant de partir (ça c'est moins sûr)..

Adviendra ce qu'il adviendra.

6 novembre 2010 à 15h35

Tiens, je n'ai rien écris hier. Ça y est, les cours ont repris, je l'ai revu (je le vois tous les jours, en même temps). Je regrette de ne pas pouvoir passer davantage de temps avec lui, mais comme nous ne somme pas dans la même classe, c'est un peu normal.. Enfin c'est surtout qu'on ne traîne pas avec les même personnes, même si nous avons des amis communs. En même temps, il est un peu tôt pour se faire une idée style "c'est fini, on aura plus l'occasion de se voir en dehors des manifs", puisque ce n'est que le début de l'année. Je ne sais pas pourquoi j'ai l'impression qu'on est à la fin, d'ailleurs... alors que pas du tout; on a encore 7, voir 8 mois pour se connaître davantage et passer du temps ensemble.

Ah, ça me fait penser, avec R. on a pleins de choses à se dire aussi.. Mais on ne se voit jamais... Enfin si on se croise souvent aussi, et on passe un peu de temps ensemble mais pas énormément, puisque une fois encore, nous ne somme pas dans la même classe. Ça craint un peu qu'on se voit pas plus juste pour ça. Enfin, là encore, on a le temps de trouver du temps à passer ensemble, hein!
Elle est ma principale amie commune a J. et je me suis fort rapprochée d'elle ces derniers temps... C'est pourquoi j'hésite à lui parler de lui.. J'ai envie et en même temps, j'ai peur de sa réaction, de ce qu'elle en pensera, de ce qu'elle pourrait lui dire... C'est vrai, on s'est vite rapprochées elle et moi, mais je ne la connaît pas réellement pour autant, je ne sais pas si c'est quelqu'un de 'fiable', quelqu'un a qui on peut se confier facilement... J'ai tendance à accorder ma confiance trop rapidement et facilement aux gens. Enfin bon, on verra bien.
Comme je dis toujours, adviendra ce qu'il adviendra.

Fabuleux bordel.

6 novembre 2010 à 18h41

J'ai une violente envie d'écrire, mais rien à écrire. Enfin je suppose que, quand on veut, on a toujours quelque chose à écrire. Alors peut être que je ne le veux pas vraiment? ou simplement que j'ai tort en supposant ça. A vrai dire, je n'en ai aucune idée.

D'ailleurs, je pense que ej devrais peut être ouvrir un autre journal, consacré à mes écrits, comment dire.. mes écrits sur mes pensées, mes questionnements.. Je ne sais pas comment appeler ça.. Mais ici, j'ai commencé par surtout parler de J. et je n'ai pas toujours bien écrit, y'a des trucs pas très beaux, pas toujours très français non plus, mais c'est mêlé à du beau et du qui n'a pas vraiment de rapport. Enfin je ne sais pas du tout m'exprimer, là. Disons que ça fait bordel et que je mêle tout, en même temps, quelque part, tout est lié.
Bon bref, je ne sais pas, je ne sais rien, je ne sais pas m'expliquer, m'exprimer, moi même je ne me comprends pas réellement. Donc je vais clore cet écrit et ce fabuleux bordel.

Trop normal, juste banal.

9 novembre 2010 à 17h46

Les journées s'enchaînent à une vitesse folle. Elles se ressemblent toutes un peu, d'ailleurs. C'est trop normal, banal, monotone. Tous les matins je suis plus ou moins euphorique, ma musique me motive énormément, je vois les gens je suis contente, je le vois, je suis heureuse, puis je suis déçue de ne pas le voir davantage.

Il se passe tellement rien que je n'ai absolument rien à raconter. Je sens que l'ambiance pesante des cours reprends sa place. C'est nul.

Goût de l'inaccessible.

10 novembre 2010 à 14h28

C'est étrange, cette fascination qu'à le genre humain pour les choses inaccessibles. C'est vrai ça, on le sait qu'on ne peut pas l'atteindre, et pourtant, on s'acharne, on continue de courir après. J'aimerais comprendre cette fascination de l'inaccessible. Je suis une victime de ce phénomène. Je m'intéresse à ce que je n'aurais jamais. C'est même plus que de l'intérêt, ça tourne en obsession. Cette personne... De multiples barrières me séparent de cette personne, et pourtant... je continue de me faire des idées, de me dire que peut être ceci, peut être cela... Mais je sais, je sais, que ce ne sont que des illusions, des faux espoirs, il n'y a que du faux. Jamais je n'aurais le droit de l'atteindre de la manière dont je le veux. Je me dois d'oublier ça, mais je n'y arrive pas, je ne peux pas. 'Quand on veut on peut' c'est ce qu'on dit, nan ? Je suis certaine de ne pas pouvoir, serais - ce parce que je ne le veux pas ? Il y a surement un peu de ça. Mais dans tous les cas, je ne peux pas, je ne me contrôle pas, et je déteste ça.

I see.

14 novembre 2010 à 20h24

Je suis du genre qui ne crois pas en l'amour, qui pense que de toute façon, ça ne dure jamais et qu'en conséquence il n'y à pas d'intérêt à se lancer de quelconque histoire. C'est parce que j'ai (bêtement) associé l'amour à la douleur. Mais une amie m'a dit...

" Tout le monde dit que l'amour fait mal, ce qui est faux. La solitude fait mal. Se faire rejeter fait mal. Perdre quelqu'un fait mal. L'envie fait mal. Tout le monde confond ces petites choses avec l'amour, mais en réalité, l'amour est la seule chose dans ce monde qui fait fuir tout ce mal et qui te fait sentir si bien à nouveau. "

Ça ne change pas grand chose au fait que, d'après moi, ça ne dure jamais. Mais, ça m'a tout de même fait réfléchir un peu. L'amour entraîne des souffrances, mais bien avant, il y a des joies. Après tout, il ne peut y avoir de bonheur sans une part de malheur, c'est une réalité. C'est comme une sorte d'échange équivalent (même s'il ne paraît pas toujours très équivalent; le bonheur se faisant plus rare et plus court que le malheur, mais au moins on le savoure), pour tant de bonheur, tu aura tant de malheur, et vice versa.
Enfin, je ne suis moi même pas certaine de tout ce que j'avance là, mais j'essaie de me mettre à positiver. Je suis d'une nature pessimiste, je vois le mal partout et tout me paraît noir. Je sais que c'est débile, que je dois changer, apprendre à positiver. Jusqu'ici je n'ai pas eu le courage d'essayer de changer, maintenant, je veux le faire. Je sais que c'est difficile, voir quasiment impossible, puisque c'est "dans ma nature", mais en fait, non. Je ne pense pas que ce soit réellement dans ma nature, parce que j'étais différente, avant, ou bien beaucoup moins en tout cas. Si j'ai changé en "mauvais", je peux bien re-changer en "bon", non ?
Je ne pense pas que ce "trait de caractère" puisse être considéré comme un défaut. Puisque nos défauts complètent nos qualités, c'est quelque chose que l'on ne peut pas vraiment changer, mais ça, je pense pouvoir le changer, ou au moins, l'atténuer.

Demain, on va au cinéma avec le lycée; ça va casser un peu la monotonie, même si ce n'est pas grand chose, c'est déjà ça. Parce que j'ai vraiment horreur de la monotonie, les jours qui se ressemblent tous et qui s'enchaînent comme.. je ne sais plus quelle comparaison j'allais faire, bref, on voit le tableau.
Je ne crois pas à ce genre de choses en général, mais ça me fait rire de regarder si ça se passe ou pas, dans l'horoscope dédié aux Lions qu'une amie à regardé sur Facebook, il est dit que pour les célibataires, la présente journée semble heureuse et pourra apporter des changements importants dans le domaine amoureux. HAHA. En fait, c'était celui d'aujourd'hui, donc il est évident qu'il ne m'est rien arrivé, j'ai passé une journée immonde, d'ailleurs, j'étais sur les nerfs et ai bien faillis piquer des crises à plusieurs reprises, et puis surtout, j'ai pas vraiment eu de vie sociale et ne suis pas sortie de chez moi, en conséquence rien de tel n'a pu m'arriver. Mais, comme demain je vais le voir, je me dis, pourquoi pas.. Mais je maintiens que je ne crois pas à ce genre de chose, d'autant plus que, c'est de l'horoscope à al sauce Facebook, c'est donc d'autant moins fiable.
Enfin bref, je vais m'arrêter là.

Le besoin crée l'envie, et l'envie le besoin.

16 novembre 2010 à 17h45

Début de journée pas spécialement motivant, puis pensées un peu embrouillées, et pourtant 'évènement' (ce qui pour moi en est un, est loin de l'être pour le reste du monde) inattendu à la fin de la journée; il est venu me dire bonjour, on a parlé un peu, il se sentait pas bien (mais était en total délire, les yeux rouges et tout, comme s'il venait de se déchirer, mais non, il était à priori clean), violent mal de crâne, au début il voulait pas aller à l'infirmerie puis m'a proposé de l'accompagner, chose faite. On a pas mal parlé, donc j'étais contente, moi qui en ai plus que marre de seulement le croiser de temps à autre... j'avais envie et besoin de lui parler. (Après tout, le besoin crée l'envie et l'envie le besoin) Son total délire m'a un peu troublée, il a totalement explosé de rire sans raison apparente, mais ça m'a fait marré. C'est tellement agréable d'être en sa compagnie.

Juste avant, je me suis complètement foirée sur un double devoir Physique-Chimie/SVT, mais bon, j'ai envie de dire, c'est pas grave. Je suis en L, pas en S, c'est pas un hasard. Bon c'était surtout de la mauvaise volonté ce coup ci, je le reconnais, mais c'est que le premier devoir de sciences de cette année, j'ai le temps de me rattraper.

Demain j'ai encore un devoir, sur l'art en histoire, ça devrait passer facilement, ce sera une étude d'oeuvre je suppose. L'aprem je reste au lycée avec une amie interne, on ira ptêtre se poser en ville ou bien on restera là-bas, je ne sais pas. On a prévu de se raconter nos péripéties amoureuses... Ça promet! Ca ne me dérange pas de lui raconter mon passé sentimental (bien qu'il soit fort compliqué bien que peu remplis), et j'ai envie d'en savoir plus sur le sien. J'ai peur de faire la gourde de lui parler de J. , comme c'est une amie commune a lui que j'ai et qu'ils sont plutôt proches, je ne veux absolument pas qu'elle sache, d'autant plus que la plus part du temps, quand j'ai l'occasion de passer du temps avec lui, c'est avec elle également, ça me gênerait fortement qu'elle sache quoi que ce soit à ce sujet et j'aurais même peur de sa réaction, de ce qu'elle pourrait lui dire... Je suis proche d'elle sans vraiment l'être, parce que je ne la connais pas énormément, en fait, mais je sais qu'elle est très peu soigneuse avec les objets, même quand ils ne lui appartiennent pas, nombre personnes se sont plaintes de ça, et je suppose que peut être elle est aussi maladroite avec les affaires de ce genre... Enfin bref, il va falloir que je fasse fortement attention, de ne pas me lancer sur mon état sentimental actuel, sinon je serais forcée d'arriver là dessus et ça va me mettre extrêmement mal à l'aise... Enfin, je pense que tout se passera bien.

Lui un jour, lui toujours.

18 novembre 2010 à 18h43

Journée encore pleine de banalité. Hier, je suis restée comme prévu avec une amie, on a passé une bonne heure à la librairie/papeterie à feuilleter des magazines et des livres, puis on est passées au Leclerc, car il lui manquait un dictionnaire qu'on n'a pas trouvé à la librairie, on a encore passé un moment au rayon Manga et j'ai bavé devant les reflex que j'aurais jamais. Pendant les trajets on s'est racontées ce qu'on avait prévu (à savoir nos péripéties amoureuses...). Je suis contente d'en savoir plus sur elle, et de savoir qu'elle avait d'autres choses à me raconter sur son passé. Elle se confie à moi, et ça me fait plaisir.
On a un peu vu J. de loin en fait, on avait un étage qui nous séparait, lui à la fenêtre avec d'autres gens du théâtre. Puis voilà.

Aujourd'hui donc je reprends, journée pleine de banalité, avec quelques touches euphoriques si je puis dire. Je l'ai vu, ce matin quand on s'est dis bonjour, ce midi quand il m'a fait la "blague" du "qui c'eeest ?" en mettant ses mains sur mes yeux, puis cette après midi, en sortant de la première heure d'anglais spé, on a papoté vite fait, mais rien que ça c'était agréable. Je l'ai recroisé encore après la deuxième heure d'anglais spé, mais nous n'avons rien échanger d'autre que des regards et des sourires.

A part ça, j'ai eu un devoir de maths, je ne saurais dire s'il est réussis ou non, j'ai a peu près tout répondu mais sans être très sûre de moi, mais j'ai envie de dire, c'est que des maths.

Je suis censée avoir lu un livre pour demain, mais je n'en ai lu que 3 pages... Ben, tant pis. Je vais essayer d'avancer dedans ce soir, mais je promet rien, il n'a pas l'air particulièrement intéressant...

Bref, voilà quoi, rien de spécial pour cette journée encore, malgré deux trois trucs sur J. C'est généralement les seules choses intéressantes dans mes journées, en fait... Pathétique, non ?

Lui un jour, lui toujours... Shit.

Merde alors.

19 novembre 2010 à 18h06

Haaaa ~ la journée à très mal commencé. Réveillée 3 ou 4h du matin, impossible de me rendormir avant une bonne heure. Puis c'est au tour de mon portable de me réveiller à 6H. Aucune envie de me lever. Crevée et déjà le moral au plus bas. (La veille ça n'allait déjà pas très bien, tant physiquement que moralement) Bon, la matinée s'est passée tranquillement, pas de réel problème. Après miamiam, avec R. et une fille que je connais encore mal, mais qui me paraît bien sympathique. Ensuite comme d'hab, on descend en sport, mon moral allait un peu mieux. On est censé être notés la semaine prochaine sur notre danse, donc on aurait dû bosser énormément aujourd'hui, j'étais réellement motivée, malheureusement R. a quelques problèmes avec ses règles, elle en chialait tellement elle avait mal, donc cela va de sois, elle a été dispensée. Je me suis dis, bon tant pis, à 3 on va quand même réussir à faire quelque chose, ne serais-ce qu'essayer de nous synchroniser un minimum... Mais là, la blague! J. (arf non pas LE J. mais une J. cette fois, on va dire J.² du coup) donc J.² a eu une réaction que j'ai trouvée tout bonnement débile et gamine. D'après elle, R. faisait 'semblant' et donc mademoiselle s'est énervée et a décidé de ne pas travailler, rétorquant que la semaine prochaine ce sera elle qui ne sera pas là... J'ai essayé de rester calme. De lui expliquer, à plusieurs reprises, mais Mademoiselle pose un argument à deux balles, radote et part bouder dans son coin, pratique! Je n'ai pas éclaté, mais j'ai bien faillis, elle m'a fortement énervée. Mais merde quoi. OK, R. n'est pas du genre à travailler énormément, les précédentes semaines c'était souvent à 'cause' d'elle qu'on ne bossait pas beaucoup la choré, mais là elle était vraiment MALADE. J'ai cru que j'allais assassiner quelqu'un, casser quelque chose, je ne sais pas mais bref, elle m'a mise sur les nerfs. J'avais envie de crier. Toujours est il que, du coup, nous n'avons encore absolument rien foutu de ces 2 heures alors qu'on n'est absolument pas au point. J'étais pas motivée mais prête a faire un effort pour qu'on puisse au moins se synchroniser toutes les trois et voir les mouvements qui n'étaient pas au point. Ça m'a tué ça. Cette réaction de gamine...

Bref, après le sport elle m'a a moitié ignorée, j'ai abandonné l'affaire, si on n'est pas au point ce coup ci, ce sera entièrement de SA faute.
Fort heureusement, en revenant à l'accueil, mais qui vois-je! J. qui était avec R. Je ne l'avais pas encore vu de la journée, donc j'étais happy. Disons que ça m'a fait oublier un peu mon énervement et surtout penser à autre chose. (Je n'ose toujours pas lui réclamer de câlin.. haha... mais ça ne saurait tarder)
Bon, maintenant ça me saoule encore d'être en week-end, c'est vrai c'est déprimant d'être toute seule chez moi. Puis y'a le code à la c*n. Va vraiment falloir trouver un truc pour ça, je peux pas continuer comme ça moi, je veux pas le passer, je veux pas conduire pour l'instant. Merde alors.

Il va falloir que ça change.

25 novembre 2010 à 20h19

Hier, c'était la sortie de Harry Potter 7. Une journée plutôt mémorable! Je suis allée le voir avec une vingtaine de personnes, que je connais plus ou moins bien (ça dépend desquels), ils sont tous aussi fous les uns que les autres, j'aime ça. Oui, c'était vraiment une bonne après-midi. On est allés au ciné presque juste après manger, c'est à dire vers 12H40, on attendait déjà devant les portes, on était les premiers, c'était fun. Certains s'étaient déguisés pour l'occasion. J'aime vraiment être en leur compagnie!
Le matin, je n'avais pas cours, donc j'étais tranquille, mais je suis quand même venue à 8h , pour le fun. Avec des amies on s'est regardées le premier Harry Potter au foyer, après on a passé un peu de temps à côté du CDI (là où on va toujours), et j'ai eu la chance que l'on soit rejointes par J. Ce jour là, il n'avait pas théâtre et ça aurait été parfait pour les photos qu'on devait faire depuis longtemps, mais bon, Harry Potter oblige.. On a pas pu, dommage. Mais je n'ai pas été déçue! Il est venu me voir avec un grand sourire, comme d'habitude, et m'a fait un gros bisous pour me dire bonjour, après il m'a prise bizarrement et m'a fait une sorte de câlin étrange... Enfin c'était quand même un câlin! J'étais contente! Mais, détail débile, je ne sais pas s'il m'a déroutée autant mais, après ça je lui ai demandé 2 fois comment ça allait, sans m'en rendre compte sur le coup.. N'importe quoi moi. Ensuite, il est resté un peu avec nous, puis nous on est partis au cinéma.

Le soir en rentrant, mon moral est retombé au plus bas... Et aujourd'hui j'étais d'une humeur atroce. Je l'ai vu un tout petit peu, je lui ai dis bonjour et que ça n'allait pas fort et ça s'est limité à ça, on a pas eu le temps de parler plus, comme la plus part du temps quoi. Bref j'ai déprimé toute la journée et retourner ma mauvaise humeur contre mes amis... Pas top ça.
J'en ai plus que marre de ça. Il est maître de mes humeurs, si on veut. Je vais bien en fonction de lui, je dépends presque de lui, et ça me tue. Il me rends toujours super heureuse quand je le vois, davantage quand il se passe un truc de plus que les autres fois (comme le câlin, parler davantage, passer plus de temps ensemble), et tout de suite après, ça me déprime totalement. J'en ai marre de me faire de fausses idées, des illusions, qui partent en fumée au moindre truc. Après ça, il y a le moment ou je me dis qu'il faut que j'arrête tout ça, et je m'efforce de ne plus y penser, j'y arrive presque en général, en tout cas je redeviens 'normale', ni en déprime, ni toute folle de le voir. Puis il recommence à faire un petit geste qui change tout, qui me fait retomber dans l'euphorie puis dans la déprime, en bref, c'est comme un cercle vicieux. C'est tuant.

En plus de ça, je me suis encore pris la tête avec mon père quand je suis rentrée, à cause de ces histoire de code de merde et d'un concert pour lequel je crèverais.

Journée de merde, bonnes et mauvaises choses hier. Comment mieux résumer ? En tout cas, il va falloir que ça change, par rapport à J.

Atrocement bon, magnifiquement affreux.

2 décembre 2010 à 9h32

J'ignorais que les rêves pouvaient être atroces. Mais je reviendrais là dessus plus tard. D'abord, ma journée d'hier...

OUAH. C'était une journée étrange, en fait... Le matin, comme souvent, j'étais pas de super humeur, mais ça allait vite fait quoi. Il n'y avait plus beaucoup de neige, rien n'était tombé pendant la nuit... Donc voilà, je vais tranquillement en Histoire, où je m'attends à m'endormir au bout de dix minutes (mon professeur à des vertus soporifiques, c'est dingue..), mais en fait, absolument pas, j'était totalement captivée par le cours. On a discuté philosophie, inconscient/conscient, moi/surmoi, théorie de l'évolution, théorie de la relativité et pleins d'autres trucs dans le genre, et j'était totalement passionnée et captivée par le cours! Tellement que, vers la fin de la première heure, j'ai tourné la tête vers la fenêtre et là!! De la neige! A gros flocons! J'avais l'impression de sortir de ma coquille et de découvrir quelque chose! En réalité elle tombait depuis bien longtemps, mais j'étais tellement concentrée sur le cours, que je ne l'avais pas remarquée! A l'inter-cours, nous sommes tous sortis, et j'ai été surprise qu'effectivement, tout était déjà recouvert d'un voile blanc, c'était magique. Pour la deuxième heure d'histoire, du coup, j'étais beaucoup moins concentrée... J'avais hâte de sortir, d'aller retrouver des ami(e)s qui ne sont pas dans ma classe, et J. en particulier. Au milieu de la deuxième heure, le CPE collège est venu nous informer que l'arrivée des cars était largement avancée, à 10H30, on devait se rendre à l'arrêt des bus. J'étais vraiment déçue. A la récréation, je me suis empressée de retrouver les personnes que je voulais voir (hormis J. que je n'ai vu que de loin, au début). Tout le monde était surexcité c'était marrant. Mais moi j'étais déçue, j'ai appelé ma mère et elle m'a obligée à prendre ce fichu car... Quand l'heure est arrivée, j'ai eu du mal à me diriger vers l'arrêt, je ne voulais vraiment pas rentrer. Je supporte vraiment plus la solitude de chez moi, tellement je me sent bien avec mes amis... Bref, j'y suis tout de même allée. Et là! J'ai vu J. il était avec ses amis, ils s'amusaient à se lancer des boules de neige (comme un peu tout le monde en pareille situation), mais je me suis quand même risquée à aller vers lui lui dire bonjour. On s'est donc fait la bise et puis un petit câlin. J'étais donc super contente, déjà que je ne voulais pas rentrer chez moi, si en plus je ne l'avais pas vu, j'aurais été vraiment déprimée. Au final, on a attendu les cars pendant plus d'une demi-heure, et pas un seul n'est venu, en fait. Trop de neige, tous bloqués. J'étais donc réellement heureuse de rester ici, de plus, j'avais vraiment peur de prendre le car sous cette neige. Je suis donc allée retrouver R. et j'étais vraiment contente. Je ne sais plus dans quel ordre les deux prochains 'évènements' se sont enchaînés par contre... Mais on est allées à l'accueil à un moment, et j'y ai revu J. je me suis posée avec lui un moment, et j'ai partagé son MP3, puisqu'il me l'avait proposé. Après (ou avant, je ne sais plus), on s'était posé(e)s avec R. et d'autres amis à côté du CDI, où on a mangé un peu, repas de chips, pas top mais bon. On est pas allé au self, trop de queue, trop de monde.
En dernier, on s'est posées à l'accueil avec R. avec musique et mangas. Puis j'ai malheureusement entendu une annonce indiquant que mon car était présent en gare routière et qu'il fallait s'y rendre immédiatement. Je ne voulais pas. J'étais à nouveau déçue. R. avait peur que je reste coincée ici, donc elle aussi m'a forcée à y aller. J'étais déçue, mais tant pis, pas le choix. Arrivée chez moi j'étais à nouveau déprimée. J'avais presque envie de pleurer. Je me suis dis que j'allais allée en forêt faire des photos, c'était une bonne occasion pour ça. Mais finalement, ma mère a accepté de me ramener au lycée! J'étais de nouveau contente (oui je sais, ça craint tout ça, je suis lunatique à souhait). Bon, le truc c'est que j'ai pas réussis à contacter R. puisqu'elle a des problèmes avec son portable. En arrivant, je me suis sentie un peu seule du coup... Mais je me suis dirigée à côté du CDI, j'étais quasi certaine qu'il y aurait quelqu'un que je connais. Et c'était le cas! Il y avait J. et d'autres amis. Ils m'ont dit que R. était à l'étage en train de jouer à je ne sais pas quoi. Je suis donc restée avec eux, et quelques minutes après, avec J. et E. (une autre amie que moi je connais peu mais qui est bien sympathique) on est allés faire un petit tour en ville, à Intermarché puis au Leclerc, c'était agréable cette petite sortie. J. m'a souvent fait des câlins d'ailleurs! Ça m'a un peu surprise, mais ça m'a surtout fait plaisir. Malheureusement, à cause d'un malentendu avec son frère, il a du partir après.. On avait prévu de se poser dans un café et de papoter tranquillement après, mais bon. J'y suis allée avec juste E. du coup. On était un peu déçues qu'il soit partis, mais tant pis. On est quand même allées au bar et on s'est commandé un bon chocolat viennois chacune. Je me suis sentie un peu mal du fait que je ne la connaisse pas énormément et que de mon naturel timide, j'ai du mal à engager la conversation.. Mais c'était quand même un moment agréable. Ensuite on est rentrées au lycée, et on a croisé R. en chemin. Elle était surprise de me voir là, ça m'a fait rire. Je lui ai expliqué la chose et elle a au passage, encore embarqué mon MP3.

Après, j'ai retrouvé M. à l'accueil (une autre amie) et on a un peu papoté puis fait mumuse avec mes appareils photo (que j'avais pris pour la neige, à la base, mais comme il n'y en avait déjà plus...), on a pris un peu tout et n'importe quoi en photo, en délirant, en s'amusant. Après, R. est revenue puis on a continué à s'amuser à faire des photos. Bon, c'était quand même en fin de compte une bonne journée. J'aurais aimé passer plus de temps avec J. mais c'est déjà bien, non vraiment, je ne suis plus trop déçue.

La neige a fait un effet étrange sur les gens, quand même. Au début, c'est l'émerveillement, puis l'amusement, puis viennent les problèmes, le stress de savoir si on va pouvoir rentrer, si on va pouvoir bouger, si on peut venir nous chercher, s'il va pas y avoir d'accidents, ce qui a produit nombreux conflits (dont un entre J. et son frère mais pas tellement à cause de la neige, enfin si, mais surtout à cause de leur malentendu, enfin bref.) C'était, oui, une journée étrange, mais plus ou moins agréable.

Aujourd'hui, pas de cars. Là tout de suite c'est presque la tempête de neige, c'est atroce. Je suis super déçue de pas pouvoir bouger. Ma mère pourra peut être m'emmener plus tard, mais c'est pas sûr du tout... Ça m'embête vraiment. En espérant que ça se décoince dans la journée. (Sans trop espérer, les faux espoirs j'en ai eu ma dose.)

Ah c'est vrai, il y a mon rêve atroce.. Je ne le raconterais pas en détail, mais en gros, j'ai rêvé que ma mère était morte. Qu'au début je ne réalisait pas, puis après j'ai sentis les larmes monter. J'ai (étrangement, ou pas tant que ça) envoyé un sms à J. pour lui demander quand est ce qu'il revenait sur C********* parce que j'avais besoin d'affection. Dans la minute qui suivait, il était à mes côtés, je l'ai serré contre moi et je n'ai plus bougé. Quelqu'un qui était avec nous lui a demandé si je comptais rester comme ça longtemps, et lui à répondu que je pouvais rester ainsi autant de temps que j'en avais besoin. Je me sentais mieux, dans ses bras.
Mais je me suis tout de même réveillée en larmes. C'était atroce.

Absurdités.

4 décembre 2010 à 22h57

Se fracasser le crâne contre un mur pour faire taire la nostalgie qui rugit au fond.

C'est mon état d'esprit actuel. Et le pire, c'est que j'ai rien d'autre à dire la dessus. Ni l'envie, ni le courage, ni même le besoin, en fait. Alors je ne vais pas m'étendre sur mon état, sa cause et ses répercutions. C'est comme ça et je dirais au revoir.

Douloureux.

14 décembre 2010 à 20h53

Jeudi dernier il y avait théâtre. A ma grande surprise, J. y allait aussi. J'étais contente. Surtout après une grosse déception arrivée plus tôt dans la journée, je ne l'avais pas vu et mes amies ont une fois de plus décidé de rester dans la bâtiment où on était déjà, ce qui me contrariait. J'aurais pu sortir, remarque, mais bon, voilà. Et quand ça a sonné, une autre amie m'a dit qu'elle avait vu J. à côté du CDI, il était seul durant toute la récréation avec sa musique, et il avait l'air triste. Ça m'a carrément énervée, parce que j'avais affreusement envie et besoin de le voir, et de le savoir aller mal m'a également fait du mal.
Bon, je l'ai vu à l'arrêt de car après, donc j'étais contente, malheureusement il n'était pas dans mon car pour l'aller. Mais par un heureux miracle, il y était au retour, et il est directement venu vers moi. Là j'étais contente. C'était un peu comme si mes espoirs avaient été exaucés... On a un petit peu parler, mais malheureusement, peu après il s'est engagé dans une grande converstaion cinématographique avec une autre amie qui était un petit peu plus loin. Déception. Le copain de cette dernière avait l'air de s'ennuyer autant que moi d'ailleurs. Situation comique.
Mais bon, en même temps, je comprenais J. parce que je n'étais pas une grande conversationneuse ce soir là. Comme un peu tout le temps, en fait, je ne sais jamais quoi lui dire. Et c'est un gros problème.. Le fait est que face à lui, je n'ai qu'une envie, m'engager dans une vraie conversation, mais les mots ne viennent pas. J'ai peur de dire quelque chose qu'il ne faudrait pas, peur de ce qu'il pourrait penser de moi. Et je ne sais pas quoi dire, de quoi parler, ni même comment attraper les perches qu'il tends en engageant des sujets lui même. Je me fais pitié.

Demain, on bosse la danse avec les filles, et l'après midi, je fais ENFIN mes photos pour les TPE (avec J. et R.). Ce sera donc à priori une très bonne après midi... En tout cas je l'espère. Malheureusement, ma soeur ne veut pas me prêter son réflex. Ce qui m'a bien énervée, tout ça parce que j'ai eu le malheur de laisser quelqu'un l'effleurer il y a deux semaine. La merde. Déjà que mes photos argentiques seront laide, du fait que je n'ai qu'un vieil appareil à objectif intégré, je ne peux pas faire de réelle mise au point... J'aurais en plus des photos numériques laides a cause de mon apn beugué et abîmé (par ma soeur, en plus). Bref, on verra bien ce que j'en ferais.

"Adviendra ce qu'il adviendra, mais peut être que rien ne viendra. C'est pourquoi il ne faut rien attendre de personne. Vivre au jour le jour et prendre la vie comme elle vient, sans espérer quoi que ce soit."
Ces mots me sont venu récemment. C'est la philosophie que j'aimerais essayer de suivre, pour ne plus essuyer tant de déceptions, de faux-espoirs, ne plus jamais avoir mal de ma bêtise.
Malheureusement, j'en suis visiblement incapable. Et en ce moment je souffre énormément de mes sentiments pour J. je ne parviens pas à les faire taire, je ne parviens pas à ne plus y penser. Ça en devient insupportable.

Insupportable.

15 décembre 2010 à 20h44

Je sens que je me remet à entasser mes mauvaises émotions, et que très bientôt je vais encore exploser. En rage ou en sanglots. Le problème c'est qu'il y a de fortes chances que ça m'arrive à un moment où il ne faut pas...

Aujourd'hui j'ai passé une bonne journée. Et atroce en même temps. Matinée banale, rien d'extraordinaire. Puis entraînement à la danse avec les filles. Puis glandouille avec M. et enfin, le moment que j'attendais, le projet que j'avais depuis plusieurs mois mais que je n'avais toujours pas pu mettre en oeuvre, le shooting avec J. et R.
J'avais quelques appréhensions de par le fait que je suis une cruche qui se soucie constamment de ce qu'on pense d'elle (d'autant plus quand c'est J. ) et que je n'ai pas l'habitude d'avoir des modèles pour mes photos. Je suis d'ailleurs assez déçue du résultat final.. Mes photos sont tout au plus pas moche mais banales et sans grand intérêt. J'ai envie de dire tant pis. C'était quand même agréable.

Mais je me sent mal. Je me sent mal parce que mes sentiments sont dévastateurs. Deux personnes proches les connaissent. Mais ces personnes ne sont pas en mesure de me réconforter, de m'aider. De pouvoir leur en parler c'est déjà beaucoup, mais insuffisant. Je sais que je suis quelqu'un d'inconsolable, alors je ne demande pas d'aide d'ordinaire. Mais là, ça commence à me détruire. J'éprouve toujours cette forte attirance et cet espèce d'amour, mais à ça se mêle mépris, voir haine. Oui, je commence à haïr J. dans le sens ou, je hais la façon dont il fait de moi cette personne si conne, si impuissante, si faible. Je sais qu'il ne me rendra jamais les sentiments que je lui porte. Même amicalement, j'ai l'impression des fois qu'il joue avec moi. J'aimerais savoir réprimer mes sentiments, réprimer mes émotions, réprimer mon amour. Oublier tout ça et devenir plus ou moins indifférente à lui.

Je disais dans un écrit hier qu'il fallait ne jamais rien attendre de personne, et je sais que moi même je n'en suis pas capable. D'autant plus que, je sais que rien ne viendra, alors pourquoi je m'acharne à me dire qu'adviendra ce qu'il adviendra ?!

Ça en devient insupportable.

Découverte.

16 décembre 2010 à 18h26

Je n'ai pas encore craqué, mais j'ai bien faillis à plusieurs reprises... Je m'énervais contre tout le monde.. Et j'ai sentis les larmes monter à plusieurs reprises. Mais je n'ai pas explosé. J'espère que ce ne sera pas pour demain.

J'ai vu un peu J. et d'ailleurs j'ai découvert un truc sur lui, mais j'y reviendrai plus tard. Je lui ai dis bonjour ce matin, et je lui ai dis que ça n'allait pas fort quand il m'a posé la question (à quoi bon mentir?) mais évidemment, je ne lui ai pas dis pourquoi. De toute façon il ne me l'a pas demandé. Il s'est contenté de me dire "la vie est belle alors souris". Il me l'a redis en fin de journée... Je ne crois pas en ce genre de phrase, de toute façon, je suis une éternelle inconsolable et c'est pas trois mots bateaux qui m'auraient remonter le moral, même venant de lui. De plus, lui même n'allait pas extrêmement bien aujourd'hui il me semble. C'est là que j'en viens à ma découverte... Chose dont je me doutais déjà. Il n'avait pas l'air d'aller extrêmement bien au début, puis après je l'ai retrouvé dans une totale euphorie. Euphorie que j'avais déjà vue à plusieurs reprises, hier entre autre, et cette fois où je l'ai accompagné à l'infirmerie... Il m'avait certifié n'avoir rien pris, mais c'était faux. Il prend du Poppers. Ce vasodilatateur, à la base utilisé en médecine pour soigner certaines maladies cardiaques, à des effets euphoriques, il permet aussi de détendre la personne qui l'inhale, et des tas d'autres trucs. Evidemment, il y a aussi foule d'effets indésirables, dont certains assez graves, mais seulement sur le long terme. Cela dit, lui il m'a l'air d'en prendre très régulièrement, et depuis un bon moment. Je sais maintenant que ses états de totale euphorie, ce n'était pas du tout son état normal. Je ne le prends pas pour un drogué. Ça ne me fait pas peur, et d'ailleurs ça ne me gène même pas. Tant que ça ne lui fait pas de réel mal. Je ne serais même pas contre tenter l'expérience, moi. J'en ai parlé à une amie, elle, ça lui fait peur, et elle pense que ça devrait aussi me faire peur... Du coup, je ne sais pas si j'ai la réaction adéquate, m'enfin bon.
Le seul plan sur lequel c'est susceptible de me gêner, c'est qu'il n'est pas forcément simple de savoir quand il est dans son état normal et quand il ne l'est pas... Enfin, son état euphorique est facilement reconnaissable, il se pète des fou rires tout seul, est tout excité, a l'air heureux... Mais du coup, je me demande si sans ça, il lui arrive d'être heureux... Parce qu'il est aussi assez souvent triste, l'air mélancolique. (Ça me fait aussi douter de la sincérité de ses 'câlins' qu'il me fait de temps à autre, d'ailleurs.) J'aimerais savoir ce qu'il se passe dans sa tête dans ces moments là, j'aimerais en savoir plus sur lui, sur sa psychologie, sur ses problèmes.. Devenir une sorte de confidente. Mais bon, ce n'est qu'un fantasme que je me fais. Jamais il ne se confiera à moi. On se voit trop peu pour devenir réellement proche de cette manière. Il y a des gens qu'il préférera pour ça. Mais bon, qui sait.. un jour, peut être.

C'est les vacances, c'est malheureux.

17 décembre 2010 à 18h47

Journée moins fabuleuse qu'elle n'aurait pu l'être... M'enfin, vu mon humeur et mon moral de ces derniers jours, de toute façon, ça n'aurait pas pu être si extraordinaire, en fait. Je n'ai vu J. que très peu, à mon grand regret. C'est aujourd'hui qu'on passait (enfin) devant la prof pour la danse d'ailleurs. Et c'était désastreux. Déjà en répétant, j'étais totalement à la masse, mais alors quand on est passées pour de bon, c'était un véritable fiasco. Je suis assez déçue pour ça.
Bon après y'avait notre aprem banalisée, on est restés aux 'Talents Cachés' avec les gens. C'était pas mal. J'ai été déçue qu'il n'y ai que des prestations musicales, mais c'était pas mal quand même. Touchant même, les parties au piano.

Puis je suis de nouveau blasée, maintenant. Bizarrement hier soir je me sentais mieux, après ma découverte du Poppers de J. J'aurais d'ailleurs aimé lui en parler, aujourd'hui, voir lui en piquer un peu, mais bon, pour le peu que je l'ai vu.
Enfin bref, j'ai même pas envie d'écrire, je suis blasée et je commence à déprimer. C'est les vacances, et à l'inverse de la plus part des gens, je ne suis pas heureuse.

Se défouler.

25 décembre 2010 à 20h31

Que dire sur ce réveillon? Simple et sans grand intérêt. Un bon repas, un peu de musique, un peu d'alcool et basta. Il n'y avait que mes parents et ma soeur de toute façon, puisque ma grand-mère paternelle avec qui on le fait habituellement n'a pas voulu se joindre à nous. Enfin ça n'aurait pas été beaucoup plus intéressant si elle avait été là, remarque. En fait, je crois que je n'aime pas ma famille ? J'ai remarqué ça. Je n'ai pas l'esprit de famille, mais simplement parce que je ne sent pas que la mienne me corresponde. Je ne me sent pas vraiment à mon aise, avec ces gens.

Hier soir, ou plutôt ce matin vers 2h, j'ai vu J. sur FB, cette fois ci je me suis empressée d'aller lui parler, parce que j'en mourrais d'envie depuis un moment, mais je n'osais pas jusqu'ici. Finalement, ce n'était pas une mauvaise idée. Bon, notre conversation n'avait ni queue ni tête, c'était du grand n'importe quoi, et ça me déçoit un peu, puisque j'aimerais avoir une vraie conversation avec lui, mais c'est déjà ça de pris et c'était agréable. Ça m'a fait plaisir, d'autant plus que je digère mal les vacances, le manque de contact en général et surtout avec lui.

Bon, dans une semaine, réveillon du nouvel an... Celui s'annonce nul pour moi, puisque je ne le fêterais pas. Jusqu'ici, ça ne m'avait pas gênée, ces deux dernières années je ne l'ai pas non plus fêté, et ça ne m'avait pas embêtée plus que ça. Mais cette année c'est différent. Je pense avoir pas mal changé, depuis le début de l'année scolaire déjà, et encore plus depuis que j'ai rencontré J. et que j'ai passé du temps avec lui. J'ai repris goûts aux contacts, en fait, ça doit être quelque chose comme ça. Et je ne supporte plus la solitude, j'ai constamment (ou presque) envie et besoin de parler, de voir du monde. Je ressent aussi un grand besoin de me défouler. Ce qui explique que je ne me plaise pas en vacances. Comme j'habite dans un endroit un peu paumé en plus, je n'ai pas trop la possibilité de bouger. J'ai toujours rêvé d'habiter en ville, pouvoir sortir sans avoir besoin qu'on m'emmène en voiture, voir du monde. Donc moralement en ce moment, comme souvent ces derniers temps, ça ne va pas fort... Même si c'est pas non plus le chaos total. Il faut que j'aille en ville... que je voie du monde... Je dois me défouler, avant d'exploser.

Naze.

31 décembre 2010 à 18h39

31 Décembre 2010, 18h passées. La plupart des gens commencent leur soirées, arrivent chez leurs hôtes, reçoivent leurs invités, leurs amis, tous s'apprêtent à passer une merveilleuse soirée, un merveilleux Nouvel An et passer du bon temps. Moi, je suis coincée chez moi, avec mon chien. Pas encore seule, mais ça ne saurait tarder.
C'est un peu déprimant tout ça. Et frustrant, surtout.

Enfin bref, je ne sais pas pourquoi j'ai commencé à écrire, je suis frustrée et blasée et cette soirée s'annonce pourrie.

Mais tires toi une balle, putain!

11 janvier 2011 à 18h15

On est déjà pas super proches, mais j'ai l'impression qu'on s'éloigne davantage. Et ça me tue. On ne se voit toujours qu'en coup de vent, et c'est chiant. Pas le temps de discuter, même pas de délirer. Si on se perdais définitivement, je... je ne peux même pas imaginer ce que je ressentirais, mais ce serait mal très mal. Mais je ne sais plus quoi faire, je m'efforce de lui parler quand j'en ai l'occasion, sauf que je ne l'ai pas l'occasion. Là je n'en peux plus, une fois de plus. Et j'en ai vraiment plein le cul d'avoir le moral plombé, tout le temps, pour cette connerie.

Physiquement ça ne va pas trop non plus. Là ce soir en particulier, migraine, tête qui tourne, nausées, bouffées de chaleur... Si c'est une histoire de grippe ou de gastro je crie... Enfin tout me pousse à crier en ce moment, de toute façon, clairement ÇA NE VA PAS.

Besoin d'avoir besoin.

13 janvier 2011 à 20h43

Agréables moments passés avec lui aujourd'hui. Peu mais suffisant pour me remonter un minimum le moral. Ses bras m'ont à nouveau enlacée. Il était (trop) gentil, encore une fois, à me contredire quand je dis que j'ai une affreuse conversation, à essayer de me prouver que je ne suis pas aussi nulle que je ne le pense, à essayer de me rassurer par rapport à l'approche du Bac blanc. Evidemment, que je ne peux pas ne pas l'apprécier en ces moments, que je ne peux pas m'empêcher d'avoir besoin de lui. D'ailleurs, je sais que j'ai besoin d'avoir besoin de lui. On me dit qu'il ne faut pas que le tourne en obsession, qu'il ne faut pas même que je continue de "l'aimer" tant, de m'intéresser à lui. Je sais que je n'ai aucune issue possible. Mais je ne peux pas ne pas avoir besoin de lui. J'ai besoin d'avoir besoin de lui. Sans ça, il y aurait un grand vide en moi. Un grand vide émotionnel.

Comme je le dis depuis le début, je ne dois rien attendre de lui, de toute façon, je ne recherche pas de couple, je ne veux pas de ça (et ça ne serait pas possible, de toute façon). Mais je veux être son amie. Ou très certainement être plus qu'une amie pour lui. Être quelqu'un à qui il tient particulièrement. Une sorte de relation ambiguë. C'est ce qu'il me faudrait. Mais c'est attendre quelque chose de lui, non ? De toute façon, je n'entretiendrais sans doute jamais ce genre de relation avec lui. Je suis à peine capable de converser convenablement, même seule avec lui.

Euh, pardon?! Il se passe quoi là, exactement ?!

15 janvier 2011 à 21h55

J'ai la gorge qui brûle. Mais c'est une sensation des plus agréables. Qui me fait oublier les précédentes.

Parce que oui, ce soir, subitement, il y a eu un truc qui clochait. J'avais faim, je voulais manger. Je me suis levée et comme j'avais beaucoup de choix, je me suis mise à réfléchir à ce que j'allais manger. Seulement je ne réussissait pas à me décider. Chose normale venant de moi, quand il s'agit de faire des choix, même pour des choses aussi futiles que de savoir si on va manger une pizza ou un bol de ramen, je peine à me décider. Seulement, je n'ai fais que me dire bon je prends ça, je le sort, je réfléchis 5minutes et puis, non je prends autre chose, ah mais non mais qu'est ce que je prends alors ?! Puis la sensation de malaise est arrivée. Envie de manger mais pas envie. Ou plutôt, besoin de manger, mais pas envie. Puis j'ai eu l'envie de vomir. Violentes nausées. Puis, oui, un réel malaise. Une envie de pleurer, de crier, de hurler, accompagné de cette chère boule au ventre qui me revient tellement souvent...

Je ne sais pas comment interpréter tout ça... Je ne comprends pas ce qu'il m'arrive mais je sais que c'est mauvais, très mauvais.
D'autant plus qu'il m'a poussée à me servir un verre de Bayley's et à l'engloutir presque d'une traite. C'est mal, mais ça fait du bien. C'est tout ce que j'ai trouvé pour me calmer. Le gelsemium de ma mère n'a réussis qu'à calmer la boule au ventre, l'alcool s'est occupé du reste, si on veut.

Je m'en sent presque honteuse. Mais bon, on fait comme on peut, je ne pouvais pas rester ainsi. J'aurais pu faire quelque chose de pire.

Je ne comprends toujours pas ce qu'il m'est arrivé, mais une chose est sûre, ce n'est pas normal.
En fait, c'était très certainement une crise d'angoisse, cela dit je n'en connais pas la raison.

A bout.

19 février 2011 à 11h24

Ça recommence, la période insupportable. D'autant plus qu'il s'est fortement rapproché d'une fille de sa classe (qui était dans la mienne l'année passée, d'ailleurs, mais ça on s'en fiche). J'ai eu le droit à de multiples 'câlins' ces derniers jours, mais ça n'y fait rien. Ca me chie profondément de ne pas pouvoir être, au moins, proche de lui, de ne pas pouvoir être quelqu'un pour lui. Mais comment pourrais-je l'être ?! Je ne suis même pas foutue d'entretenir une conversation correcte en sa compagnie. Remarque, il n'y a pas qu'avec lui que j'ai du mal à parler, avec beaucoup de monde en réalité, en ce moment en particulier j'ai l'impression. Et j'en ai sincèrement marre. Je suis timide ok, mais je ne suis pas coincée bordel! J'essaie de faire des efforts, de savoir que dire, de prendre les perches que l'on me tend, mais en vain. Suis-je un cas désespéré ?

Vraiment je ne supporte plus rien. Je sors d'une semaine de bac blanc, suivie d'une semaine avec beaucoup de travail, et j'enchaîne bientôt une troisième semaine avec mon oral de TPE, alors que d'autres sont en vacances depuis déjà une semaine... Vive la zone A. Non franchement, c'est pas vivable 8 semaines de cours à la chaîne, surtout quand ces semaines sont bourrées de travail. Tout le monde est à bout, et moi en particulier, parce que tout s'ajoute et m'enfonce davantage, entre les cours, le travail, la fatigue, le stress, lui, les problèmes avec mes parents et ma famille et quelques mauvaises nouvelles apprises récemment (des décès), franchement je n'en peux plus de rien. Et lui, il m'achève.

Mauvaise chose.

21 février 2011 à 18h55

Non vraiment c'est une très mauvaise chose, que de me laisser embarquer là dedans. Une fois de plus, en rapport avec mon cher J., vient la période "je m'intéresse à toi". Enfin, on ne peut pas tout à fait appeler ça comme ça, mais je n'ai pas envie de réfléchir à une autre tournure pour que ça "fasse mieux", on s'en fiche que ça fasse bien ou non. Bref, j'ai passé la dernière heure de la journée en sa compagnie et c'était, évidemment, fort agréable. D'autant plus que j'ai réussis à parler davantage que d'ordinaire, ce qui je pense n'est pas une mauvaise chose mais n'est sans doute qu'une question de hasard. Puis évidemment j'ai eu le droit à quelques câlins et bisous, bien réconfortants.

En ce moment, comme dis dans mes précédents écrits, je suis relativement à bout, et cette petite heure en sa compagnie (comme toutes les heures que je passer en sa compagnie, en fait) m'a bien remonté le moral et m'aidera sans doute à finir la semaine.. si tant est que ça continue, j'entends par là, si on a encore l'occasion de passer du temps ensemble de cette manière... à priori, oui, parce qu'on va voir pour faire des photos, pour un projet de la prof de théâtre déjà et un concours qui aura lieu après les vacances... à voir... mercredi sans doute.

Et puis viendra l'affreuse retombée. M'enfin, je profite de l'actuel, il faut.

On touche le fond, et on creuse encore.

23 février 2011 à 19h24

L'horreur.

Je devais faire des photos avec J. aujourd'hui, en fin d'après midi. Mais putain. Alors on y est allés hein, mais pas de lieu, problèmes de réglages, photos pourries, pas d'imagination, pas de motivation. Je me suis sentie conne, cruche, débile, ridicule, gênée. Je suis déjà à bout par ces semaines de cours qui me tuent, et je m'attendais à passer un bon moment, avec lui, faire quelques bonne photos pour le concours et "l'expo". Mais quedal, rien de tout ça. J'ai tout raté aujourd'hui. Et je le vis très mal. Demain un examen oral => je ne vais pas m'y donner à fond. Je ne vais même pas essayer de faire quelque chose de bien, je dirais ce que j'ai à dire et je me casserais. Je n'ai plus envie de faire d'effort pour quoi que ce soit. JE SUIS A BOUT. Simplement je n'en peux plus. Du tout.

Non mais, franchement ...

26 février 2011 à 19h21

Haa. C'est dur, c'est dur, c'est dur.

Qui suis-je ? que suis-je ? Est ce que je me perçois réellement comme je suis ? Est ce que les autres me perçoivent réellement comme je suis ?

Je ne sais plus que penser de tout. Là seule chose dont je suis certaine, c'est que j'emprunte les mauvais chemins. Que je m'engage en terrain miné, que je m'enfonce dans de sombres labyrinthes et que je suis en train de me perdre, et que je n'en ressortirais pas indemne, et que peut être même je n'en ressortirais jamais.
Il faut que ça change.


C'est les vacances. Enfin. Tant attendu. Mais pourtant, je ne suis pas heureuse. Enfin, si l'on veut. Je n'aime pas être chez moi, déjà. Et j'ai besoin de voir du monde. Pas n'importe quel monde évidemment. J'ai besoin de voir mes amis. J'ai besoin de sortir, de m'amuser, de délirer. D'ailleurs, pourquoi je n'ai jamais déliré avec J. ? Pourquoi ça n'arrive jamais ? Pourquoi n'avons nous jamais de conversation, de vraie conversation ensemble ? Pourquoi je me sens si inférieure à lui ? Pourquoi je l'admire tant ? Pourquoi je suis moi ? Mais je suis quoi, moi, au juste ?

Est-ce que seulement je veux bien que ça change ?
Et est-ce que seulement c'est possible que ça change ?
Et comment cela pourrait-il changer ?

Sensibilité et empathie.

12 mars 2011 à 0h37

"Pleure, tu pissera moins" J'aimerai mieux pisser plus pour pleurer moins. Alors, non, même si au travers de mes écrits, on pourrait penser le contraire, je ne suis pas une dépressive qui pleure tous les soirs au fond de son lit. Il est question ici d'empathie et de sensibilité exacerbée.

J'ai toujours été très sensible, en fait. Et pendant un moment, j'avais l'impression d'avoir perdu cette sensibilité (je me demandais d'ailleurs si c'était vraiment possible.. enfin bon), mais là depuis quelques semaines (si ce n'est quelques mois) j'ai la forte impression qu'elle est bel et bien revenue ma sensibilité, et sans doute un peu trop. Voir beaucoup trop. Alors oui, je suis une fille, je pleure niaisement devant des films et des séries, comme beaucoup de monde... Mais parfois j'ai l'impression que j'en fais un peu trop.
Enfin ça ce n'est pas "le pire". Je fais aussi preuve d'une empathie très forte envers, généralement, les gens que j'aime (et les animaux aussi, je crois bien). Il y a quelques semaines (j'en ai sans doute parlé dans un de mes écrits, je ne sais plus et je n'ai pas envie d'aller vérifier...), je me suis retrouvée avec une amie, à laquelle je tiens énormément, dans mes bras, en train de faire une crise d'angoisse et de pleurer... et je n'ai absolument pas supporté, j'avais juste les larmes aux yeux au début, et j'étais comme "figée", je ne me sentais pas capable de bouger, et je suis restée ainsi 20 bonnes minutes.. quand je me suis levée, j'ai craqué. Dans un de ces immondes sanglots où vous avez du mal à respirer etc. En bref, c'était pas cool. Surtout que c'était en publique (et bon dieu que je pleure souvent en publique ces derniers temps..). Je me suis sentie un peu cruche, sur le coup. Mon amie avait besoin de réconfort, que j'ai su lui donner mais maladroitement. Et au final, c'est elle qui m'a consolée. Je me suis sentie mal pour ça.
Et ce n'est pas la première fois que ça m'arrive.

Pour quelle raison, ma sensibilité qui jouait timidité depuis un plutôt loooong moment, referait-elle soudainement surface ainsi ? C'est bien et en même temps... c'est pas bien. Enfin, ça ne peux pas ne pas être bien, quelqu'un d'insensible, souffre du manque d'une qualité humaine nécessaire à la vie en société, je suppose. (Mais on ne peux pas dire que j'étais insensible, en même temps, remarquer une baisse de sensibilité déjà, c'est être un minimum sensible) Dans le cas présent, la sensibilité est réellement exacerbée, et l'empathie, très mal dosée.
C'est frustrant. Mais au moins, je sais que je suis humaine.

Nihon. Bouleversement.

16 mars 2011 à 20h01

Au début, je n'ai pas réalisé. Je me suis dis, un séisme, ouai, il y en a tous les jours. Puis, un tsunami, bon, bah.. ok c'est un peu moins fréquent... Puis le lendemain, le samedi 12 mars... Je me suis dis, merde ! Mais merde alors! C'est quoi ce bordel ? Pourquoi ça ? Pourquoi tout ça ? Pourquoi eux ?!

Le Japon, mon rêve ultime. Je l'aime ce pays, et actuellement, j'ai mal pour lui, mal pour sa population. Je suis les informations tous les jours (pas télévisées, franchement, les médias français, il faut se le dire, ne racontent que de la merde, ils n'hésitent pas à soit enjoliver les choses, soit les aggraver inutilement, beaucoup d'expatriés ont quitté le Japon avant même que la situation ne soit réellement dangereuse, à cause de ces foutus médias, j'ai honte de la France). Tous les soirs, quand je rentre, et même le matin avant d'aller au lycée, je passe mon temps à suivre les évolutions de la catastrophe. J'ai peur. Peur de la suite des évènements. Je n'ai pas peur pour moi, je n'ai pas peur de ce "nuage radioactif" dont on sait à peine s'il existe vraiment. J'ai peur pour le Japon, j'ai peur pour son futur, j'ai peur pour les japonais. J'en ai du mal à dormir la nuit, j'ai les larmes aux yeux quand je vois des vidéos de personnes désemparées, de villes détruites, ou simplement, en y repensant. Je ne supporte plus de voir ces gens souffrir.
J'ai des tonnes de choses à dire là dessus, mais je n'ai pas le coeur à le faire maintenant.

J'aimerais tant pouvoir me sentir utile pour eux.
Mais je suis inutile.

Japon ...

J'ai décidé que je ne mangerai pas.

20 mars 2011 à 21h33

Ce soir, je ne mangerai pas. De toute façon, j'ai l'habitude de sauter des repas. Un de plus, un de moins... où est la différence ? Je viens de me faire insulter et de me faire traiter de "boulet" par mon père. C'est peu réjouissant. Alors j'ai décidé que je ne mangerai pas.
Ce que je veux m'en aller ...

A ça s'ajoute les autres choses chiantes. J. entre autre, qui me "tourmente" encore et toujours. Il a refait son nid dans ma tête et refuse de se faire déloger.

Besoin de changer d'air. J'espère partir d'ici le plus tôt possible.

Vomir des sentiments

26 mars 2011 à 22h21

Si je pouvais je vomirais mes sentiments.
Je les sens remonter jusque dans ma gorge. Je sens cette boule qui grandit dans mon estomac et me dérange. Je la sens remonter jusque dans ma gorge et gêner ma respiration. Mon coeur est compressé et ma gorge serrée. Cette boule, elle semble vouloir sortir et éclater au grand jour. Si je pouvais je la laisserai, je la vomirai. Mais je ne sais que déglutir ces sentiments. Douloureusement.

Et je me trouve ridicule de "souffrir" pour ça, ridicule d'aller mal pour une "connerie" pareille.

J'en veux à ce qu'on appelle "l'amour". Et j'ai tendance à trouver ridicule tout ce qui s'y rapporte. Mais je ne sais pas si j'ai raison. J'ai l'impression que ces derniers temps, ça ne tourne pas rond dans ma tête. J'en veux à l'amour mais l'amour est en train de m'avoir.

Je fais quoi maintenant ?

Je ne supporte plus rien.

Qu'il sorte de ma vie.

28 mars 2011 à 18h35

Je n'ai pas de problème grave à proprement parler. Juste ce truc ridicule, ce truc là, qu'on appelle l'amour. Franchement, ça sert à quoi? C'est encore plus ridicule de penser comme je le fais à mon âge.

J. il me détruit petit à petit. Ce qui aurait pu être une heure agréable à été une heure de torture, de malaise, de ridicule. Je suis conne. Réellement conne. Je ne veux pas avoir affaire à l'amour, pas maintenant. Et pourtant... Mais putain, c'est même plus de l'amour, je l'admire ce c*n.

Je me disais qu'il faudrait un jour que je lui dise tout, par exemple s'il devait partir l'année prochaine. Mais non. Non. J'ai le sentiment qu'il ne comprendrai pas. J'ai le sentiment qu'il joue avec moi, aussi. Est ce qu'il me prend sincèrement pour une conne ?! Est ce qu'il est sincère quand il me parle, qu'il me dit des choses gentilles, qui me prend dans ses bras ou me fait des bisous?! Je ne sais pas, je ne sais plus. Je ne le supporte plus.

Peut être serait-il mieux qu'il parte, finalement.
Peut être que je devrais réellement penser à l'oublier, le rayer de ma vie. Chose impossible à faire tant que je le vois tous les jours, évidemment. Mais l'année prochaine... J'en ai marre de tenir, de subir et de ne rien pouvoir faire BORDEL.

Obsession, admiration, dénigrement.

28 mars 2011 à 19h09

Il est arrivé et m'a donné un sens, une raison. C'était mieux que d'être vide. C'était agréable. Puis ça s'est changé en mal. J'ai toujours le sens, et la raison, mais ils ont pris une trop grande place, une trop grande ampleur. Obsession, admiration, dénigrement. On est à peine faits pour être amis. Sans doute. La douleur est maintenant présente, et les joies du début se font de plus en plus rares, de plus en plus courtes et de plus en plus rapidement suivies par les mauvaises choses.

Et puis je suis conne. Conne de ne pas être fichue de lui parler davantage, de rire et de le faire rire. Conne d'être qui je suis. Peut on s'accepter sois même quand on n'aime pas qui l'on est ?!

Il faut que je m'éloigne de cet endroit. Tiendrais-je encore 2 ans ? Il me semble ne pas en avoir vraiment le choix ... Mais après?

If only...

4 mai 2011 à 19h26

Ce n'est "que" la fin d'une histoire... me direz vous. Mais une histoire particulière. Une histoire, avec laquelle j'ai grandis. Une histoire qui m'a emportée tellement loin d'ici, du réel, de la monotonie du quotidien... Je suis du genre à m'attacher à l'irréel, me fondre dans les histoires, comme si j'en faisais partie intégrante. Plus ça dure, plus je rentre dedans, plus c'est puissant. Et plus le retour à la réalité est difficile et douloureux. Pour certaines personnes cela peut paraître ridicule, mais moi, c'est comme ça que je le conçois. Harry Potter arrive à son terme. J'en ai envie de pleurer. Je n'ai finis que tout récemment (ce matin aux alentours d'1h, en fait) le dernier tome. Et j'ai bien moins pleuré que je ne l'aurais imaginé, mais maintenant, ça me reste en travers de la gorge. Il ne reste plus que la deuxième partie du film, dans 2 mois...

En fait, je déteste les fins. Pour tous les domaines, je suppose, mais davantage pour les histoires. Ces histoires qui m'emportent, me transportent dans des contrées lointaines... J'aime par dessus rêver, m'évader. Je n'aime pas le réel, je veux vivre dans l'irréel. Le fantastique, l'imaginaire, le rêve. J'envie les acteurs qui ont la possibilité de changer de vie, le temps d'un tournage. J'envie les auteurs et réalisateurs, qui ont la possibilité de créer des mondes, des univers, à leur guise. J'envie les gens qui ont le droit de vivre dans le rêve, l'irréel. Pourquoi ne pourrions-nous pas nous évader dans ces histoires ? Si seulement ...

On ne fait pas dans la facilité

6 juin 2011 à 21h12

Comme tout le monde, il m'arrive de m'extasier devant les belles personnes que l'on peut croiser dans la rue, au lycée, au travail etc.. Belles physiquement ou mentalement, ou les deux, ça n'a pas d'importance, il y a toujours des gens qui ne nous laissent pas indifférents. Je vais sans doute un peu loin déjà quand on sait que je parle juste des gens que l'on croise, généralement de parfaits inconnus. Mais c'est un peu ma nature, finalement, de tout faire d'une manière que l'on pourrait qualifier de... "passionnée". Disons que je m'emporte très vite.

Et là, récemment (en effet ça vient tout juste d'hier) j'ai vu quelqu'un. Quelqu'un qui ne m'a pas laissée de marbre. Les circonstances de cette "rencontre" sont assez.. ridicules, étant donné que je n'ai vu cette personne que sur internet, en fait. Je suis tombée un peu par hasard sur une page personnelle et j'ai commencé à la parcourir, avec ce délicieux sentiment d'entrer dans la vie de quelqu'un d'autre (attention, je ne vois pas ça dans le sens "j'aime me mêler des affaires des autres" mais juste le fait que j'aime "voir les choses d'autre point de vue", je ne sais pas vraiment l'expliquer, mais c'est comme ça). J'ai donc vu quelques photos, quelques intérêts etc.. Et j'ai un peu buté sur tout ça. Bêtement sans doute, j'y ai repensé. Peut être cette personne m'a interpellée parce qu'il ressemble un peu physiquement et probablement moralement à mon cher J. dont je parle énormément dans mes écris ici (c'est un peu à cause de lui que j'ai ouvert ce journal, en fait). Il y a même très certainement un lien à faire avec mon J. bien que cette nouvelle personne, que j'appellerai S me paraisse différent dans le sens plus accessible, même s'il est pourtant bien plus éloigné... Ha, j'avais presque envie d'entrer en contact avec lui, mais je n'ai pas osé. J'aurai l'impression de passer pour une psychopathe, surtout. C'est dommage. Cette personne m'intéresse vraiment.

Extraversion

7 juin 2011 à 20h25

Outre la nouvelle personne de S, j'ai encore et toujours les mêmes genres de ' problèmes ' avec J. Cette ridicule difficulté à lui parler, à rire aussi facilement que lui etc.. (mais en fait j'ai ces difficultés avec la plus part des gens que je ne connais pas, pas assez ou à côté desquels je me sens -débilement- "inférieure"). Je n'ai jamais eu de véritable confiance en moi, et même si j'essaie de travailler là dessus depuis un moment, j'ai l'impression de stagner au même niveau. Je veux m'extravertir davantage, davantage respirer la joie de vivre également. On a tendance à me prendre pour une dépressive coincée parce que j'ai du mal à être réellement moi-même et montrer que je suis heureuse.
Encore une fois ridiculement, il n'y a qu'avec les personnes avec lesquelles je me sens ou égale ou 'supérieure' (je n'aime pas cette notion d'infériorité ou supériorité entre les gens, mais c'est ce qui définis mieux ce que je veux dire), que j'arrive à être plus ou moins moi même et à m'affirmer davantage.

N'y a t il aucune solution à ça ?!
J'aimerais tellement pouvoir me lâcher, comme J., comme beaucoup de monde autour de moi... trouver que dire, rire, faire rire, etc..

Rien d'extraordinaire

8 juin 2011 à 20h29

Ah J. J, J, J et encore J. Oui bon enfin voilà quoi.

Toute l'après midi il était à 2 mètres de moi et je suis restée de mon côté avec une amie. C'est triste, quand même. Enfin bon. Par ailleurs, il ne m'a pas dis bonjour aujourd'hui, mais ça, ce sont des détails auxquels on ne doit pas attacher trop d'importance. Juste que le bisou et/ou câlin du début de journée, ça fait toujours plaisir, et un bien fou.

A part ça, la journée n'a rien eu d'extraordinaire.
Ah, j'ai eu une nouvelle fois quelques exemples de mon abominable manque de répartie... aah que je suis ridicule dans ces moments là! J'aimerai tant avoir plus de répartie.

Bref, il n'y a rien de plus à dire. Demain soir ce sera la dernière représentation de théâtre, mon euphorie reviendra peut être comme la dernière fois...

Ultime jour

10 juin 2011 à 19h19

Voilà. Ultime jour de cours. Enfin, il y en a encore 2, mais pas pour J, qui part en stage. Donc ultimes câlins et bisous de cette année scolaire. J'ai été surprise de le voir me prendre dans ses bras et me serrer très fort, en disant qu'on ne se reverrait pas avant un certain moment. Puis dans la fin de journée mon ultime bisou et une sorte de câlin. J'ai presque eu les larmes aux yeux en le voyant s'en aller. Je lui ai dis que je voulais refaire des shootings et que pourquoi pas on pourrait tenter de se voir pendant les vacances pour ça... mais je ne saurais pas déchiffrer son degré d'envie. Il n'avait pas l'air de le vouloir tant que ça même s'il avait quand même l'air peiné qu'on ne se revoie pas avant un bon moment. Je le reverrai à la soirée dans deux semaines sinon, mais à part ça... Bref on verra.

Cette fin d'année me plombe le moral cela dit. Sévèrement. Après il ne restera plus qu'une année et ça m'embête profondément. Je ne veux pas m'en aller et perdre tout le monde (surtout J je dois l'avouer mais pas que). J'ai l'impression que ma vie va littéralement s'arrêter après le lycée. Limite je voudrai bien rater les épreuves de bac de l'année prochaine et rester une année de plus (il manquera une bonne partie du monde mais bon, il y aurait toujours J). Cela dit, bon, je vais déjà suffisamment rater ma vie après le bac, autant que j'ai au moins mon bac du premier coup.

  • long soupir*

Lendemain de soirée

25 juin 2011 à 16h31

Mais f*ck quoi ! Cette soirée ! J'ai l'impression que je viens de dormir une vie entière. Et que hier soir est très loin... j'ai même presque l'impression que ce n'était qu'un rêve. Et pourtant, c'était bel et bien réel. Et Dieu que c'était bon. En arrivant, je n'aurais pas songé que les choses allaient prendre cette tournure, j'ai donc été agréablement surprise, et pour une fois, j'ai su en profiter sans avoir à me dire de profiter parce que ça ne va pas durer. J. Oui, c'est encore J. Au début de la soirée, c'était pas spectaculaire, limite chiant, trop de "petits groupes". Et puis il y a eu ce moment où H. m'a dis que J. avait de la vodka dans sa tente et qu'il m'y a emmenée. On est resté parler très longtemps, on a parlé comme jamais on n'avait parlé. De choses et d'autres, et surtout de choses un peu personnelles, il connait une partie de ma vie sentimentale (grande joie) et moi une partie de la sienne (mais je ne lui ai pas parlé de moi par rapport à lui, ça me surprend presque, parce que je sais que j'aurais pu le faire en cet instant, et surtout, dans cet état). Et c'était agréable. Cela faisait longtemps que je voulais une conversation de ce genre avec lui. A partir de ce moment là, on ne s'est plus vraiment lâchés, on est resté ensembles toute la soirée, et même, jusqu'au matin à vrai dire. Il y a eu plusieurs "excursions nocturnes", avec grandes conversations. Puis, je ne sais plus trop pourquoi il a voulu retourner à la tente, un mec l'a un peu fait chié mais a finis par s'en aller, et moi je suis restée. Au final, on a dormis ensemble. Il me tenait contre lui toute la nuit. Il m'a murmuré quelque chose du genre que l'on s'était ouvert l'un à l'autre et qu'en gros c'était cool. Et dieu que ses bras me manquent déjà. Si je ne le vois pas pendant les vacances, je vais décéder. Et il y a peu de chances que l'on se voie. M'enfin, on verra.

La soirée était en l'honneur de notre petite K. qui s'en va très bientôt. Et ça va être un vide atroce. Elle va me manquer, elle va nous manquer. K. ce n'était plus juste "la correspondante", c'est devenu K. notre amie. Et je ne réalise pas encore qu'elle s'en aller, qu'à la rentrée prochaine je ne la verrai plus.

C'est un peu l'instant déprime là. Sur le coup, j'ai toujours l'alcool joyeux, mais le lendemain, je n'ai jamais eu de grosse gueule de bois, surtout, je n'ai jamais vomis à cause de l'alcool etc.. moi c'est plus mental je pense. Il faut dire qu'il se passe toujours des trucs invraisemblables dans ce genre de soirée. J'ai été agréable surprise par la tournure des choses, et j'espère surtout que ça va m'aider à être davantage moi en la présence de J. en particulier, mais aussi avec les gens que je ne connais pas bien en général. D'ailleurs je me suis aussi un peu rapprochée de H. et comme on sera dans la même classe l'année prochaine, j'espère que ça va continuer. J'aimerai la connaitre mieux.

Il va me falloir un certain temps pour revenir "à la normale".

Solitude puissance 10

25 juin 2011 à 22h16

Et maintenant, la solitude s'empare de moi. C'est atroce... un lendemain de soirée c'est jamais très joyeux mais là.. Dire qu'hier, à cette heure, la soirée commençait, on était tous ensemble, on s'éclatait et, surtout, je commençais à "partir" et n'allais pas tarder à passer les meilleurs moments avec J. C'était vraiment... exaltant! Et là, je suis chez moi, seule et je le digère plutôt mal. D'autant plus que c'était la dernière fois avant un petit moment que l'on était tous ensemble, les grandes vacances arrivent et après... haaa non, là, ça ne va pas du tout. Je ne supporte pas cette solitude. Je veux les revoir, tous, revenir à hier, que ça dure, encore et encore ! Les personnes à qui je veux parler ne me répondent même pas, je suis totalement seule chez moi (si on exclu le chien) et sincèrement je ne le supporte pas, pas après une soirée comme celle ci, et pas dans ce contexte (fin d'année scolaire, vacances..). Malgré les centaines de bisous, de câlin et autres gestes de J. je n'avais jamais été aussi proche de lui que ce soir là, je n'avais jamais passé autant de temps en sa compagnie et surtout jamais été aussi ouverte en sa compagnie. J'ai presque passé la soirée dans ses bras bordel ! Je fais quoi maintenant, seule chez moi, à me morfondre ? ça ne va pas du tout.

Il y a aussi le fait que, même si nous étions tous deux complètement faits, nous restions plutôt lucides et parlions très sérieusement, des choses dont j'ai du mal à parler ouvertement d'ordinaire. Et cela m'a permis de savoir ce que je veux savoir depuis si longtemps, ce qu'il pense réellement de moi. Et d'après ce qu'il m'a dis, c'est plutôt positif, mais maintenant, il se passe quoi ? Maintenant qu'on s'est "ouverts l'un à l'autre" comme il disait, il se passe quoi ?

Non, je ne me trouverai pas "quelqu'un".

1 juillet 2011 à 20h13

Non mais c'est une blague ?! Voilà que J. s'acharne à me faire penser que je me mens à moi-même et à vouloir que je me trouve quelqu'un. Je ne le comprends pas sur ces points. Pourquoi s'acharner sur moi ?! Pourquoi là dessus, surtout ? J'aimerais comprendre. J'aimerais savoir. Au début, c'était marrant, ça en devient presque agaçant. Pourquoi ne me parle-t-il pas directement ? Pourquoi ne m'explique-t-il pas ses "motivations" ? Ais-je l'air si malheureuse ? De toute façon, pourquoi l'amour me rendrait plus heureuse ? Je vis très bien sans, l'amour de mes amis me suffit. Alors qu'on me laisse vivre comme j'en ai envie. Qu'importe si je mens, si je suis hypocrite, si je fais semblant ? Si je supporte ça, ne m'enfonce pas ce poignard dans le ventre, et ne brise pas mon équilibre fragile.

Enfin, bref.

4 juillet 2011 à 22h47

"Enfin bref", c'est ce qu'on dis quand il n'y a plus rien à ajouter. Quand on estime que tout est clair (même si ça ne l'est pas) et qu'il faut en rester là. C'est peut être une simple impression, un accès de paranoïa comme il m'en arrive souvent, mais j'ai le sentiment qu'on ne sait plus se parler. Je fais des efforts.. je sais que je ne suis pas toujours de très bonne conversation, que j'ai parfois du mal. Mais avec lui, non, jamais je n'ai eu ce genre de problème, sauf peut être la première fois où l'on s'est parlé au téléphone. Ou encore ces fois ou je ne voulais simplement pas parler. Mais là, je fais des efforts, j'essaie de lancer des sujets, j'essaie de le faire parler. Mais rien. J'ai cette sale impression qu'il ne se soucie pas de ce que je raconte, qu'il ne prend plus plaisir à me parler. C'est comme si, je lui avais été utile à cette époque où il était perdu, où il se sentait seul et où il ne pouvait parler à personne de ce dont il m'a parlé, et que maintenant, c'était finis, il allait mieux, il n'avait plus besoin de moi. C'est ça l'amitié ? On se réconforte dans notre misère, puis quand tout va mieux, on s'écarte, on part vers de nouveaux horizons ? Je ne pensais pas. Mais certainement je m'emballe, j'abuse, j'en rajoute, j'hyperbolise, je modifie. Mais c'est la sensation qu'il me laisse. Lui que je considère comme mon meilleur ami, et qui doit bien être la personne que j'aime le plus actuellement.

Les choses et les gens changent, mais je ne veux pas croire que cela puisse changer en ce que je m'imagine. Au final, c'est quoi le changement ? Je ne comprends pas bien. On dit que tout change, que rien n'est constant, mais, en est-il pareil pour la personnalité ? la façon d'être ? de penser ? en clair, pour l'homme ? Un homme peut-il changer ? Si ce changement est volontaire, n'est-ce pas une dépersonnalisation ? En clair, peut on changer, tout en restant sois-même ?

Je me pose ces questions, parce que j'aimerai changer. Des tas de choses en moi, qui ne me conviennent pas.

Horrifiée.

9 juillet 2011 à 22h38

Horrifiée. Je suis horrifiée de voir à quel point mes parents me connaissent peu. C'est une idée affreuse que de se rendre compte que, bien qu'on à beau vivre avec eux depuis tant d'année, qu'on à beau avoir été élevé par eux, qu'on à partagé des tonnes de choses, au final, ils ne nous connaissent pas. Ils savent à peine ce que j'aime, ils ne savent absolument pas qui je suis. Ils me prennent pour quelqu'un de tout à fait différent. J'ai toujours l'impression qu'ils se comportent de façon ridicule face à moi, l'impression qu'ils me parlent comme si j'avais encore 5 ans, un âge où n'a pas encore formé sa personnalité. Je suis bien plus âgée. Ma personnalité n'est peut être pas encore complète, mais elle est bien forgée tout de même. Eux ne le savent pas. Eux ne la connaissent pas. Et c'est un immonde sentiment que de le savoir. Je leur en veux. Pour ça et d'autres choses. Ils sont horribles.

Et j'ai encore du mal à respirer.

Pourquoi ça à du tant changer ?

9 septembre 2011 à 20h29

Quelle horrible reprise des cours. En fait, j'étais bien en ermite chez moi. Les choses ont tellement déjà trop changé. Je ne comprends pas vraiment pourquoi d'ailleurs. Je suppose que l'année précédente était trop intéressante, trop riche, trop belle, pour que celle-ci soit bonne. Et puis ce J. Je savais bien que tout ça me retomberait dessus quand je le reverrais. J'ai aussi la sale impression que cette nouvelle année va se dérouler d'une lenteur abominable, comme si elle allait prendre la durée de deux années. Histoire de nourrir le supplice le plus longtemps possible. Une nouvelle fois, ça ne va pas.

Ça a été trop superbe, ça doit forcément redevenir minable.

11 septembre 2011 à 18h07

Oui, c'est sans doute comme je disais. L'année précédente à été trop fabuleuse, trop superbe, et donc celle ci qui débute, se doit d'être minable, lamentable, longue et tuante. Je le sais tellement que j'en ai même rêvé, de l'année passée. Je suppose que c'est une bonne preuve que c'est un temps d'ores et déjà révolu. En tout cas cette première semaine ne m'a rien donné de bon. Je n'en peux déjà plus vraiment, mais c'est surtout mentalement.

Et puis J. je le verrais encore moins. On devait d'ailleurs se voir pendant les vacances et finalement on n'a pas pu. Un peu de ma faute d'ailleurs.

Tout me donne cette impression que cette année, on m'a enlevé à peu près tout ce à quoi je portais un intérêt particulier. Entre autre le théâtre, certaines personnes, et le comportement de ces personnes.. et bien d'autres choses que je ne saurais vraiment expliquer.

Suis-je supposée tenir dans ces conditions ?!

S'il y a une solution miracle qu'on me la donne. D'ailleurs, les 'problèmes' de l'année passée eux en tout cas sont toujours là, ils sont même probablement amplifiés (comme la difficulté à parler facilement, ouvertement avec les autres que je les connaisse ou pas). La grand joie quoi.

Comment peut on négliger les gens à ce point ?!

21 septembre 2011 à 17h28

C'est vrai que j'aime tellement qu'on me prenne pour une conne à ce point là. Je devais passer l'après-midi avec une amie, j'avais besoin de lui parler, de J entre autre, et puis bref de passer du temps avec elle aussi parce que cela fait un moment qu'on ne le peux plus vraiment. Lundi dernier on devait déjà le faire mais elle avait une raison valable pour que finalement ça ne se fasse pas. Aujourd'hui, en revanche, mademoiselle a trouvé le moyen de sortir, sans même me prévenir ! Je l'ai extrêmement mal pris, d'autant plus que la seule excuse minable qu'elle m'a sortis c'était qu'elle avait oublié. Je ne tolère absolument pas ça. Je ne vois pas comment elle aurait pu oublier d'ailleurs, parce que je lui en ai reparlé plusieurs fois hier soir. Et puis merde quoi, elle savait très bien que ça ne va pas du tout, que j'avais besoin de lui parler, que je ne peux pas parler de ça avec n'importe qui. Je lui en veux vraiment pour ça. Elle est d'une négligence monstrueuse, et je découvre aujourd'hui qu'elle néglige également ses amis. Je serais prévenue. On ne peut compter sur personne, en tout cas pas toujours sur ceux qu'on pensait.

Néanmoins ça m'aura permis de passer un peu de temps avec J chose que je n'avais pas pu non plus depuis bien longtemps, mais qui ne m'aidera pas forcément. Sur le coup évidemment ça fait du bien, mais en même temps ça fait très mal. Et je me demande toujours s'il ne soupçonne pas des choses. Et je me demande aussi toujours ce qu'il peut bien penser de moi, bien qu'il me l'ai dis plus ou moins clairement, à la soirée avant les vacances.

Bref, je suis vexée, frustrée, déprimée. Cette histoire m'a juste saoulée. Et il y a de fortes chances que je ne sois même pas capable de montrer mon mécontentement en face d'elle, si je m'énerve je vais probablement pleurer, parce que l'énervement me fait toujours pleurer, peu importe son intensité et je n'ai pas envie de ça. Je n'ai pas non plus envie de laisser passer ça même s'il y a des chances que j'ai du mal à ne pas me laisser attendrir.

Et je me sens très mal à cause de J. Ces petites attentions auxquelles je n'avais pas eu le droit depuis un certain moment, évidemment que ça m'a fait plaisir, que ça m'a fait du bien aussi, un peu remonté le moral. Mais c'est comme les montagnes russes, c'est toujours comme ça, on atteint des sommets de satisfaction puis on retombe en chute libre, on plonge alors dans des abysses de souffrance, parfois de mépris. J'aimerais que les choses changent tout en ne le voulant pas. Mais ça fait un an que ça dure. Je vais tenir deux ans ? Et après ?

Un an désormais. Qu'en sera-t-il après deux ans ?

22 septembre 2011 à 18h27

Cela va bientôt faire un an que je le connais. Et bientôt un an que j'alterne entre satisfaction et grosses déprimes à cause de lui. Un an que je suis incapable de m'intéresser à quelqu'un d'autre. Un an qu'il rythme mes humeurs.

Et je me dis qu'il faudra sans doute que je lui dise, un jour. Peut être que je devrais le faire maintenant. J'ai envie, quelque part de le faire, de savoir ce qu'il en pensera, ce qu'il en dira, et en même temps j'en ai très peur. De toute façon il n'y pourra rien, et moi non plus. J'ai décidé que je lui dirais coûte que coûte. Quand, c'est une autre histoire.

Mais je suis dans cette période où je le supporte difficilement. Pendant un temps, depuis la reprise des cours en fait j'avais plutôt tendance à le mépriser. Là c'est tout l'inverse, et c'est finalement peut être plus douloureux que de lui en vouloir, en un sens. Lui en vouloir de toute façon c'est ridicule, ce n'est pas de sa faute, et il n'y peut absolument rien. Je reste donc dans cette affreuse impasse, coincée pour encore 9 ou 10 mois. Et je me demande ce que ça fera, après. A la fin de cette année. On perdra sûrement contact ? Je n'espère pas ça, même si c'est l'unique moyen pour me faire l'oublier. Comme je suis actuellement, je ressent le besoin d'avoir besoin de lui. Quand on ressent quelque chose on se sent vivant, quand on ne ressent rien pour personne, on se sent mort, fade.

Totale frustration de ne pouvoir que subir sans rien pouvoir faire pour changer quoi que ce soit.

Situation cul-de-sac

23 septembre 2011 à 18h44

Bizarrement, ça recommence, exactement comme il y a un an. Stress, boule au ventre, nausées, tout ça me revient d'un coup. C'est comme si j'avais été programmée pour ressentir les même choses que l'an passé à la même période, même si tout est différent. Je suppose tout cela lié à J. puisque c'était le cas la première fois.

Il tourmente encore mes pensées, j'ai parfois du mal à me concentrer sur autre chose. Quand tout cela va-t-il cesser ? Comment voulez-vous que je tienne encore ?

Je ne veux plus rien ressentir tout en ne voulant pas ne plus rien ressentir, comme je l'ai dis plusieurs fois déjà. Le plus frustrant c'est l'impuissance face à tout ça. Je ne peux rien faire pour changer quoi que ce soit. Je pourrais lui en parler mais rien n'indique que ça change les choses positivement de toute façon. Non, c'est bête de toute façon de penser à ça, il n'y a AUCUNE issue positive possible. Dans tous les cas, je suis coincée. Dead end.

C'est un comportement ridicule, mais c'est marrant.

1 octobre 2011 à 17h29

Quatre en vingt minutes entre cinq personnes sous un soleil de plomb. La tête me tournait. C'était agréable. Et puis il y avait J.

Je veux être un légume.

6 octobre 2011 à 20h12

Ce n'est pas franchement l'éclate ces derniers jours. En ce moment je n'ai envie de rien, de rien faire, de ne voir personne. Je veux rester végéter chez moi, devant des livres, des films ou des séries. Tout cela en grande partie à cause de J, évidemment. D'ailleurs hier je me suis fourrée dans un petit pétrin duquel j'ai réussis à me sortir sans trop de soucis, mais sur le coup j'ai eu un peu peur. En fait, je me suis retrouvée à parler à J de mon 'problème principal', sauf que ce 'problème' est bien sûr lui. J'ai réussi à ne pas être obligée de lui avouer tout ça. Au final je lui ai dis en gros que c'était de simples et ridicules problèmes de coeur et que je n'avais pas spécialement envie d'en parler. Quand je me sens comme maintenant l'envie me brûle pourtant de tout lui dire, que je puisse délaisser une partie du fardeau. Mais dans le même temps j'ai tellement peur de ce qu'il en adviendra. Et j'avoue me trouver encore plus ridicule de lui avouer ça après avoir presque commencer à lui en parler en me confiant à lui.

Je ne veux pas que ça continue et je ne veux pas que ça s'arrête.

Encore et toujours insupportable.

12 octobre 2011 à 17h03

Oui c'est insupportable, je le dis et le redis. Je passe pour une dépressive parce qu'en ce moment je n'arrive pas à être de bonne humeur plus d'une demi-journée. Il y a forcément un moment où je vais commencer à tirer la gueule, la plus part du temps sans même savoir tout à fait pourquoi. Même si J. tient très probablement une grande part là dedans. L'ennuis c'est que je n'y peux rien. J'ai encore et toujours la folle envie de tout lui raconter, c'est tout ce que je peux y faire en fait (donc je ne peux pas dire que je n'y peux rien), mais j'ai bien peur que ça ne m'apporte pas grand chose. Une part de soulagement, le temps de 1 tiers de seconde on va dire. Après ce sera une grosse gêne. Et ensuite je ne sais pas. Je sais en revanche que la situation actuelle est pire que pénible. Et que j'aimerai bien retrouver la bonne humeur, la joie. Actuellement j'ai juste envie d'assassiner tout le monde. Ou juste moi-même.

MAIS BON DIEU JE N'EN PEUX PLUS.

Le dire ?

19 octobre 2011 à 14h10

Etant donné que ça commence à me ronger fortement, il me semble que je me rapproche inéluctablement du moment où je vais (je pourrais dire "où je devrais" mais ce n'est en fait en rien une obligation, c'est un choix) lui dire le pourquoi du comment, à ce J. Ce J. qui me pourrit considérablement l'existence tout en la rendant fabuleuse à la fois. Il que j'ai un problème dans le genre. Je pourrais lui dire que c'est lui le problème.. tout en faisant en sorte de ne pas non plus le mettre en cause, je veux dire que oui c'est à cause de lui mais il n'en n'est pas réellement responsable, en tout cas il ne l'est pas volontairement. Il est juste là et c'est juste tombé sur moi. Et ni lui ni moi n'y pouvons quoi que ce soit. Du moins je ne vois pas quoi. Mais il faut impérativement que je lui dise. Je ne sais pas vraiment pourquoi j'y tiens tant, mais c'est comme ça. Je veux qu'il sache, et il saura. Tôt ou tard, mais peut être que le plus tôt sera le mieux.

A bout, encore et toujours.

20 octobre 2011 à 19h20

Je me sens totalement à bout. Partiellement à cause de J., partiellement à cause de tout le travail à faire, particulièrement ce satané commentaire de philosophie que je n'arrive absolument pas à faire. Je n'ai jamais été très douée avec les commentaires de textes et dissertations, mais jamais je n'avais eu autant de difficultés sur un sujet, je n'y arrive simplement pas. Je comprends tout à fait le texte, mais je suis incapable de le développer et l'expliquer correctement. J'ai l'impression que je vais exploser. J'ai beau essayer, j'ai beau m'être concentrée sur le sujet pendant des heures et des heures, rien, rien, rien, je n'arrive à rien et je suis un peu littéralement désespérée. C'est évidemment demain que je dois le rendre et je n'ai que mon introduction et un vague début de développement. J'ai envie de pleurer et de crier tellement je n'en peux plus. Je ne suis pourtant pas plus idiote qu'un autre, non ?!

Repos ~

21 octobre 2011 à 18h17

Enfin du repos. Les vacances débutent. J'ai rendu mon commentaire non-terminé et j'ai peur de la note qu'il va me rapporter. J. me tourmente encore et toujours. Je ne devrais pas le voir pendant les vacances, peut être vais-je réussir à ne plus y penser, mais ça me retombera encore puissance 10 sur le coeur à la reprise des cours. Cela dit ça me soulagera, le temps d'une petite semaine.

Je n'ai vraiment pas grand chose à écrire, je suis claquée et dans état plutôt neutre.

Wanna live in another time ~

23 octobre 2011 à 21h51

Être avec quelqu'un qu'on n'aime pas, et être quand même "heureux", se sentir bien, rien attendre de plus. Je me demande comment cela peut-il être possible.. Peut être était-ce aussi différent à cette époque. Oui, en fait tout était différent à cette époque. Même l'amour était plus vrai, plus fabuleux, plus réel. On se mariait avec des gens qu'on n'aimait pas et on en aimait d'autres en secret. On en souffrait et en même temps, c'était d'une dimension cent fois plus fantastique que ce qu'on connaît de nos jours. J'aimerais tellement être née un siècle plus tôt. Peut-être ne sont-ce que le cinéma et les histoires qui me font idéaliser les temps passés, mais je les trouve tellement plus beaux et plus attrayants. Je donnerai n'importe quoi pour remonter le temps, quitter ce XXIème siècle abject, et m'émerveiller de ce qui deviendrait mon présent.

Vacances = Oubli > Vacances = Repos Sentimental

24 octobre 2011 à 18h38

Je n'ai pas envie de reprendre les cours. Ça ne fait que trois jours que les vacances ont débuté mais je pense déjà à la fin. Parce que je n'ai pas envie de revoir J. et de rechuter dans la déprime, parce que j'ai peur de ne pas avoir mon Bac quand je vois les notes minables que je me traîne et surtout quand je me rends compte que ces mauvaises notes ne sont pas dues à un manque de travail mais à de réelles difficultés, difficultés que je n'avais encore jamais eues aussi élevées. Ça m'inquiète énormément. Aussi parce que j'ai envie d'être un peu plus libre, de terminer le lycée et ne pas avoir a y passer encore un an. Mentalement je ne le supporterai pas. Même si je n'ai pas de réelle idée de ce que je veux faire, je sais au moins que je veux aller à l'étranger, pourquoi pas prendre une année sabbatique pour travailler et améliorer mon anglais.

Dans tous les cas, je souhaite que cette année se termine le plus vite possible, que j'ai mon bac, même si c'est de justesse et que je retrouve une certaine liberté. J'ai besoin de me libérer tant de J. que du lycée simplement. Et pour ce qui est de J. je sais que le seul moyen de m'en "débarrasser" c'est de ne plus le voir. Quand je suis en dehors du lycée et surtout en dehors des périodes de cours, ça me paraît tout à fait normal et surtout tout à fait envisageable, ne plus le voir pour l'oublier petit à petit, mais quand je suis au lycée, que je sais qu'il est là, pas loin, même si je ne le vois pas, et encore plus quand je le vois, cette idée me paraît soudainement insensée, inconcevable, ridicule. Mais je dois me sortir ça du crâne. Me convaincre, que je dois l'oublier. Mais je sais d'avance que c'est peine perdue si je le crois tous les jours. Ce qui me fait encore sept mois de peine. Parfois je me demande sincèrement si j'y survivrai. Espérons que oui.

Je sens bien en tout cas que les vacances, une fois de plus me calment, m'offrent un repos à la fois physique et mental. Mais elles me rendent aussi encore une fois quelque peu "asociale", mon souhait d'être un légume s’exauce, (et là je suis frustrée de ne pas me souvenir d'une expression que j'utilise souvent pourtant, pour définir mon état actuel)

L'odeur de l'hiver

29 octobre 2011 à 17h22

J'aime l'odeur de l'hiver. Celle du froid, des feuilles mortes et du vent frais. Il me je suffit de mettre le pied dehors pour ramasser le linge à sécher pour m'en rendre compte. J'ai l'impression de n'être pas vraiment sortie depuis des mois. Il faut dire que je reste enfermée depuis le début des vacances, il est vrai que j'avais besoin de calme, de confort et de chaleur, mais je me suis aussi rendue compte que de rester trop enfermée me rends peut être un peu plus irritable et colérique. J'ai envie de sortir, mais pas forcément de voir du monde. Pas le monde que je vois tous les jours en tout cas. Je devrais peut être faire une petite promenade dans ma belle campagne... je pourrais en profiter pour prendre des photos d'ailleurs, on a la chance d'avoir un peu de soleil malgré le froid. Je vais tâcher de sortir demain. Il le faut avant que je ne détruise ma maison ! Bien emmitouflée dans une écharpe et superposition d'une douzaine de pulls et de gilets je devrais bien pouvoir braver le froid ! (J'abuse, il ne fait pas si froid..)
C'est décidé, demain je sors !

Des projets qui s'évanouissent.

30 octobre 2011 à 15h05

Mon projet pour l'après-midi tombe à l'eau; pas de balade dans ma belle campagne, mes parents ayant décidé la même chose, et je n'ai aucune envie de les accompagner, autant faire comme si je n'avais pas l'intention de sortir... Mais j'ai besoin d'air frais bon dieu !

Pour ce qui est des projets que nous avions, avec une amie, pour ne pas passer nos vacances chez nous à s'ennuyer alors qu'on habite à environ 10 minutes de voiture l'une de l'autre, ça tombe à l'eau aussi. De même que ce qu'on pensait faire pour Halloween. Ça commence un peu à me gaver de toute façon, c'est toujours à moi de tout rappeler, toujours à moi de tout organiser. Bref, je vais passer un joyeux Halloween chez moi, avec mon chien, et ce sera très bien comme ça.

Je me sens nullité planétaire ce soir.

30 octobre 2011 à 18h31

J'écoute en boucle cette chanson depuis une ou deux heures, et elle me rend nostalgique. Elle me donne aussi cette salle impression d'être une bonne à rien, nulle en tout, aucun talent pour rien, aucune motivation pour rien... Je pense à la photographie, j'aime mais ce que je fais n'est pas à la hauteur. Je pense à l'écriture, j'essaie mais je ne poursuis jamais ce que je commence. Je pense au graphisme, j'en ai fais pendant si longtemps, j'ai même eu un niveau que j'ai trouvé plutôt bon à l'époque. Puis pour moult raisons tout cela s'est dégradé. Avec ce forum, sur lequel j'ai tout appris. Je ne saurais compter les années depuis que j'ai arrêté de le fréquenter, mais c'est avec ça que j'ai arrêté le graphisme. Maintenant j'ai l'impression de ne faire que des choses laides. Et pourtant j'adorais ça. J'ai eu envie d'y retourner, à plusieurs reprises, mais ça n'a mené à rien. J'ai rapidement lâché l'affaire. Je ne suis peut être bonne à rien. J'aimerais tellement m'y remettre pourtant... mais tant de mauvais souvenirs.

Je suis nostalgique, d'un peu tout en fait. Tout se mélange et quand j'écris ça n'a pas beaucoup de sens.

Je me sens nullité planétaire ce soir.

Soupirer.

2 novembre 2011 à 18h56

Un élan de méchanceté s'empare de moi. Pour une raison inconnue (enfin je pense) je n'ai pas envie d'être gentille, d'être agréable. J'en veux à quelqu'un ou quelque chose, et je ne sais évidemment pas qui ou quoi. (Sinon ce serait trop facile !)

Je suis blasée, fatiguée des gens que je côtoie tous les jours, fatiguée de ceux qui disent être mes amis. J'ai un grand besoin de changer d'air, de voir d'autres gens, de m'en aller d'ici. Je reprends les cours demain et j'ai l'impression que je ne vais pas y survivre, que je ne pourrais jamais surmonter cette année scolaire qui en deux mois m'a déjà bien abîmée. Je ne supporterai pas les hypocrites, les idiots, les gens simplement chiants, et encore moins lui, J. pendant encore sept ou huit mois. Je n'ai pas envie d'y retourner, je n'ai pas envie de les revoir. Je veux les oublier, faire comme si je ne les avais jamais connus. Est-ce cruel de ma part ? Et alors ? Qu'y puis-je ? C'est comme ça que je ressens les choses actuellement. Si je sens que c'est mieux pour moi, je ne sais pas si ça veut dire que ça l'est vraiment, mais c'est ce que je veux. Et je suis coincée ici pour quelques longs mois, avec à la clé ce satané Bac, que j'ai une peur bleue de rater. Je sais que je ne ferais rien sans le sacro-saint diplôme et je sais aussi qu'une année de plus dans ce lycée de malheur c'est la fin de moi.

Et je n'arrive plus à travailler, me concentrer, me motiver. C'est un stress qui me ronge de l'intérieur et bientôt je serais vide de tout.

Surprise et soulagement.

3 novembre 2011 à 20h17

Quel soulagement à propos de mon devoir que j'ai rendu non-fini tellement il m'a désespérée. Ma professeure de philosophie m'a dit qu'elle était déçue que je ne l'ai pas finis et elle ne comprenait pas pourquoi, parce que, disait-elle, mon analyse était fine et c'était un très bon commentaire en somme, et si je l'avais finis j'aurais pu avoir une très bonne note. Ça m'a avant tout totalement surprise ! J'étais persuadée d'avoir totalement raté l'explication du texte tant j'ai eu du mal à le faire, et je m'attendais vraiment à avoir bien moins que la moyenne, et finalement elle m'a dis que j'avais eu 12. J'ai été vraiment soulagée, elle a presque illuminé ma journée ! Je dis bien "presque", parce que ça reste une journée de cours et je ne me sens plus autant à mon aise au lycée que l'année passée. Heureusement que mes journées sont courtes. J'ai entraperçu J. deux ou trois fois. Je n'ai pas pu le quitter des yeux. Je m'étais pourtant jurée hier soir que je ne me laisserai pas avoir, que j'arrêterai enfin de me mettre dans d'ignobles états par sa faute (plutôt par ma propre faute, mais c'est toujours plus facile de rejeter la faute sur autrui n'est ce pas ?). Mais je sais d'avance que je ne pourrais sans doute jamais faire face à ça. Enfin, si bien sûr, j'ai trouvé la réponse à ma question "quand est ce que tout cela cessera ?", simplement quand je ne le verrai plus. J'étais plutôt tranquille sur ce point pendant les vacances, comme je l'avais prévu. J'ai un peu pensé à lui évidemment, mais ça ne m'a pas vraiment touchée. Alors je vais devoir tenir encore sept ou huit mois. Et il va falloir tout de même que je lui dise. Et je me suis promis de le faire, alors je le ferais, je le ferais quand je saurais que je suis prête à le faire.

En attendant, j'ai hâte qu'il y ai des représentations théâtrales au lycée. On m'a enlevé les représentations aux Théâtre, on ne m’enlèvera certainement celles des élèves. Ça me fera du bien, j'en suis certaine, et ce sera l'occasion de me détendre un peu. Ça me manque les pièces de théâtre.

C'est curieux.

7 novembre 2011 à 17h30

C'est bien curieux. Et le plus curieux c'est que je m'en doutais, comme si je le savais déjà quelque part dans ma tête, que ça arriverait et surtout que c'était arrivé. Je ne sais pas si j'en avais parlé, mais J. était en couple, et J. a salement lâché cette personne. Il a vraiment été odieux avec lui (lui = son amant). Et ce qui est encore plus curieux que le plus curieux, c'est que ça ne me choque pas. Comme si je savais déjà que J. n'était pas une personne toujours très agréable, et même une personne qui blesse volontiers les gens. Il s'est servit de H. (on va appeler H. cet amant) pour son plaisir personnel, sans l'once de réels sentiments, l'a trompé et s'est fait avoir. Il semblait paniquer paraît-il, (et il semblait paniquer encore davantage quant il a appris que leur rupture s'était sue par plusieurs personnes) et il n'a pas eu le choix que de tout avouer, mais comme pour se venger de cette faiblesse dont il a fait preuve, il a été réellement odieux avec H. lui disant qu'il n'était en gros avec lui que pour le c*l, qu'il ne l'aimait pas vraiment etc. Et ça ne me fait ni chaud ni froid. Comme si j'avais toujours su le genre de personne qu'il était. Et comme me disait H., J. joue un rôle quant il est avec beaucoup de monde, il ne montre que très rarement qui il est vraiment. Je ne sais même pas si je peux affirmer l'avoir vu tel qu'il est en réalité un jour.

C'est peut être un avantage de n'être jamais sûre de rien parfois, parce que dans la situation actuelle, ça ne me choque pas. Je l'ai peut être cerné la première fois que je lui ai parlé. Je ne sais pas. En tout cas ça ne me dégoûte même pas de lui, ça c'est un autre problème. Il n'est pas quelqu'un de bien, c'est certain. Cela dit, je me suis rendue compte que peut être mes sentiments à son égard commençaient à s'estomper, petit à petit. Je n'en suis pas certaine, mais j'en ai l'impression.

Une autre personne s'est comportée de façon odieuse, envers H. également, toujours pour cette même histoire. Une amie que l'année passée j'ai vraiment appréciée, R.. Elle se comporte hypocritement avec les gens. Et là elle l'a été avec H., quelque chose que cette fois j'ai vraiment trouvé "dégueulasse". Lui faire croire qu'elle ne prendrait pas partis puis dire à J. qu'elle prends partis de son côté. Je ne la comprends vraiment plus du tout. Elle quand il s'agit de J. plus rien n'existe, on croirait qu'elle dédie sa vie à servir les intérêts de J.. Elle commence un peu à me dégoûter. Je ne comprends pas pourquoi les gens deviennent si mauvais, tout à coup.

Hurler.

14 novembre 2011 à 21h34

Depuis la reprise des cours, après les vacances de la Toussaint, j'avais cette merveilleuse impression d'être en bonne ligne pour me détacher de J. et recommencer à "vivre normalement" si je puis dire. Malgré ce bien fou que cela pouvait m'apporter de ne plus être vide de sentiments, j'ai réussis à passer au dessus de ça et ne plus m'attendre à le voir partout, ne plus le chercher partout, ne plus vouloir le voir absolument, et toutes ces réactions ridicules qu'ont les personnes dans mon cas. Du moins, je le pensais. Aujourd'hui je me suis rendue compte que je me suis probablement réjouie un peu trop vite. L'apercevoir me fait toujours un peu le même effet. J'ai eu envie de le voir un peu plus. Et là je regarde ce film bidon que j'ai toujours refusé de regarder en entier tellement je le trouvais ridicule (très mauvaise adaptation d'un bon livre devenu horrible phénomène de mode) et l'histoire d'amour sur laquelle il se base me donne aussi cet effet que me donnent la plupart des histoires d'amour, ce sentiment d'être vide, d'un manque énorme, un trou béant à l'intérieur de mon corps et de ma tête. Et ce besoin ridicule, ce besoin que je refuse mais qui ne veut pas me quitter. Le simple besoin d'être aimée, de me sentir aimée. Mais je suis aimée, non ? il me semble que oui. Mais il y a toujours quelque chose qui manque. Seulement quoi ? Dans le fond je le sais sûrement, mais je ne veux plus de ça. Je.. je ne sais pas. Je ne veux plus ressentir ça, merde !

Haha. Non, je n'ai pas envie de rire, en fait.

16 novembre 2011 à 18h33

Je ne suis définitivement pas "débarrassée" de J. et je suppose que ma conclusion première, que tout n'ira mieux que quand je ne le verrais plus du tout, est la seule et unique échappatoire. Et je suis condamnée dans ces infernales montagnes russes, pour encore au moins environ 7 mois. C'est malheureux.

Sur le fait que je voulais tout lui dire, ça me prends encore par moments, mais depuis ce qu'il s'est passé récemment et sa "vraie nature montrée au grand jour mais dont je me doutais déjà, voire que je savais déjà dans le fond", je me dis que si ça se trouve, il s'en foutra totalement. Si ça se trouve, il s'en moquera. Si ça se trouve, il me fera encore plus de mal. Et la seule personne avec qui j'aurais pu parler de ça, mon amie R., et bien en fait je ne peux même pas lui en parler. Etant donné qu'elle a pris parti idiotement comme je le disais dans l'écrit où je parlais de cet évènement, je suis prête à parier que même dans cette situation, elle sera du côté de J. et m'en voudra peut être même de lui dire ce que je voudrais lui dire. Bref. Je finirais peut être quand même par lui en parler. Après tout, lui faire voir la vérité en face, ça ne lui fera pas de mal. Quoi que si, ça lui fera peut être un peu de mal, et au final ça me retombera sur la tronche, je pense. Mais bon, on verra ça plus tard de toute façon.

Petite idiote !

17 novembre 2011 à 17h12

Je ne comprends pas pourquoi ces films me dont ces effets indésirables. J'ai encore craqué hier. C'est atroce. Et je me suis rendue compte que mon meilleur ami n'a jamais été capable de me remonter le moral, ou ce genre de choses que font les amis, en fait. Il m'a littéralement dit ce qu'il ne fallait pas me dire hier, d'ailleurs. Et je l'ai plutôt mal pris, même si je savais que ce n'était pas vraiment sa faute. Et je me rends aussi compte que je suis ridicule. Ridicule à donner des conseils à des gens, des conseils que je ne suis même pas moi-même. Enfin, depuis plusieurs années et jusqu'ici, je suivais ce certain conseil, mais récemment j'ai re-craqué. Et ce petit morceau de miroir brisé m'a été plutôt utile. Mais je me sens idiote. Ce n'est pas de ma faute après tout, j'aimerais bien comprendre pourquoi, et comment la douleur physique peut-elle atténuer la douleur morale ? C'est étrange, je pense.

Je l'ai vu, J. aujourd'hui, et lui ai dis bonjour. Chose que je n'avais pas faite depuis le début de la semaine, ni la semaine dernière d'ailleurs et ni celle d'avant je crois bien. La phase de "haine" (ce n'est quand même pas si puissant, mais c'est le seul mot qui me vient) est donc bien présente maintenant. Et je suis donc certaine que je suis encore trop.. "attachée" et trop incapable de me détacher.

S'abandonner à son imagination.

20 novembre 2011 à 18h47

Cette imagination sur-dimensionnée me tuera. Il y a ces histoires qui me font me rendre compte à quel point la réalité est fade, sans intérêt, à quel point tout ça ne pourra jamais être vrai. Je n'aime pas ma réalité, ni la réalité en général. Ça ne me convient pas. Ça ne me suffit pas. Et je sais pourtant que je n'ai pas le choix, que je dois vivre comme ça et surtout ne pas m'abandonner à mes rêves. Mais comment le pourrais-je ? Mon imaginaire, mes rêves, les histoires, ce sont mes seuls échappatoires, les seuls endroits où je me sens bien, où je me sens moi. Je ne sais vraiment pas faire autrement, et aujourd'hui j'ai plus que jamais envie de lâcher prise, de me laisser tomber dans mon imagination, de me perdre dans les rêves, de m'abandonner à l'imaginaire. J'ai même dis à une amie (ce qui lui as probablement fait peur et s'interroger sur mon état mental) que quitte à finir internée dans un asile psychiatrique, si je peux me perdre dans mon imagination, ça me va. Je serais alors loin de la réalité qui m'afflige, et tout ira mieux. Je ne serais plus obligée de revenir dans le réel, sans doute ? C'est vrai quand y réfléchissant, c'est une pensée un peu effrayante. Je ne pense pas que l'on puisse souhaiter de se faire interner.. d'ailleurs je me demande si cela existe comme maladie mentale... mais c'était le cas... après tout, on peut absolument tout faire dans notre imagination, il suffit d'être créatif. Alors tout ce que je souhaite, tout ce dont je rêve, toutes les histoires qui me font rêver, tout pourrait devenir ma propre réalité. Ne serais-ce pas superbe ?

Aucun titre ne peut correspondre à ça.

4 décembre 2011 à 18h29

Je ne sais pas bien par où commencer, je n'ai pas écrit depuis plusieurs jours (semaines ?) et je ne sais pas bien non plus ce que j'ai envie de dire, même s'il semblerait que j'ai un tas de choses à déverser.

Hier, j'ai été en proie à une horrible crise de je ne sais pas bien quoi, de nerfs peut être ? Aucune idée. Toujours est il que je sens cette boule de haine et de colère en moi, elle s'est juste fissurée et j'ai eu la fabuleuse envie de détruire tout ce que j'avais sous la main et de hurler ma haine. Mais ma haine envers quoi ? Je ne sais pas exactement. Le déclencheur de la crise, c'était ma soeur en fait. Elle la superbe habitude de montrer aucune preuve de respect envers à peu près personne, et bien souvent envers moi. Et je ne sais pas, c'était comme la goutte d'eau qui fait déborder le vase, ma colère à débordé, j'ai éclaté. Ça a duré un bon moment, je ne sais pas dire combien de temps exactement 15, 20 minutes, peut être plus. Je sentais cette colère incontrôlable prendre le contrôle de mon corps et de mon esprit. C'était un sentiment horrible, et ce n'est pas la première fois que cela m'arrive.

La forme n'est pas au plus haut en ce moment, et j'ai l'impression de dire ça dans tous mes écrits, ce qui signifie que la forme n'est jamais au top, rarement à un niveau correct. Je devrais peut être m'en inquiéter ? En tout cas, en ce moment je suis plus que fatiguée H24 et c'est assez insupportable. Je dors suffisamment, je mange à peu près normalement et pourtant... je suis fatiguée de tout. Je n'ai de coeur à quasiment rien. Et comme d'habitude j'attends les vacances avec impatience, surtout pour me reposer, ne pas avoir à me lever à 5h tous les jours, être ne serait-ce qu'un peu moins crever, pouvoir faire ce que je veux quand j'en ai envie, ne pas me prendre la tête avec les cours. Et puis, ce sera Noël. J'ai hâte. Comme d'habitude depuis plusieurs années, je trouve notre sapin ridicule et laid, mais c'est pas grave, parce que c'est Noël.

Même au lycée j'arrive à faire abstraction de J. maintenant, à condition que je ne le vois pas. Sauf qu'évidemment je l'ai vu plus que d'ordinaire (l'ordinaire de la rentrée j'entends, tout est tellement différent de l'année passée) si l'on peut dire ça comme ça. Et c'était.. difficile en un sens. Je n'ai pas souffert des masses, ça m'a juste un peu plombé le moral. Et je ne sais pas bien pourquoi, ça m'a aussi bloquée dans mon élan pour lui dire toute la complexité du problème qui me trouble depuis plus d'un an maintenant.

Sinon, je me demande si je suis si différente des gens ou bien si je ne suis juste pas entourée des bonnes personnes (bonnes pour moi je veux dire). J'ai du mal à comprendre la nécessité qu'ont la plupart des gens à parler sans cesse, à combler les blancs, à être de fabuleuse humeur tous les jours de 8h à 18h, de rire tout le temps etc... parce que moi j'aime le silence parfois. Si je suis en présence de quelqu'un du genre que je viens de décrire, le silence devient forcément lourd et gênant. Mais je suis persuadée que si c'était en présence de quelqu'un comme moi, ce serait au contraire un silence agréable. J'aime le calme, surtout en ce moment, la solitude aussi sans doute, du coup. Parce que les gens ne semblent pas aimer le calme et le silence.

Fatigue, c'est le mot.

12 décembre 2011 à 19h18

Fatigue, fatigue, fatigue. Plus que quatre jours à tenir, demain sera la journée la plus longue et fatigante et après ça passera plus vite ! Du moins je l'espère, parce que je ne tiens plus.

Mercredi soir il y a représentations de théâtre ! Ça c'est une superbe nouvelle ! J'attendais avec impatience les premières représentations ! Trop longtemps que je n'ai pas vu de pièces, ça va me faire un bien fou je pense.

J. se remet à envahir mes pensées de temps en temps. Quoi que le mot envahir n'est pas le bon, disons qu'il fait de petites intrusions par ci, par là, en fait. Et c'est mal. Je me remet aussi parfois à vouloir l'apercevoir à tout prix. Je rechute un peu, en fait. Et je ne lui ai toujours rien dis, ça n'urge pas évidemment, mais bon, il va le falloir, le plus tôt sera le mieux je présume.

Et hum je n'ai pas grand chose à dire en fait, cet écrit est assez inutile, je n'avais même pas vraiment envie ni besoin d'écrire. Quoi que ce que j'ai envie d'écrire ce sont des histoires. J'ai toujours un tas d'idées mais je n'arrive jamais à les approfondir, elles restent plates, vides, je n'arrive pas à les mettre en forme correctement et ça me déçois un peu. Je suis trop défaitiste, en fait. Je sais que j'en suis capable !

Do I deserve it ?

13 décembre 2011 à 21h20

I just can't breathe anymore. Why can't you leave me alone ?

Je l'admire encore.

14 décembre 2011 à 22h30

J'avais ce pressentiment que quelque chose n'irait pas comme il faut, aujourd'hui. Il y avait représentations de théâtre ce soir, et il a fallut que je reste au lycée toute la journée, du coup, voilà la situation de départ. Seulement voilà...

Il y a quelques mois, j'aurais commencé ce paragraphe par "heureusement", aujourd'hui je choisis de le commencer par "malheureusement", une bonne partie de l'après-midi je l'ai passée avec (entre autre, pas seulement cette personne), le seul, l'unique, J. destructeur de moi-même. Je réussissais enfin à reprendre le cours de ma vie sans vie (littéralement c'est ça) et voilà que... que... que si une puissance supérieure (mais j'en doute) existe, elle ne m'aime pas, ou bien elle aime torturer nous autres pauvres humains. Tout cela m'a donc un peu achevée. Quoi que ce n'est pas quelque chose de.. vraiment brutal, de direct, ça se fait sur la longueur, une vraie forme de torture en fait en un sens, une petite entaille, et voilà que la douleur surgit et se disperse, lentement, à travers le corps tout entier, à travers l'esprit et l'âme aussi. D'autant plus qu'il n'est pas comme avant, vis à vis de moi. Il faut dire qu'on ne se voit plus du tout, et qu'on s'est je suppose du coup, bien écartés. Plus de contact, de câlins pour rien, presque même plus d'intérêt. C'est... dur. Très dur, en fait. Ces câlins en quelque sorte, servaient à panser les plaies. Il me soignait du mal qu'il m'infligeait lui-même. Il ne reste plus que le mal, et il amplifie, rapidement. Il jouait, lui aussi. Et tant de magnificence, de sublime, de fantastique n'a pu qu'accroître le mal. Et ce sentiment d'infériorité, de nullité qui me submerge. Je l'admire encore. Le cercle vicieux n'a pas voulu me laisser sortir, je n'ai pas encore eu la force d'abandonner cette ronde infernale. Continue-donc de me poignarder, de me taillader l'âme, jusqu'à ce qu'elle finisse en lambeaux et dégringole. Qu'y puis-je ?

Corrosif.

27 décembre 2011 à 23h07

Ça fascine, le Sublime. Mais ça vous agresse dans le dos. C'est vrai, le Sublime est corrosif. Il me ronge.

Ces vacances ne m'auront pas offert tout ce que j'attendais. Enfin si, mais je suis peut être allée trop loin. Trop loin dans ces rêves, dans cette imagination, dans cette admiration. Tout cela me ronge désormais.

Ce sentiment que je n'arriverais de toute façon jamais à rien.

Que je ne suis pas comme ces Êtres Parfaits qui suivent un chemin bordé d'or.

Que je ne saurais jamais me contenter de cette réalité.

Que je n'accomplirais pas ce dont je rêve.

Anéantie, je suis anéantie par cette imagination. Et je me donne des espoirs qui ne sont que des rêves, des rêves imaginaires.

Je cours à ma perte. J'aimerais tellement être autrement. Être quelqu'un d'autre. Être née ailleurs. Ou ne pas être née.

Grosse bourde.

1 janvier 2012 à 21h08

Merde. C'est le mot.

J'aurais peut être, finalement, mieux fait de rester chez moi hier soir, passer un réveillon comme l'année dernière (sans le calme, par contre), et je n'aurais jamais fait cette bourde. Trois sms à J. Trois sms que je n'aurais jamais dû envoyer. Trois sms que je n'aurais pas envoyés si j'étais restée ici, lucide surtout.

Ca m'énerve vraiment. Bien sûr je me suis promise de lui dire et tout ça, mais pas maintenant ! Pas maintenant bordel ! Et surtout pas comme ça.

Je ne sais pas quoi y faire maintenant. Lui demander d'oublier ? mais si je lui en parle il va justement s'en souvenir. Mais c'est dans son portable alors de toute façon il le remarquera bien.

Mais bon dieu ! Pourquoi est-ce arrivé ?

Je m'en veut atrocement.

Start afresh.

2 janvier 2012 à 13h57

Bon, aujourd'hui j'ai décidé que je me ressaisissais. On oublie ce qui a pu se passer, ce n'est pas la fin du monde et je refuse catégoriquement de me laisser anéantir aussi facilement. Je ne suis certes pas une dure à cuir, mais je choisis d'avoir un minimum de force et de me relever. Je vais aller jusque ce fichu bac et je l'aurais. Peu m'importe d'avoir des notes de folie, je vise la moyenne partout, le grand minimum, du moment que j'ai mon bac, ça ira. Après ça, même si je ne sais toujours pas tout à fait ce que je vais faire, en tout cas je serais plus ou moins libre et je pourrais commencer à vivre.

Le plus simple à faire pour tenir ces quelques mois ça va être déjà de mettre de côté ce qui ne m'apporte rien de bon. Cette soirée du nouvel an m'a, et je ne sais pas tout à fait pourquoi (ou du moins je m'efforce de l'oublier), simplement dégoûtée des soirées. Je ne me soucierai plus de ça. Je dois impérativement travailler maintenant. Première résolution, que je sais pertinemment que je ne réussirais pas vraiment à tenir, c'est celle de me mettre au travail une bonne fois pour toute. Faire mes devoirs, et surtout apporter un travail personnel plus efficace. J'ai des lacunes que je dois combler. Je dois m'en sortir. Je vais m'en sortir.
Et je vais aussi m'occuper de mon avenir, accessoirement. Mes rêves ne sont pas des plus accessibles, mais rien n'est impossible du moment qu'on ne baisse pas les bras dès le départ.

Ai-je une chance d'être sauvée ?

6 janvier 2012 à 21h33

Décidément, le train quotidien déraille beaucoup ces temps-ci.

Des tonnes de choses se bousculent. Et ce soir, plutôt soudainement je dois dire, comme d'habitude, je ne suis.. pas bien. Blasée, un poil déprimée, mais surtout très blasée oui. Il y a autre chose mais que je ne sais pas identifier.

J. comme d'habitude également, me tourmente en long en large en travers, de toutes les manières possibles en bref. Ces évènements du nouvel an en sont en grosse partie la cause. Et ces derniers messages échangés m'ont laissée perplexe et je meurs d'envie de lui demander ce qu'ils signifiaient exactement. Mais j'ai peur de ce qui risque de s'ensuivre. Ce qu'il me dira. Contrairement à avant les vacances, je l'ai croisé au moins une fois tous les jours et il ne m'a pas dit bonjour passivement, il avait toujours une parole à mon intention en plus. Maintenant évidemment il m'est fort difficile de mettre en oeuvre mes désirs d'oubli et de distance à creuser. Au contraire. Je redeviens un peu dépendante. C'est mal. Et c'est vraisemblablement ça que je n'arrivais pas à identifier il y a 3 minutes. C'est J. J. qui me ronge. Encore.

Il y a bien d'autres choses qui me perturbent, le bac blanc qui arrive, ce que je vais faire de ma vie, quel avenir puis-je bien avoir, vais-je survivre jusqu'à la fin de l'année et à la fin pure et simple... Mais je n'ai même pas envie de parler des autres choses qui me troublent. J. m'habite bien trop.

Comment pourrais-je m'en sortir ?
A chaque fois que les choses semblent s'arranger, un minuscule évènement à l'échelle d'un grain de poussière dérange l'équilibre instable à l'extrême et je m'effondre de nouveau entraînant dans ma chute mes faibles espoirs.

Can anyone save me ?

Travailler.

8 janvier 2012 à 19h14

Travailler. C'est vraisemblablement ce qu'une lycéenne en Terminale comme moi devrait faire, peut être pas durant tout son temps libre, mais un minimum tout de même. A ce stade des études, le travail personnel est primordial, surtout pour quelqu'un comme moi qui a de plus ou moins grosses lacunes et qui ne peut pas se concentrer plus de 10 minutes en cours.

J'ai la motivation. Je VEUX mon Bac. Pour rien au monde je ne passerais un an de plus ici et il n'est pas question que je poursuive ma route sans mon Bac. J'ai la motivation. Mais je n'arrive à rien. Le soir quand je rentre du lycée je suis plus que fatiguée, tout ce que je veux c'est me planter devant mon pc, ma télé ou un bon livre, ou même ne rien faire, juste penser. Le week-end j'ai envie de repos et je ne parviens pas à m'y mettre non plus. Je ne sais plus quoi faire. Le bac blanc est dans 2/3 semaines et je ne suis absolument pas prête.

Je désespère un peu, il FAUT que je travaille. C'est devenu impératif à ce stade de l'année. Comment pourrais-je m'en sortir ?

Passé, passé, passé, tu me ronges toi aussi.

9 janvier 2012 à 21h09

Autre résolution bonne à prendre; arrêter une bonne fois pour toute de se laisser submerger par les souvenirs passés, plus ou moins lointains. Après je tombe dans la nostalgie et ça ne m'apporte rien de bon, c'est déprimant. Ce sont bien souvent des instants que je regrette amèrement, des amis perdus, je me crée des manques dont je n'ai pas besoin. Mais je ne peux pas m'en empêcher après tout. Enfin je suppose, et quand bien même serait-ce possible, ce ne serait pas forcément la bonne solution. Il y a des choses que je ne veux pas oublier. J'en parlerai peut être ici plus tard, ce soir je n'ai pas vraiment le temps.

Bon sinon, je me suis dis que j'allais modifier un détail sur ce journal, désormais, je n'utiliserais plus de lettre seule pour désigner les gens dont je parle, je prends exemple sur beaucoup de monde d'ici et je vais attribuer un nouveau prénom aux gens dont je voudrais parler. Bon il faut par contre que je réfléchisse à quel nom puis-je donner à J. qui occupe bien les trois quarts de ce journal. (Après tout, c'est à cause de lui que je l'ai ouvert..) Cela dit ce sera plus pratique pour m'exprimer et sans doute aussi pour la compréhension dans la lecture.

Il faut que je m'accroche, les prochaines semaines vont être éprouvantes.

S'abandonner

13 janvier 2012 à 19h51

Bon, voilà, je me relaisse aller à m'abandonner à lui. J. (parce que finalement je n'ai pas envie de l'appeler autrement ici)

Je l'ai vu jouer une nouvelle fois l'autre soir. Au moment du salut il m'a adressé un sourire. Un magnifique sourire. Pas forcément du genre qu'on fait à tout le monde. Quoi que je me fais sûrement des idées, comme d'habitude.

Ce dont je suis certaine, c'est qu'il recommence à me retourner les entrailles. Cette boule au ventre insupportable que rien ne calme. En plus je n'ai plus d'homéopathie.

Il me fatigue à me répondre des choses aussi peu concrètes, aussi peu précises. Il tourne autour du pot et ne me facilite rien du tout. Et ça me tue.

Je ne savais même pas qu'on était Vendredi 13.

J'existe, vous ne le saviez pas ?

15 janvier 2012 à 15h03

Se rendront-ils un jour compte, à quel point ils me pourrissent la vie ?

C'est vrai que, comme je me lève à 2h demain, je n'ai pas du tout envie d'avoir un dimanche NORMAL, un dimanche CALME, sans PERSONNE, avec des repas à de heures NORMALES. ET DU SILENCE BON DIEU, DU SILEEEEEEEEEENCE.

Je ne supporte plus de vivre dans cette maison, je ne supporte plus ce manque de respect. J'EXISTE MERDE. Qu'est ce que je dois faire pour qu'on s'en rende compte ?!

Ils me poussent à bout.

Ils ne connaissent pas le respect.

Plus ça passe, plus je les hais.

Aujourd'hui je ne mangerais pas.

Et j'ai saigné.

Faiblesses et fatigues.

7 février 2012 à 18h46

Après une bien trop longue semaine (plus quelques jours) d'examens, me voilà libérée, et ça fait un bien fou. Je n'en pouvais franchement plus, là ça va un peu mieux, moins de surcharge. Les vacances arrivent et ça va me faire du bien, quoi que j'aurais beaucoup de boulot et le problème J. revient à la charge.

C'est tellement dur de résister qu'il y a des moments comme ça, particulièrement dans les moments de fatigue physique et/ou morale, où on choisit de se laisser aller au maigre réconfort de ces "mauvaises" pensées.

Il n'était pas là pendant un plus ou moins long moment. En fait c'était justement la semaine de mes examens, elle m'a parut tellement longue... comme si elle avait en fait duré trois semaines. Son absence s'en est d'avantage faite ressentir. Et là je le vois, hier, en sortant de mon ultime épreuve. Son visage magnifique me transperce et me revoilà la tête dans la gueule du serpent. Merde. Pourquoi suis-je si faible ?

Dur.

8 février 2012 à 17h41

N'ayant absolument pas la force de résister, je me laisse avoir encore une fois, comme je disais dans mon dernier écrit.

Et cet être cristallisé inconsciemment dans mon esprit, il a beau savoir, il fait comme si de rien n'était, peut être simplement qu'il n'y pense pas. Maintenant que je suis rentrée ça me ronge de nouveau.

Il n'y a tellement rien à y faire. Je ne trouve plus personne à qui en parler, de toute façon je radote, je me répète sans cesse, alors j'ai peur de les ennuyer. Je suis certaine de le faire en fait. Mais j'ai tellement besoin d'en parler. Même à lui j'ai envie d'en parler ! Lui qui ne laisse rien transparaître.

Rien de bien utile en somme.

9 février 2012 à 18h31

Les gens sont rarement, pour ne pas dire jamais, ce que l'on pense d'eux au premier abord. On ne peut après tout jamais vraiment connaître quelqu'un, ni même soi-même. Un océan, des abysses d'inconnu existe au delà de la surface et jamais nous n'en termineront l'exploration.

C'est ainsi que j'ai appris que J. avait fait quelque chose qui ne se fait pas. Il se trouve qu'en ces périodes d'examens, il y a beaucoup de tensions dans l'air, et beaucoup vis à vis de nos professeurs correcteurs. Il y a des histoires, que je n'ai pas envie de raconter ici, et J. m'a l'air d'en créer. Ça m'a profondément déçue. Ce n'est pas un dieu, certes, j'en suis consciente, mais pour ma pauvre âme en admiration, ce genre de nouvelle ne me fait pas du bien.

D'ailleurs, comme je rechute, j'ai voulu le voir toute la journée. Je ne l'ai même pas aperçu. En ce moment on croirait presque qu'il se cache tant on ne le voit jamais.

Elle est nulle cette situation. Je ne peux pas y faire face.

Je ne vois que le néant.

9 février 2012 à 20h40

L'ennuis c'est que dans ces phases de rechute, c'est là que je ne me vois plus d'avenir.

Bientôt je devrais partir, et il y a peu de chances que je le revoie.

Je n'en ai pas envie.

Je ne peux pas imaginer de suite à ma vie dans cette situation.

Je ne vois que le néant.

Trop bonne trop conne.

14 février 2012 à 20h03

Ma soeur me pourrit la vie et je suis trop gentille pour le lui faire remarquer. Remarque, peut être en est elle consciente.

Cela fait des années, si ce n'est depuis que je suis en âge de penser consciemment, qu'elle me traite comme une moins que rien, et qu'elle multiplie injustice et paroles blessantes.

Il y a quelques années, j'ai rencontré, quelqu'un de fabuleux. Je dirais même deux personnes fabuleuses. (J'irais jusque trois mais il me serait long à expliquer pourquoi je me limite à deux et je n'ai pas envie de revenir là dessus). Donc, ces deux personnes je les aies d'abord rencontrées sur internet, et au fil du temps nous nous sommes beaucoup rapprochés et un jour je les ais vus pour la première fois. MES amis. Des amis comme je n'en avais jamais eu auparavant. Et mademoiselle à décidé de s'inviter avec nous. Elle m'a clairement volé ces moments. Je lui en ai toujours voulu pour ça et je lui en veut encore. D'autant plus qu'une des deux personnes en question, a été mon premier amour. Et jamais, JAMAIS je ne les ai vu sans elle, ma soeur. Elle ne s'en est sans doute pas rendu compte mais ça m'a juste tuée. Ces deux personnes représentaient tellement pour moi. Et aujourd'hui je les aies perdues. (Là encore pour beaucoup de raisons, je n'ai pas envie, ni le courage de tout raconter maintenant, peut être un jour..)

Ça a été à la fois le plus merveilleux épisode de ma vie (jusqu'ici) et le plus cruel. Ce que je peux affirmer, c'est qu'elle n'aura été pour rien dans la magnificence de ces instants, mais pour beaucoup dans la monstruosité.

Depuis toujours madame jongle entre "je t'envoie chier là parce que j'en ai envie" et "mais dans 5 minutes je te ferais un regard de chien battu parce que j'aurais besoin de toi et si tu refuses je vais piquer ma crise nerfs" Ok, pour elle je ne suis pas une fin mais un moyen, un objet. Je me demande si elle n'est pas un peu insensible des fois ?!

Et voilà qu'elle veut me ruiner un week end à Londres de prévu pendant les vacances, encore une fois en s'invitant ! Je sais très bien qu'elle me pourrirait la vie encore et toujours, et qu'elle me pourrirait mon voyage. Merde alors, j'ai pas le droit de dire mon mot ? Je suis VIVANTE, je PENSE, je RESPIRE, je suis HUMAINE et je me permets de dire que je vaut mieux qu'elle sur bien des plans. Je ne pourrais pas vivre comme ça encore longtemps, et si elle n'oublie pas son idée de m'accompagner, de s'incruster, de s'inviter, je ne sais pas ce que je vais bien pouvoir faire. Si je lui dis quoi que ce soit elle va s'énerver, me hurler dessus comme elle sait si bien le faire et même réussir à me faire culpabiliser avec un peu de chance ! (pas besoin de chance pour ça, mon empathie me perdra, je culpabilise déjà à l'idée de refuser cette proposition)

Je ne veux pas qu'elle me ruine encore la vie plus longtemps.

Quelqu'un d'autre

26 février 2012 à 15h59

J'ai envie de redevenir celle que j'étais, en partie, quand j'étais gosse. Et d'y ajouter ce que j'aurais dû devenir en grandissant.

Je regarde ces vidéos qui me font mourir de rire et mourir d'envie. Je ne suis pas comme elles, mais j'aimerais tant. Ce qu'elles font est fabuleux et j'aimerais tant pouvoir faire les même choses.

Et je me demande, bon dieu pourquoi ai-je arrêté la danse ?!
Pourquoi n'ai-je pas commencé le théâtre ?!

J'ai cette sale impression que je ne ferais rien de ma vie, ou en tout cas rien de ce que j'aurais pu faire. Parfois j'ai même l'impression que je ne sais plus m'amuser ni rire facilement. Je ne ris pas assez, je ne m'amuse pas suffisamment.

J'ai bientôt 18 ans et j'ai déjà l'impression d'avoir raté ma vie.
Je n'ai pas arrêté de m'écarter des bons chemins ! Et même si mes parents n'ont pas fait tout ce que j'aurais bien voulu, la plus part du temps c'est moi-même qui ai tout foiré ! Je m'auto-détruit l'existence !

Revenir en arrière et prendre la bonne route, sans plus jamais se tromper dans l'itinéraire...

Pseudo-plénitude et nouveau J.

7 mars 2012 à 18h16

D'un point de vue émotionnel, en ce moment, c'est pas trop moche chez moi. Pas mal de fatigue comme d'habitude, mais pas de déprime, pas de crise de nerfs, pas de nostalgie, pas trop de jalousie. Ca ne durera probablement pas mais je tâche de profiter de cette pseudo-plénitude tant qu'elle est là.

J. est revenu de son voyage, il ne m'a pas franchement manqué, mais son retour ne me déplaît pas. Je suis plus ou moins neutre à son égard pour l'instant.

L'ennui c'est qu'un autre J. m'est apparu ! Le plus gros ennui étant surtout que ce nouveau J. est le frère d'une amie ! Si je me mets à fantasmer sur les frères de mes amies.. (enfin en l'occurrence sur le frère d'une amie) mais qu'est ce qu'il peut bien se passer dans mon crâne ! Et puis c't'un "gosse" il a deux ans de moins que moi tout de même. Et puis je ne veux pas d'un problème du genre en plus de mon premier J. !

Je me complique la vie à un point !

Rien.

14 mars 2012 à 21h19

Crier ! Hurler !

Je dors relativement mal en ce moment. En tout cas je suis très fatiguée. Le nouveau J me rend mal à l'aise, aussi. Je veux dire, je trouve ça limite malsain. Pour ce qui est du premier J c'est assez neutre. Il ne me dit même plus bonjour. Je le sens méprisant. Je lui en veut un peu, mais je n'en souffre plus autant qu'avant.

Je devais imprimer des photographies pour une expo demain soir, mais ma sainte imprimante a décidé de me lâcher ce soir. Je ne sais pas comment je vais faire, ça m'énerve. Rien ne peut jamais bien se passer.

Et puis c'est quoi cette connerie de nouveau J ?! C'est malsain merde !

La fatigue me rend irritable.

Malsain ou pas, Normal ou pas.

16 mars 2012 à 22h53

Malsain, pas malsain ? Je ne sais pas. Ce que je sais c'est qu'au moins ce "nouveau J" m'aide à guérir du J premier, en quelque sorte. Mais me conduit vers un autre problème. A peine sortie du gouffre voilà que je me précipite à nouveau dans le vide. Cette sensation dans le ventre après tout, pourrait s'apparenter à celle ressentie lorsque l'on tombe dans le vide. Et je l'ai tout le temps en ce moment, la boule au ventre.

Cela dit, en mettant tout cela de côté et en ne gardant que l'idée de couple; pourquoi je ne veux pas de relation amoureuse ? Ce que je me dis c'est que l'amour est chiant, l'amour ne dure pas, à quoi bon tomber dans ce qui me perdra, à quoi bon risquer de réitérer le passé et revivre ces atroces moments ?
Mais là, en y réfléchissant, je sais que c'est autre chose. Je me voile la face, j'ai sans doute un peu honte, je ne comprends pas tout. Voilà le topo, j'ai été concrètement en couple une seule fois dans ma vie. Mais la personne concernée habitait loin, on se voyait peu et quand on se voyait on n'osait même pas s'embrasser (il faut dire qu'on était des gosses), bref plus tard ça à fini par finir, on se voyait plus du coup mais on s'est revu par la suite, à une soirée, très arrosée et là aucune gêne évidemment. Il y a eu une autre personne plus tard, mais avec qui ça n'a duré que une micro semaine, parce qu'en fait je ne l'aimais pas (pourtant au début je le croyais) c'est pour dire, on ne s'est pas vu face à face une seule fois durant ce court laps de temps (c'est pourquoi ça n'a rien de concret pour moi). Le fait est que de me sentir aimée de cette manière finit toujours par me mettre mal à l'aise. J'ai du mal à me faire à l'idée qu'on puisse m'aimer. Et quand j'y réfléchis, je ne sais pas pourquoi je ne me sens pas de taille à "affronter" un amant en face de moi, à l'embrasser etc... Je ne comprends pas du tout ça. J'ai déjà embrassé alors quoi ? Certes jamais dans de normales conditions mais bon... J'ai honte de ce comportement débile qu'est le mien. Je ne suis tout de même pas si timide ?! C'est vraiment trop ridicule. Je veux changer ça.

Parmi tant d'autres choses.

Phrases

17 mars 2012 à 19h41

C'est une de ces soirées catastrophiques à nouveau.

La journée n'a pas été superbe, il faut dire.

Je ne sais pas vraiment pourquoi, j'ai multiplié les contrariétés pour des riens.

Je me suis ennuyée bien que j'avais un tas de choses importantes à faire.

J'ai évidemment beaucoup pensé à mon J n°2.

Et ce soir, je n'ai qu'une hâte, celle d'aller me coucher. Que cette journée se termine.

Je me suis levée ce matin, anormalement tôt, avec la motivation de bosser, sachant tout ce que j'ai à faire. Et finalement la matinée terminée, toute motivation ou bonne humeur s'en était allée. Sans que je sache franchement pourquoi.

En bref, ce fut une journée catastrophique.

Confusion

17 mars 2012 à 21h58

Ces regards ne pouvaient être anodins. Mais comment faire la part entre l'imagination, le désir et la réalité ?

Je ne sais que trop à quel point je me fais des films et me laisse emporter par mon imagination, jusqu'à confusion.

Mais je ne suis pas idiote, tout de même. Quelqu'un qui reste vous regarder, expression plus ou moins neutre, pendant à peu près cinq secondes (qui m'ont paru bien plus longues encore) puis détourne subitement le regard, ce n'est pas anodin, non ?

Je me force.

19 mars 2012 à 21h11

Je n'ai pas spécialement envie d'écrire ce soir mais je me force. Je le fais pour me persuader que je suis purement et simplement guérie de J. même si ce n'est pas tout à faire (pour ne pas dire pas du tout) la manière dont j'aurais voulu.

Ce qui me plaît moins c'est aussi qu'il me laisse un goût d'amertume en me délivrant. Je ne le vois plus tellement sur son piédestal, quoi qu'un peu quand même, mais il y a un sentiment mauvais en moi quand je le vois. Je lui en veux un peu, sans doute. Mais je ne sais pas vraiment décrire ce que je ressens vraiment à son égard à l'heure actuelle, si ce n'est que ce n'est pas franchement positif. En tout cas ça ne me pourris plus, visiblement.

Tout ça a malheureusement un prix, voilà qu'un nouveau J. a fait son apparition.

Néanmoins, je suis guérie, peut être pas encore en totalité, mais je respire à nouveau, c'est la délivrance. Je crois que je ne réalise pas à quel point c'est extraordinaire, et pourtant ça l'est vraiment.

Il me reste que le prix de cette guérison n'est pas fameux, en fait j'essayais de le mettre de côté pour cet écrit un maximum, mais je me rends compte que ce n'est pas possible. Cette guérison n'a pu se faire toute seule et le remède qui a servi ne me rends pas ma liberté du tout.

On verra comme évoluent les choses.

Sourire

25 mars 2012 à 22h57

Je lisais le journal d'une inconnue, parlant de ce que ça lui faisait de dormir avec quelqu'un, et je me suis souvenue de ma nuit aux côtés de J., et ça m'a fait sourire. Oui, c'est agréable de dormir avec quelqu'un, surtout quelqu'un qu'on aime bien (voir beaucoup et même si ça ne va que dans un sens en fait). Enfin ma situation n'était pas tout à fait normale, mais c'était jusqu'ici la meilleure soirée de mon existence. Ce qui me plaît c'est que ce souvenir ne m'a pas fait de mal, au contraire. Je suis guérie de J. et ce correctement (enfin disons que le remède n'est pas le plus adéquate mais le résultat est juste ce qu'il me fallait.)

Hier j'ai passé une super journée à une convention sur les jeux vidéo, de très bonnes surprises, des rires, bref c'était SU-PER-BE ! La première fois que j'y allais et je n'ai pas été déçue, j'y retournerai l'année prochaine, obligé !
Mon nouveau J aurait dû être là mais finalement il avait mieux à faire. M'enfin ça m'est égal.

Je vide mon sac.

1 avril 2012 à 17h16

Comme toujours j'ai une tonne de choses à faire, de travail précisément, et comme toujours je ne me sens pas la force ni le courage de le faire. Je vais m'en vouloir ensuite, en fait je m'en veux déjà mais c'est plus fort que moi. Du coup je me dis que tant pis, c'est pas trop grave... en sachant pertinemment que si, c'est quand même un peu grave et je m'en rendrais soit très vite compte, soit sur le long terme. Mais honnêtement, ne rien faire, ça fait un bien fou parfois. Je me plains régulièrement de l'ennui, alors qu'au fond il est grandement bénéfique. S'ennuyer ça permet de penser, de réfléchir sur certaines choses, et quelque part ça permet d'évoluer parfois. Je suis quelqu'un qui possède une grande vie intérieure, à vrai dire je parle beaucoup avec moi-même, je pense beaucoup, je rêvasse, je suis souvent dans les nuages, ce qui est selon moi une bonne chose, sauf quand ça m'empêche de me concentrer en cours ou quand je conduis ou même lors d'une conversation... Je crois en fait que je ne suis pas quelqu'un de très sociale et j'ai parfois du mal à m'intéresser à ce que les gens peuvent me raconter. D'ailleurs je parle bien plus volontiers à l'écrit qu'à l'oral. C'est plus facile pour moi. Je ne suis pas capable de dire tout ce que je pense, mais je suis capable de l'écrire. Tout le monde ne peut pas comprendre ça.

Vendredi, une amie fête ses 18 ans. Je pense que ce sera une bonne soirée pour commencer les vacances. J'espère que je ne serais pas trop claquée.. je suis tellement fatiguée en période de cours. Mais le vendredi est une courte journée de travail, 3 heures et demi de cours c'est pas ce qu'il y a de plus fatiguant.

Ça m'a fait penser à mes propres 18 ans. Jusqu'ici je n'avais pas vraiment envie de les fêter. A vrai dire, ça fait une éternité que je n'ai pas fêté mon anniversaire, mais 18 ans c'est quand même quelque chose. Dix-huit ans dans une vie c'est peu, mais si on prend juste dix-huit ans là comme ça, je me rends compte que c'est beaucoup; ça fait presque deux décennies que je suis sur cette planète et je n'ai vécu qu'un quart, un cinquième de ma vie ?

Jeudi dernier j'ai une occasion en or de discuter avec le nouveau J et comme c'était à prévoir, je l'ai laissée filer cette occasion. Je ne m'en suis pas tout de suite rendue compte, maintenant je regrette un peu. Mais je sais que je suis comme ça. Cela dit, je sais aussi que je pourrais changer ça, en tout cas il le faudrait. De la confiance Deirdre, de la confiance bon sang !

Et bien ça faisait un petit moment que je n'avais pas écris, je crois que j'avais besoin de vider un peu mon sac.

Suivre la cadence.

9 avril 2012 à 23h04

Je ne sais pas pourquoi, je déteste le dernier écrit que je viens juste de poster. Peut être n'avais-je finalement pas tant besoin/envie d'en parler ? Je ne sais pas.

Samedi soir, ou hier soir je ne sais déjà plus, j'ai eu un gros coup de blues. Ce soir c'est un peu pareil. Envie de rien, de ne rien faire et en même temps de ne pas rester sans rien faire. C'est frustrant comme sentiment.

Et je sens que ces vacances vont être éprouvantes. Ainsi que les 2 ou 3 prochains mois à venir, avec le Bac et tout ça. Je sais que je n'aurais pas tenu une ou deux semaines de plus en cours, mais être les premiers en vacances ça signifie que la période avant le Bac sera plus longue que pour les autres et je sais aussi que ça va m'anéantir. Je sens déjà que je patauge, que je n'arrive plus à rejoindre la rive, je m'éloigne dangereusement et si on ne fait rien je vais finir par couler. Et c'est ma plus grande peur, de couler. Je veux mon Bac. Je ne veux pas rester un an de plus ici et je ne peux pas continuer sans ce fichu diplôme.

Mais je ne sais plus suivre la cadence.

Et j'ai tellement peur.

Pour continuer dans la lignée des lamentations du Lundi soir...

9 avril 2012 à 23h09

J'ai ce triste sentiment de ne plus avoir de "meilleur(e) ami(e)". J'ai des ami(e)s, certes. Mais plus vraiment personne dont je sois proche de cette manière.

La personne dont j'ai été la plus proche dans ma vie, je l'ai perdue depuis plusieurs années. Depuis lors jusqu'à maintenant, il y a eu G. (dont je crois n'avoir jamais parlé ici) mais c'est tellement différent, et encore plus différent maintenant. On se parle tellement moins...

Maintenant, autour de moi, j'ai l'impression de n'avoir personne. Et c'est douloureux.

Il manque quelqu'un de cette espèce auprès de moi.

Pourquoi en est-on arrivés là ?

13 avril 2012 à 19h21

Se rends-elle compte de ce qu'elle dit ? et de la manière dont elle le dit ? Se rends-elle compte d'à quel point elle est insupportable ?

Bien sûr que non. Mais moi je n'en peux simplement plus. J'aimerais tant qu'elle remarque enfin la nocivité de son comportement à mon égard. Plus les jours passent, plus je bouillonne et je menace d'exploser. Sauf que je n'explose jamais, c'est comme si ça restait bloqué à l'apogée du mal, sans qu'on puisse jamais en finir.

Je commence un peu à le lui dire; "Mais maman, tu te rends compte de la manière dont tu parles? de ce que tu dis ?". Et de quelle manière parle-t-elle, au juste ? Je ne sais pas. Je ne sais pas comment lui expliquer, je ne sais pas mettre des mots sur l'effet que ça nous fait. En conséquence je ne peux pas lui faire comprendre ce qui va mal.

Je n'ose que très peu dire ce que je pense, il y a de rares moments où je me laisse exploser un tout petit peu, c'est comme des vapeurs brûlantes s'échappant de la bouilloire que je deviens. Mais bien souvent elle se braque, elle ne comprends pas ce que j'essaie de lui expliquer. Et ça empire.

Je ne sais plus quoi faire. Ce que je sais en revanche c'est que ce n'est pas possible de continuer sur ce chemin à ce stade de l'année. Je suis tout le temps stressée ou énervée et c'est pas bon du tout. Je ne peux pas travailler dans ces conditions, et désolée de l'expression, mais j'ai un putain de bac à obtenir et je n'y arriverais JAMAIS dans ces conditions catastrophiques.

Je sens déjà que je ne tiens plus. Je ne peux plus.

Troubles.

27 avril 2012 à 20h55

Un petit moment que je n'ai pas écris. Que je ne suis pas passée par ici non plus d'ailleurs. Et tant de troubles m'habitent encore.

Par rapport à ma mère, c'est moins tendu. Je respire mieux. De moins la voir ça aide aussi il faut dire (avec la reprise des cours). C'est par ailleurs la dernière ligne droite avant le Bac. Je dois avoue que ça me fait vraiment peur. Je ne peux pas me permettre de ne pas l'avoir.

Le nouveau J, ça stagne. Ça me surprend toujours, que j'ai pu changer "d'objet d'intérêt" aussi rapidement. Si ça, ça ne démontre pas qu'il en faut peu pour briser un amour (si toutefois tout ce bordel peut être appelé amour, d'après moi il s'agit juste d'attirance mais enfin bon). Lui en lui-même ne me pose, pour l'instant, pas trop de problèmes. Le principal problème étant sa soeur. Sa soeur qui est une amie que j'apprécie énormément et qui elle-même actuellement me cause des troubles, par rapport à lui, et à d'autres choses que j'avais expliquées dans un écrit que j'ai passé en privé parce que je ne l'aimais pas. Enfin, tout cela est bien compliqué. Ces situations de malheur dans lesquelles j'arrive à me fourrer.. et desquelles je mets une éternité à e libérer...

Trop peu de confiance.

28 avril 2012 à 21h31

Y a-t-il une recette pour prendre confiance en soi ? Je sais que j'en manque cruellement, de confiance en moi. Mais comment diable pourrais-je y remédier ? Cette question je me la pose depuis une éternité, et bien que depuis ces deux dernières années je pense avoir un peu amélioré le problème, je sais que c'est loin d'être gagné.

En prenant l'exemple de mon nouveau J, qui est dix mille fois plus accessible que le précédent. Cette accessibilité me fait peur. Comme tout le monde (je suppose) je m'imagine des histoires, des scénarios possibles et quand j'essaie de me persuader que ça pourrait très bien arriver, je me rends compte que je le vivrais difficilement, je ne me sentirais pas du tout à mon aise. Je ne sais pas vraiment pourquoi. J'ai cette impression qu'il n'est pas possible qu'on m'aime de cette manière, ou qu'on soit simplement attiré par moi, comme s'il était prédéfinis que jamais ce genre de chose ne puisse m'arriver. C'est ridicule mais je ne suis pas capable d'accepter qu'on m'aime de cette façon, ça me dérange. Et pourtant c'est ce qu'on recherche, non ? Les amours à sens unique n'apportent rien. Comment faire alors ?

Aimer nous mets dans une situation de faiblesse. C'est peut être donc le fait d'être la partie "dominante" ? Mais dans un amour réciproque nous sommes sensés être au même niveau. Cependant, j'ai aussi la peur de, justement, ne pas être à la hauteur.

Au final, je sais que je me pose trop de questions, mais j'ai toujours été ainsi, et le plus frustrant c'est de ne jamais trouver les réponses.

Je suis juste (un peu) idiote.

4 mai 2012 à 21h12

On garde étrangement le moral, je dois avouer que je ne sais pas franchement comment je fais, avec une semaine riche en mauvaises nouvelles. J'ai appris qu'une amie était atteinte de leucémie, que ma soeur à des problèmes de sang et qu'elle va devoir faire une série d'examens à l'hôpital, et pire que tout, que mon meilleur ami va bien plus mal qu'il ne me l'a laissé voir ces derniers temps étant donné qu'il a tenté de se foutre en l'air avec des médocs il y a quelques jours. J'ai d'ailleurs eu une conversation très.. jenesaispascommentladéfinir (mais comme ça faisait longtemps qu'on n'avait pas eu) hier et j'ai, je dois l'avouer, beaucoup pleuré (parce que je suis une fille et que je fais malheureusement trop bien la fille).

A part ça, l'ancien J se comporte de manière différente à mon égard depuis quelques jours. Je veux dire, ces derniers temps, on se croisait rarement et quand ça arrivait il ne me disait même plus bonjour. Là, quand il me voit il me sourit, me dit bonjour, me parle un peu. J'aimerais bien savoir s'il y a une raison à ces changements.

Pour ce qui est du nouveau J. je me dis que mince, il me reste juste un mois et demi. Après je partirais à l'autre bout du département et il restera au lycée et j'aurais laissé passé quelque chose que, actuellement, étrangement, je n'ai pas du tout envie de laisser passer (bien que je ne le connaisse pas).

Et je me frustre pour des idioties. Je suis juste idiote.

Exécration.

14 mai 2012 à 18h32

Je ne sais même pas si j'ai le droit de me plaindre, si c'est de ma faute ou de la sienne.

Cette manie qu'ont les gens à prendre plaisir à rabaisser les autres, les faire se sentir faible, comme pour rattraper le temps où c'était eux qui étaient les rabaissés, les faibles et qu'ils ont enfin trouvé quelqu'un qui a plus de faiblesses.

Le plus douloureux c'est sans doute l'estime, la sympathie et l'affection que je porte pour cette personne. Aujourd'hui, elle m'a simplement déçue.

Je me dis, "si elle savait comme je brûle de rage". Ce qui me conduit à me dire, pourquoi je ne lui dis pas dans ce cas ? Parce que je me sens simplement ridicule. Je ne sais pas si j'ai le droit de ressentir ce que je ressens actuellement. Je trouve ma réaction ridicule, et pourtant... Je me dis aussi que peut être s'en fichera-t-elle. Peut être ces impressions, que son regard sur moi a changé, que son rapport à moi a changé, peut être ne sont-ce que des impressions. Je ne sais plus.

Elle m'aura plombé une fin de journée qui aurait pu être simple et belle. Et je lui en veux réellement, d'avoir fait renaître ce sentiment en moi. Et je ne saurais même pas le lui faire savoir. De toute façon je craquerais forcément. Je suis nulle dans les relations sociales. Qu'y puis-je ?

Je suis déçue de cette personne. Tellement déçue.

But how ?

16 mai 2012 à 20h27

En fait, si on oublie ces 4 jours de "repos", le Bac c'est juste dans 4 semaines. Et Dieu que ça passe vite quatre semaines. Bien qu'en ce moment j'ai une notion bizarre du temps, les journées me paraissent interminables mais s'enchaînent à une vitesse folle. Et je n'ai encore quasiment pas travaillé. J'ai acheté de quoi réviser plus efficacement (parce que dans mes cours règne un bordel monstrueux et que parfois il m'en manque même des parties), quelque part ça me rassure, mais il faudrait peut être que je les ouvres, pour que ce soit vraiment efficient.

A part ça, sentimentalement parlant c'est toujours le bordel, ici aussi. Mais dans quelle situation me suis-je encore empêtrée ?! J'ai tellement envie de connaître mon nouveau J et je me sens coupable envers M. sa soeur, même si je ne sais pas si je le devrais. Et j'aimerais honnêtement savoir si je le devrais. Ne pas savoir si je me fais des films ou si je vise juste, c'est frustrant ! Il faut que je sache bon dieu ! Mais comment ?

Ce n'est juste pas possible, en tout cas pas dans ma tête.

24 mai 2012 à 21h26

Une logique fabuleuse rythme ma vie. Une bonne chose entraînera automatiquement au moins une mauvaise chose avec elle. Il ne peut visiblement pas en être autrement.

Ainsi, mercredi, j'ai enfin eu mon code. Un poids énormissime en moins sur mes frêles épaules. Puis le même jour, j'ai appris le décès d'un membre de ma famille. Le fait est que j'ai du mal à m'y faire. Ça me paraît tellement irréel. Il faut se faire à l'idée qu'on ne la reverra pas, et qu'on n'a même pas pu lui dire au revoir, qu'on ne l'avais pas vue depuis longtemps, qu'on ne pourra pas lui offrir ce dé à coudre qu'on avait acheté il y a quelques semaines.

Dans ma tête c'est comme si toutes les personnes (et même les animaux) que j'aime étaient invincibles et immortels. Je ne peux pas m'imaginer les voir disparaître, tomber malade ou je ne sais quoi. Alors si ça arrive, c'est la confusion totale. Un temps c'est comme si tout était juste faux, un temps c'est percutant, et je pleure, mais je n'arrive pas à savoir si mes pleurs sont hypocrites ou sincères.

Et puis il y a l'enterrement. Demain. Je ne me sens pas la force d'y aller. A vrai dire, j'ai sincèrement peur des enterrements. J'en ai échappé à deux à cause de mon jeune âge il y a plusieurs années, à un autre plus récemment, volontairement. Mais je culpabilise. Et j'ai peur qu'on pense que ça ne me touche pas. Mais ça m'effraie plus que tout. Je ne veux pas les voir dans cet état, je ne veux pas la voir, ça rendrait les choses tellement plus réelles ! et plus effrayantes encore ! C'est au dessus de mes forces. Je ne peux pas y croire bon dieu. Je ne peux pas y croire.

Il y a des tragédies bien plus grandes dans la vie, que celle d'un garçon qui se coupe les cheveux.

Jalousie et possessivité et frustrations

3 juin 2012 à 20h27

Voilà l'un des pires de mes défauts qui refait surfasse ! Plutôt deux en fait, jalousie et possessivité. Comme si le fait d'être troublée par cette personne ne me suffisait pas il faut qu'on y ajoute jalousie et possessivité. Et frustration. La moindre petite chose qui ne va pas me fait l'effet de.. de je ne sais pas vraiment quoi en fait mais, c'est trop puissant, ça j'en suis certaine. Ma réaction est bien trop forte en comparaison avec ce qui arrive, et ce qui n'arrive pas. J'aimerais tellement pouvoir davantage me contrôler là dessus.

(Oh et la paranoïa, la paranoïa ! Je vois le mal partout ! Ou presque.)

Je n'ai pas grand chose à écrire de plus pour aujourd'hui, le Bac approche et me fait plus peur que jamais, d'autant plus que j'ai pris un retard monstre dans mes révisions. Je dois de toute façon l'avoir. Je ne me laisse pas d'autre possibilité.

Pour le mot de la fin je dirais simplement que, quand on enchaîne frustrations sur frustrations, les journées nous paraissent tout de suite moins belles.

Une fin.

8 juin 2012 à 20h00

Par où commencer...

Hier soir, j'étais à une représentation de théâtre du lycée. Comme d'habitude, c'était juste fabuleux. Et ça faisait tellement longtemps que je n'avais pas eu de telle soirée ! C'est dingue comme le théâtre a un effet surpuissant sur moi ! C'était.. énorme. J'en ai eu l'envie de pleurer, mais aussi parce que M. (je ne sais pas si j'ai déjà parlé d'elle ? enfin si, mais pas sous ce nom, c'est la soeur de mon nouveau J.) avait les larmes aux yeux à la fin. Et elle a été fabuleuse. Et R, elle, pleurait carrément.

Toutes ces émotions, c'est aussi la réalisation que, c'est bientôt terminé, le lycée. Dans quelques semaines, ce ne sera plus qu'un souvenir. C'est la fin. J'ai hâte en un sens, ça fait vraiment longtemps que j'ai hâte d'avoir un peu plus de liberté, et tout ça. Mais maintenant qu'on approche de cette fin, je me rends compte de tout le temps que j'ai passé ici.. (presque 7 ans, parce que j'y ai aussi fait mon collège) et qu'en outre j'ai vécu des milliers de choses et j'ai évolué ici. Ce que je regretterai le plus ce sont surtout ces deux dernières années, qui ont été les plus belles années scolaires de mon existence. J'ai rencontré des gens fabuleux, et je me suis par dessus tout sentie vivre, vivre réellement, pleinement (malgré les souffrances, parce que souffrir ça reste vivre, c'est plus vivant que d'être amorphe, légume, neutre, plat). Maintenant c'est la fin. Si tout va bien l'année prochaine je vivrai en ville H24. J'irais à la Fac. Et voilà. Bien heureusement plusieurs de mes proches du lycées seront plus ou moins proches de moi, là-bas. Dont M.

Parlons-en...

Mais pour en dire quoi ? Je ne sais pas. Elle, J. tout ça. Elle quoi, d'abord ? Je ne sais pas non plus. Je sais juste que j'ai besoin d'elle. Et que je l'aime beaucoup. Beaucoup comment, je n'en sais pas plus.

J'étais guérie et me voilà de nouveau en troubles, à l'aube des examens. C'est mauvais. Mais je vais devoir faire avec. Et je vais devoir, coûte que coûte, réussir, avoir mon Bac.

J'ai peur de la suite, de l'avenir.

Non. Juste non.

19 juin 2012 à 18h08

Le Bac, ça va, finalement. Peut être suis-je trop confiante quant à ce que j'ai pondu pour ces trois premières épreuves, mais tant pis. On verra bien le 6 juillet.
Il ne reste plus que les langues, ça devrait aller tout seul, surtout en anglais, je ne me fais franchement pas de soucis.

(Je le mets entre parenthèses parce que ce n'est pas important, croiser mon nouveau J. avant d'aller en épreuve d'Histoire et Géographie m'aura donné un certain coup de peps, même si c'était bien trop bref, cela dit ça m'a aussi légèrement distraite au début de l'épreuve...)

Au niveau "relations humaines" on va dire que ça va moins. Ce que les gens peuvent être hypocrites. Vive les amis j'ai envie de dire. Je suis restée expressément cette après midi, pensant passer une bonne suite et fin de journée, ce qui fut le cas jusqu'à un certain moment. J'ai très mal pris le comportement de certaines personnes et leur en veux presque. Je comptais venir au lycée Vendredi, même si je n'ai pas d'épreuves, mais je n'en ai même plus envie.

Je commence à en avoir marre des gens, honnêtement. Pas une once de gentillesse cette après midi.

Merci, êtres humains, pour m'avoir une fois encore mise sur les nerfs. Comme si j'avais besoin de ça, maintenant.

Inferno

19 juin 2012 à 22h25

Je doute de tout, et de tout le monde, constamment. C'est infernal.

J'ai attrapé froid.

24 juin 2012 à 14h37

C'est vraiment dur, de devoir se remettre à bosser, parce que moi j'ai encore une épreuve du bac à passer, pendant que tout le monde étale sa joie d'être en vacances et d'avoir terminé les examens. D'autant plus que je n'en peux plus de travailler, après une grosse semaine de révisions et une semaine d'examens (en tout 16 heures d'épreuves). Pour couronner le tout cette dernière épreuve qui m'attends est un oral, et Dieu sait que l'oral et moi ne font pas la paire. C'est comme si tout ce que je savais s'enfuyait de ma tête à l'idée de devoir se montrer devant cet inconnu qui n'inspire pas la sympathie, qui vous prends souvent de haut et vous fait perdre tous vos moyens.

En plus, j'ai un rhume.

Sinon je continue les frustrations. J'ai un ami, qui en fait est mon meilleur ami, presque un frère pour moi. Je l'aime simplement plus que tout au monde. Mais il habite loin, et je ne peux donc pas le voir de chair et d'os. Il a fait la "connaissance" d'une "amie" (j'ai quelques soucis à l'appeler amie pour diverses raisons) à moi, via internet quoi. Il se trouve que l'année prochaine cette "amie" va à la fac, à forte proximité de la ville où habite mon meilleur ami, que j'appellerai ici G. (aurais-je déjà parlé de lui ? aucune idée). Qu'évidemment ils se verront et tout ça. Et je leur en veut énormément pour ça, surtout à cette "amie" (qui ne mérite même pas que je lui donne un nom sur ce journal). Et j'en suis en frustration ultime. Qui ne le serait pas ? quand on sait qu'elle le connait depuis quelques mois à peine, qu'elle va pouvoir le voir tant qu'elle voudra, alors que moi ça fait 3 ou 4 ans que je le connais, qu'on se dit tout, qu'on se soutient (etc et tout ce que font les amis en général) et que je le répète, que je l'aime plus que tout (ça reste un ami, pas de mauvaise interprétation de ce que je raconte, hein, mais pour moi un ami est bien plus qu'un amour, en ce que c'est psychique et non physique) et que je ne peux pas le voir, ni passer réellement du temps avec lui. Ça me tue un peu.

Et je suis enrhumée, alors qu'on est en été. En même temps, dehors il fait gris, froid et pluie.

Je ferais mieux d'essayer de travailler un peu. Sinon je vais encore me retrouver toute paniquée parce que je manquerai de temps pour bien tout réviser.

Pas d'avenir, ou quel avenir ?

25 juin 2012 à 13h10

Jusqu'ici je me suis toujours dit que je ne voudrais jamais d'enfants. Pour diverses raisons en fait. La première, parce que je n'aime pas les enfants. Je ne les supporte pas, qui braillent, et qui pleurent, et qui bougent dans tous les sens, moi qui prône le calme et la sérénité... La seconde, parce que j'ai du mal à voir quel avenir ils auront. J'ai été surprise d'ailleurs, d'apprendre que mon père il y a 20 ans pensait la même chose. Au début il ne voulait pas d'enfant, parce qu'il craignait qu'on n'ait pas d'avenir. Au final l a quand même eu deux enfants, moi et ma soeur. Mais n'avait-il pas raison ?

C'est vrai, quand je vois ce que le monde devient... il n'est peut être pas beaucoup plus pire qu'avant, mais en tout cas il n'a pas évolué dans le bon sens. Il n'y a qu'a se rendre compte, le chômage, le coût de la vie, la délinquance... quand je regarde les informations je ne vois que des histoires d'enfants disparus, d'enfants qui violent, d'enfants qui tuent même.. tant de violence en si bas âge souvent.

Ça me choque et m'attriste profondément. On dit que les enfants sont symbole d'innocence et de pureté, mais je crois que cette représentation n'a plus sa place au 21ème siècle.

Je fais peut être une généralité d'un phénomène si terrible, mais personne ne peut nier son expansion durant ces dernières années. Du moins je le pense.

Tout ça pour en venir au fait que je me dis que, mettant de côté ces idées de pas d'avenir ou quel avenir, peut être finalement qu'un jour j'aurais un ou des enfants. Je suis jeune, de toute façon, et j'ai le temps. J'ai tendance aussi à associer le fait d'avoir des enfants à la fin de ma liberté, c'est tellement de responsabilités, il faut faire des choix et abandonner certaines choses si l'on veut donner la vie, il faut l'assumer.

Après une longue absence...

18 août 2012 à 0h02

J'aurais probablement un tas de choses à raconter, à exprimer ici... mais je ne sais pas si les mots me viendront. Ça fait tellement longtemps que je n'ai pas écrit ici. Tachons de résumer les 2/3 derniers mois...

J'ai bien eu mon bac, pas de soucis, avec mention assez bien (mais je me fiche totalement de la mention, elle ne m'apporte rien et je voulais juste avoir de quoi quitter une bonne fois pour toute le lycée, disons). Ce qui fait que j'entre à la Fac en Septembre, en licence d'anglais. Je m'en faisais une joie jusqu'à.. récemment... Éternelle indécise que je suis. Je ne sais pas, je ne sais plus. J'aime l'anglais et tout ça, mais franchement j'en ferais quoi de cette licence ? Je ne sais toujours pas que diable pourrais-je faire de ma vie et ça m'effraie énormément. J'ai peur de perdre mon temps durant ces 3 ans. J'ai peur de ce qui m'attends après. J'en a marre de vouloir faire ceci un jour, et cela un autre jour et encore autre chose le jour suivant. C'est infernal. En fait, je crois que je m'intéresse à trop de choses. Et quand je m'imagine faire un métier, je ne me vois jamais le faire toute ma vie. Je me lasse vite voyez vous. Alors je ne sais pas. Et ce qui m'effraie par dessus tout c'est de faire quelque chose qui ne me plaît pas, ou de me rendre compte trop tard que je ne veux pas faire ça. Mais comment savoir quand on sait que je change d'avis sans cesse ?! C'est presque invivable.

Donc, le mois de Juillet ensuite, s'est déroulé normalement, à vrai dire je suis assez peu sortie de chez moi (hormis pour me trouver un studio, des meubles et tout ça, et pour fêter mes 18 ans), et ça m'allait très bien comme ça. J'ai passé la plus grosse partie de mes journées à discuter sur le net avec des gens (ouai pas avec des robots, en même temps), regarder des vidéos, des dramas, puis lire aussi. Et c'était plutôt bien. J'ai plus ou moins poursuivi sur cette lancée en ce mois d'Août, à la différence que les personnes avec qui j'avais prit l'habitude de parler le mois précédent sont parties en voyage pour un mois (un voyage fabuleux que je leur envie énormément, mais je suis tellement heureuse pour elles en même temps), ce qui a bien vidé mes journées je dois dire...

Mais là, en ce moment, je m'ennuie follement, surtout le soir.. en partie à cause de leur absence mais, je suis aussi en quelque sorte blasée. De quoi, je ne sais pas trop. Mais tous les soirs je m'ennuie et je déprime et je m'énerve. Bref, un truc cloche.

(Ah, puis la conduite.. j'aurais dû passer mon permis avant Septembre mais je crois pas que ce sera possible.. je suis nulle comme ce n'est pas permis et je n'ai pas l'impression de m'améliorer. Ironie, mon moniteur m'a demandé "ça te passionne pas vraiment la conduite, non ?" HA HA, non pas vraiment non, pour ne pas dire absolument pas, je n'aime pas, je suis nulle et je voudrais juste qu'on me laisse tranquille. Bon mais au 21ème siècle, sans permis on n'ira pas loin, je suppose.)

Il y a aussi...
Mes goûts musicaux ont évolué plus ou moins fortement depuis que je suis en âge de décider ce que j'écoute, on va dire. Normal. Mais je me suis arrêtée très tôt sur ce qui est devenu mon genre de prédilection, le rock. Bon c'est pas important mais ça fait un petit paragraphe d'accroche (haha n'importe quoi.) Moi, je fonctionne par période. Il y a des moments où j'écoute plus Xgroupe que Ygroupe enfin bref, je pense qu'on me comprends. Or, il y a de cela quoi... 6 ? 7 ans ? enfin un bon moment quoi, je me suis éprise d'un groupe que j'ai aimé comme jamais je n'avais aimé d'artistes jusqu'alors (j'étais jeune, c'était en 2005 ou 2006) (et je dois dire que, je ne sais pas si on partagera mon sentiment, mais admirer autant un artiste, ça vous donne une certaine force, une certaine puissance.. je ne sais pas comment l'expliquer en fait, mais aimer/admirer, être fan quoi, ça m'a toujours procuré un sentiment fabuleux). Cette époque est aussi et surtout, ma rencontre avec une personne qui a aussi changé ma vie comme personne avant. J'ai presque l'impression que c'est le point de départ de ma vie, cette rencontre. Elle m'a offert les meilleurs et malheureusement aussi les pires souvenirs de ma vie, jusqu'ici évidemment. J'en ai sûrement déjà parlé quelque part sur ce journal, parce que c'est pour moi, un élément fondateur de ce que je suis aujourd'hui. Il s'est donc passé un tas de choses, entre 2005 et disons environ 2008. (que je ne raconterais pas là, je pars déjà de bien loin pour dire ce que je veux dire et je sens que je vais me perdre si j'explique tous les détails) Et c'est lié à ce groupe, directement et indirectement. Ce n'est pas tout à fait par hasard que ce groupe et cette personne son liés dans ma tête. Enfin bref, quand je repense à tout ça, je suis nostalgique, dangereusement nostalgique. J'ai du mal à apprécier mes souvenirs, je ne revois que le pire ou surtout le fait que ce soit fini, que ce temps qui fut le meilleur de tout ce que j'ai vécu est fini, révolu, ne reviendra pas. Je n'ai d'ailleurs plus aucun contact avec cette personne... Bref, quand j'y pense je souffre. Après tout cela, j'ai arrêté progressivement d'écouter ce groupe (coïncidence ? simple transition vers autres chose ? ou bien inconsciemment lié avec les tristes évènements qui sont arrivés ? je ne sais vraiment pas, peut être un condensé de tout ça). Il y a quelque jours, après 6 ou 7 ans, je les ais réécoutés. Mon dieu. C'est un sentiment assez horrible. Je n'ai pas arrêté d'aimer ce groupe, je crois que je les aime toujours autant (avec plus de maturité cela dit), je regrette presque d'avoir arrêté. Mais avec ça une vague, que dis-je, un tsunami de souvenirs, de sentiments, d'émotions m'envahissent et manquent de me noyer. J'ai pleuré un peu. Pas autant que j'aurais pu croire mais on s'en fiche. Je les ai écoutés presque sans arrêt ces derniers jours, mais j'ai du mal à décrire ce que je ressens. Ça fait du bien et du mal en même temps. C'est ridicule. Mais j'peux pas arrêter. Je ne peux pas m'empêcher. Et je ne peux pas nier que jamais je ne les ai détestés, que je dois continuer à les écouter.

Probablement que personne ne comprendra ce que je ressens à l'égard de ce groupe. Mais je l'ai décris comme je pouvais (assez mal, en somme).

Et c'est probablement en partie la raison de mes déprimes nocturnes.

Who am I ?

18 août 2012 à 11h47

Je me pose souvent la question. Je ne trouve jamais vraiment de réponse. Quand je me rends compte de quelque chose, quelques jours, ou quelques semaines ou même quelques mois après, je me rends compte que ça change. Que je change sans arrêt, que je passe à cela, puis que je reviens sur ceci. Au fond alors, qui je suis ?

Pas de temps.

30 septembre 2012 à 17h16

Juste un petit message vite fait, pour dire que je ne suis pas morte, simplement je n'ai pour l'instant pas internet en semaine et c'est relativement embêtant, je ne sais pas combien de temps ça va durer ni même si ça ne va pas durer toute l'année (pitié pas ça). Bref, sinon c'est pas la joie mais j'ai pas vraiment le temps de dire tout ce que je voudrais dire tout de suite, tant pis, ça attendra.

Message à Aloha; je m'excuse si tu attendais toujours le mail que j'avais dis que je t'enverrais, c'est comme pour tout, je n'ai pas pu prendre le temps de le faire, mais je le ferais sûrement bientôt parce que je pense que j'en ai bien besoin. Je n'ai pas non plus pris le temps de lire tes derniers écrits, je m'en excuse aussi et j'espère que tout va bien, ou mieux pour toi. Bises.

Go Home.

11 novembre 2012 à 17h52

Oui, je refais surface par ici. Je ne sais pas pourquoi je n'ai pas du tout écrit ces dernières semaines, pour ne pas dire ces derniers mois. Enfin, si, la flemme entre autre. Pourtant j'en ai des choses à dire, j'imagine.

Je ne me sens tellement pas bien ici. Je n'aime pas cette ville, je déteste la plupart des gens qui y vivent et ce n'est juste pas chez moi. Je n'aime pas ma fac non plus, elle est laide. J'en ai perdu toute la motivation qui me poussait à faire cette licence, j'aime toujours la langue, j'aime toujours l'apprendre, mais les cours me saoulent purement et simplement. Je n'ai pas envie de me lever le matin. Quand je suis dans mon lit, sous mon plaid polaire, assise devant mon poêle à pétrole ou sous une douche brûlante, je me dis que je ne veux plus bouger de là jusqu'à la fin de mes jours.

Et j'ai tellement peur de perdre mon temps, que je ne veux quand même pas rater mon année, je veux aller au bout de ma licence, je ne sais pas si j'oserais même changer de voie parce que j'ai l'impression que de perdre un an, deux ans c'est impensable. Je sais pourtant, que j'ai 18 ans, que j'ai le temps et tout ça.. mais j'en ai marre, j'en ai tellement marre d'étudier, de travailler tout le temps, je n'ai jamais aimé l'école, finir le lycée c'était pour moi une délivrance, finir la primaire avant aussi, et le collège aussi, mais à chaque fois j'ai été déçue de ce qui a suivit. Et là franchement j'ai atteint un point ou je n'en peux plus, du tout. J'ai l'impression que je vais passer ma vie coincée, à étudier, sans jamais trouver ma voie, sans jamais atteindre le bout, la fin.

Et je déteste tellement cet endroit.
I wanna go home.

Pas grand chose

18 novembre 2012 à 15h24

Je désespère. Je ne veux pas retourner dans cette ville. Je ne veux pas retourner dans cette université. A l'heure d'aujourd'hui je ne sais rien, mais j'ai le pressentiment que je ne tiendrais pas. Je ne finirais pas ma licence. J'ai juste envie de partir. Je ne supporte plus les études, et de toute façon je sais que celles-ci ne me mèneront pas loin. Peut être devrais-je prendre une année sabbatique pour travailler, économiser, éventuellement déposer des dossiers, demander des aides et des bourses, et finalement partir.

Je vais peut être rater ma vie au final. Mais j'en ai marre.

Tristesse

1 décembre 2012 à 22h43

Je ne vais pas faire un résumé entiers des dernières semaines depuis mon dernier écrit, parce qu'il s'agirait principalement de radoter tout ce dont j'ai déjà pu me plaindre dernièrement...

Je dirais juste que la fac, ça ne va pas mieux (et comme une idiote j'ai dis à mon professeur référent que tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes), mais à part ça, j'ai vécu un concert fabuleux et je vais en vivre un autre encore plus fabuleux l'année prochaine (d'ailleurs ça me donne envie d'écrire là dessus, toutes ces sensations ressenties lors d'un concert), et là ce soir, j'ai peur. Mon raton vient de se faire écorcher en plein dans l'oeil. Quand je l'ai remarqué c'était la panique, mon dieu qu'est ce que c'est, quand est ce que c'est arrivé, pourquoi je ne l'ai pas remarqué tout de suite, qu'est ce que je peux bien faire, le véto sera fermé demain, qu'est ce que je peux bien faire. Au final j'ai trouvé de quoi laver la plaie, en espérant que ça s'arrange un peu d'ici demain, qu'il tienne sans trop souffrir et que ça ne s'aggrave pas, surtout que ça ne s'aggrave pas. Et lundi direction vétérinaire. Ça signifie que je vais encore devoir passer la semaine sans lui, plus seule que seule. Et je vais m'inquiéter. Et ça me fait réfléchir au fait que, je n'aurais peut être pas dû l'adopter. Je l'adore, je l'aime évidemment, mais un rat c'est tellement fragile, et son espérance de vie est de toute façon très courte, 3 ans en moyenne. 3 ans, seulement. Ca va m'anéantir quand il partira. C'est comme mon chien, j'y pense souvent en ce moment, il est âgé, je l'ai depuis qu'il est né et je sais qu'il n'en a plus pour très longtemps, et ça ça va encore plus m'anéantir. Je m'attache tellement vite aux animaux, et lui ça fait 14 ans que j'y suis attachée.

Ce soir, ça me déprime plus que jamais, avec l'incident qui vient d'arriver. Ça en plus de tout ce qui ne va déjà pas.

Oui, Noël, pour faire original.

25 décembre 2012 à 23h52

Je suis assez... déçue. Le réveillon de Noël chez moi n'a jamais été extrêmement grandiose, mais je ne sais pas, avant il y avait un "plus", qui aujourd'hui semble avoir disparu. Depuis quelques années déjà ça se dégrade au fur et à mesure. Peut être en partie parce que ma grand-mère ne veut plus venir. Mais pas seulement.

Je suis triste. Aussi parce que mes parents, enfin plutôt ma mère parce que mon père n'est même pas fichu de s'intéresser à ça, ne sont pas capables de me faire des surprises, des cadeaux auxquels je ne m'attendrai pas. J'entends par là que visiblement, ils ne savent pas ce que j'aime. Alors je dois toujours m'en tenir à l'éternelle liste, comme quand j'étais enfant, sauf que ce n'est pas une lettre au Père Noël. Moi qui adore les surprises.. à quoi bon, un cadeau dont on connaît la nature à l'avance ?

Je suis un peu blasée. Aussi parce que depuis quelques temps les repas, mais en fait aussi les journées, sont sans cesse ponctué(e)s d'engueulade, d'énervements et souvent pour des raisons ridicules. Y compris en temps de fête.

Ce n'est même plus une fête. Il n'y a que nous 4. On allume la télé. On boit un coup. On va parler sur Facebook. Ou on envoie des sms. On n'a rien d'intéressant à se dire. On s'ennuie. On attends le repas, un repas moyen, quasiment le même chaque année, même pas entièrement fait maison.

Je ne suis pas croyante, mais Noël c'est la période que je préfère dans l'année. Du moins ça l'était.

Même le temps dehors me prouve à quel point les choses ne sont plus ce qu'elles étaient, et ne seront jamais ici ce que j'aurais préféré qu'elles soient. Du vent, de la pluie, de l'orage même. En Décembre. N'importe quoi.
Aussi longtemps que je m'en souvienne on n'a jamais eu de neige pour Noël ici. Mais on en a déjà eu avant, et aussi après. Je n'ai même pas espoir de voir la neige arriver cette année, ni même en début 2013. C'est pathétique.

Et puis il y a le réveillon du jour de l'an. Etant donné que je n'ai rien de prévu pour l'instant, j'imagine que c'est pas à une semaine du jour j que les choses changeront. Je suis prête à parier que je vais le passer chez moi, toute seule avec mon chien et mes rats. Quelle joie.

Le pire c'est quand je pense à après ça. J'ai encore des partiels un jour en janvier. Et après je vais reprendre mon année et débuter mon second semestre et déprimer doublement. Je ne supporte plus cette fac, ni les gens qui y sont, ni cette ville, ni cette licence minable qui ne me mènera à rien. J'ai actuellement juste envie de tout arrêter. Je veux rester chez moi (mon vrai chez moi, pas le studio minable de la ville), me plonger dans mes histoires et ne plus jamais en ressortir.

Je suis déçue. Triste et déçue. Un peu déprimée aussi.

S'en aller

1 janvier 2013 à 15h11

Bonne année, retour en enfer.

Bon ok j'exagère un peu. Mais si vous saviez à quel point je n'ai pas envie de retourner à la fac, dans cette ville, avec ces gens. Encore 6 mois à tenir, encore des examens et des exposés à passer. La grande joie.
En tout cas je suis maintenant quasiment certaine que je ne poursuivrai pas cette licence. Je m'y ennuie clairement. Ce n'est pas ce à quoi je m'attendais. Et je ne suis pas la seule à le penser.

J'y pense et j'ai envie de partir.

Cela dit, ce n'est pas parce que j'arrêterai cette licence que je stopperais totalement mes études pour autant. Si c'est pour me retrouver à l'usine non merci. Je souffre déjà suffisamment de faire des études qui ne me plaisent pas, alors un travail qui ne me plaît pas c'est la dernière chose que je veux.
Peut être une licence de cinéma, je ne sais pas.

Quoi qu'il en est, je veux partir d'ici.

Mais en même temps... je ne veux pas partir. J'ai l'impression qu'il n'y a que chez moi que je suis bien. Dans ma petite campagne, avec mon chien, mes rats et mon calme.
Si je veux faire une licence de cinéma, je serais obligée de partir plus loin, à l'autre bout du département.

Mais quitte à partir, je me dis aussi que je veux aller à l'étranger. J'ai toujours aimé voyager. Et je n'aime pas la France.

Je veux m'en aller.

Mais (encore un mais), il y a ce rêve... ce rêve que j'ai fait il y a quelques temps, dont je ne me suis pas occupée jusqu'ici mais auquel je repense de temps en temps, en ce moment.
Dans ce rêve, j'ai décidé sur un coup de tête, pour chercher quelqu'un ou quelque chose, de partir. J'ai pris un avion et je me suis retrouvée de nuit, dans cette grande ville, New-York paraît-il. J'y ai étonnement croisé quelqu'un que je connaissais, la mère d'une amie, qui a dû me demander quelque chose comme, si j'avais besoin d'aide ou quoi, ou simplement ce que je faisais là je crois. Je l'ai quittée sur ce parking et suis partie chercher, chercher quoi ? Je me suis rendue compte que je ne connaissais rien ni personne ici. Et j'ai eu peur.

C'est tellement explicite que mon inconscient se fiche bien de moi parfois.

J'ai peur de me retrouver quelque part où je ne connais rien ni personne, mais je veux y aller quand même.

Je sais.

6 janvier 2013 à 18h23

Je crois que pour la première fois de ma vie je sais ce que je veux, j'ai fais mon choix et je ne changerais pas d'avis.

Ce qui est gros à affirmer pour quelqu'un comme moi, éternelle indécise. Je dirais qu'à l'heure actuelle j'en suis certaine à 99.99%

Je vais finir mon année de licence, mais je m'arrêterai là. Je ne poursuivrai pas cette licence et je crois que je ne retournerai pas à la fac, en fait. Je ne pense pas que ce système me convienne.

Ça fait longtemps que j'y pense et ce qui m'inquiète c'est que oui, mais alors je vais faire quoi ? Au diable, qu'importe ce que je ferais, je trouverais bien, j'ai 18 ans, ça peut bien attendre, non ?

Je pense qu'il est temps que je m'occupe de mes rêves, avant de ne plus pouvoir le faire. Je vais donc finir mon année, puis je trouverais du travail pour l'été, et éventuellement pour l'année suivante. Je vais économiser un maximum, et après zou ! Je m'en vais. J'ai décidé de partir en road trip avec une amie, pendant au moins un an si possible. Je veux découvrir le monde (enfin un pays en particulier, bien précis), rencontrer des gens, partager leur culture.

C'est maintenant ou jamais, non ? Je suis jeune, je pourrais toujours reprendre mes études après. Je pense avoir besoin de recul pour savoir ce que je veux faire vraiment. Je n'en ressortirais que grandie et plus mature après tout.

Être quelqu'un ?

20 janvier 2013 à 11h42

Ça y est. J'ai déjà abandonné mon idée de road trip. Enfin, plutôt qu'abandonnée je l'ai repoussée. Je n'aime pas la licence que je fais actuellement, mais j'ai quand même décidé de la terminer, si longues soient encore à passer les 2 ans et demi qu'il me reste. J'ai aussi un stage à l'étranger dans la dernière année, c'est au moins un point positif, je n'attends que ça moi, de partir à l'étranger.

Il va falloir que je m'accroche pour finir cette licence, vraiment. Et je commence assez mal à vrai dire, dès la première semaine de ce second semestre j'en ai déjà marre. Mais il va falloir que je fasse avec. Puisque j'ai commencé, j'aime autant ne pas avoir perdu cette année, et j'aurais au moins un diplôme (inutile en lui-même, mais bon). Je ne sais toujours pas ce que je veux faire de ma vie d'ailleurs. J'ai tant d'idées, certaines plus vraisemblables que d'autres je dois l'avouer. Mais le problème reste que je demeure incapable de faire un choix. Je n'ai que 18 ans certes, mais les études ça prend un temps fou en fait.

Et puis je vois.. des gens de ma génération, de mon âge, devenir des gens, accomplir des choses. Moi, j'ai le sentiment de ne rien accomplir. Peut être que je rêve d'une vie trop peu ordinaire, aussi. Mais je ressens constamment ce besoin de reconnaissance qui jamais n'est assouvi.. Je ne sais pas si c'est mal, ce que je souhaite ?

J'ai juste envie d'être quelqu'un, et de ne pas être tout le monde. Je veux accomplir des choses et être reconnue pour ces choses. Tout le monde ne souhaite-t-il pas la reconnaissance ? Dans ce cas-là je pense et serais alors comme tout le monde, la différence se fait là où tout le monde ne fait rien pour ça, et ceux qui appartiennent à la catégorie des quelqu'un accomplissent et reçoivent la reconnaissance. Je veux faire partie des quelqu'un.

Opportunité d'accomplissement

21 janvier 2013 à 14h21

Je parlais hier du besoin d'accomplir quelque chose et d'être reconnue pour ça. Ce matin j'ai vu cette affiche, puis j'ai vu ce mail sur le même sujet. Il m'est plus ou moins donné cette opportunité. Quoi de mieux que le théâtre ?

Dans la ville où je fais actuellement mes études (parce que je me refuse encore à dire que c'est chez moi, ça ne l'est pas), une sorte d'association de théâtre propose un projet fort intéressant. 3 mois de travail sur une pièce de Brecht, ouvert à tous, débutants ou non, avec à la clé quelques représentations dans des festivals de théâtre locaux.

Le théâtre.. cet art m'a toujours profondément fascinée. J'ai vu des dizaines de pièces représentées, amateurs et professionnelles. J'en ai aussi lu plusieurs. Ça m'a toujours transportée. J'ai voulu en faire. J'ai voulu savoir ce qu'on ressentait à jouer devant des centaines de personnes. Ce qu'on ressent à la fin, au moment du salut et des applaudissements. En tant que spectateur, même ce moment là je l'ai toujours trouvé fascinant, et puissant, alors en tant qu'acteur je n'imagine même pas...

J'aurais très bien pu en faire, et me retrouver à la place de l'acteur. Il y avait cette option dans mon collège et mon lycée. Mais je n'ai jamais osé.

Le service culturel de ma fac aussi propose des ateliers. Les associations de la ville aussi.

Et maintenant j'ai encore une opportunité.

Mais j'ai peur. J'ai très envie d'essayer, mais j'ai toujours peur. Je dois dire que rien que d'en parler là, d'y penser même, j'en ai la boule au ventre, mélange d'excitation et de peur. Il y a des réunions pour en en parler demain... je devrais peut être y faire un tour ?

J'ai quand même peur.

Tout va toujours de travers ici.

22 janvier 2013 à 20h57

Il faut toujours que quelque chose arrive de travers ici.

J'ai détesté cet endroit au moment où je l'ai choisi. Maintenant j'y suis coincée pour au moins trois ans. Avec le temps, je pensais m'y faire. J'ai même eu parfois l'impression de m'y faire. Mais non. C'était une feinte. Jamais je ne m'y ferai. Et quand quelque chose arrive de travers, c'est à dire probablement au moins une fois par jour, ça me rappelle à quel point je déteste cet endroit. Non mais, qu'est ce que je fais là ?

C'est exactement comme si mon inconscient voulait me faire comprendre que ce n'est pas ma place ici, ce n'est pas chez moi. Oh, bien sûr quand quelque chose arrive de travers ce n'est pas toujours ma faute. Alors peut être aussi que cet endroit ne veut pas de moi, autant que je ne veux pas de lui.

Et à chaque fois c'est la même chose. Littéralement, je pète un câble.

Et maintenant je suis vidée. De mauvaise humeur, le moral au plus bas, énervée, crevée. J'ai même pas mangé ce soir. Je ne pense pas que je mangerai, comme si j'étais d'humeur à faire la cuisine. J'ai plus faim, de toute façon. Je veux juste rentrer chez moi.

Pas le temps.

7 février 2013 à 22h58

J'ai besoin d'écrire, tellement besoin, mais je n'en ai même pas le temps.

Pas le temps.

7 février 2013 à 22h58

J'ai besoin d'écrire, tellement besoin, mais je n'en ai même pas le temps.

Hypersensibilité

17 février 2013 à 17h28

J'ai pas vraiment le courage ou la force ou l'envie de tout expliquer, là, tout de suite, mais vraiment ça ne va pas. Je n'en peux plus d'être tant sur les nerfs, je m'énerve au quart de tour pour des raisons futiles, tout le temps. Même si je paraît être bien, calme, il suffit d'un petit évènement indésirable, le plus idiot soit-il, pour que je m'emporte. Je sais que je n'ai pas toujours été comme ça, par conséquent je sais aussi que ça veut dire que quelque chose ne va vraiment pas. Et là, je viens encore de m'effondrer en arrivant à l'appartement, une fois que mon père est partis. Je sais que ce n'est pas pour les mêmes raisons qu'au début. Mais je sais surtout que ça veut aussi dire que quelque chose ne va pas, et que c'est sûrement la même raison que pour mes crises de nerfs. Un peu comme une hypersensibilité. Mais c'est tellement fatigant... j'ai besoin d'extérioriser tout ça, toute cette haine, cette colère, ce stress, ces peurs... Je me demande comment je ne suis pas encore devenue folle. En fait c'est pire que tout, parce que c'est un état stationnaire, ça stagne, je reste à ce niveau où j'agonise.

Etudes.

4 mars 2013 à 15h24

Voilà je désespère encore de cette licence pourrie. Honnêtement je ne sais plus quoi faire. Un coup je veux arrêter, un coup je veux continuer pour ne pas avoir perdu cette année, un coup je veux arrêter à nouveau, simplement parce que je m'ennuie, j'en ai marre. Mais j'ai aussi peur de la pression qui m'attends si je devais arrêter. Et bien oui, je ferais quoi si j'arrête ? Je ne peux pas tellement me permettre de rester à ne rien faire à la maison en attendant de trouver ce que je veux faire. Parce que je ne le sais toujours pas. Et ça m'inquiète un peu. Beaucoup. En même temps j'ai pas du tout l'occasion d'y réfléchir là. Je n'ai clairement rien le temps de faire. Ça me fatigue tout ça.

Déjà que moralement je suis complètement à cran ces temps-ci, entre les crises de nerfs et les grosses déprimes.

Qui n'en finit pas.

25 mars 2013 à 22h55

Cette déprime qui n'en finit pas.

J'attendais depuis longtemps ce concert, et c'était merveilleux. Un rêve qui se réalise. Un rêve éveillé. Suivit d'un dur retour à la réalité. Rameutant tout ce qui ne va pas avec lui. Depuis ça ne va plus vraiment. Je déteste cette sensation, se sentir mal sans rien pouvoir y faire. Hier soir un peu de musique aura suffit à me remonter le moral. Mais il est retombé à pic maintenant. Je veux y retourner, j'étais bien là bas. J'aurais voulu que ça ne finisse pas.

S'en reviennent les soucis de coeur.

J'en ai marre d'être bloquée sur une époque passée. Je n'arrive pas à m'en débarrasser, j'y repense souvent, trop souvent à mon goût, et ça me replonge dans une telle déprime. A ça s'ajoutent d'autres évènement qui font un peu mal aussi. Alors on repense à tout en même temps et c'est le chaos dans ma tête et dans mon coeur.
Je bloque là dessus et je ne peux plus avancer. Je stagne. Je stagne et je pourris.

Je ne sais plus vraiment quoi faire.
Je donnerais n'importe quoi pour la revoir. Lui aussi, et lui aussi. Mais elle surtout. Pourtant je ne sais pas si ça me ferait réellement du bien ou plus de mal encore.

Je ne sais plus quoi faire.

Caillot.

25 mars 2013 à 23h25

Et je craque et je craque. Tellement de fois depuis hier.
Et il n'y a tellement rien à faire.
Moi je ne sais plus quoi faire.

Parfois je me demande même pourquoi je ne suis pas psychologiquement plus vide, plus simple. Pourquoi j'ai eu ça si jeune et pourquoi ça doit rester coincer comme un caillot de sang. Un caillot si gros ne peut pas se désintégrer seul. Il faut l'extraire. Mais alors comment ?

Je commence mal la journée.

2 avril 2013 à 11h12

Comment commencer plus mal une journée que de la manière dont je vient de le faire ?

Après un petit week-end de trois jours relativement appréciable, il est temps de refaire mes sacs pour repartir à l'appartement. Hop hop on charge la voiture et on y va. Mon humeur est même passablement bonne, en plus il fait beau. Allons-y donc. Evidemment c'est moi qui conduit, je suis encore en conduite supervisée. Pas de soucis, je commence à avoir l'habitude de faire ces allés et retours entre ma petite campagne et ma ville d'études. Même si d'ordinaire je pars plutôt le Dimanche soir, donc avec peu de circulation. Comme à ma mauvaise habitude, je suis facilement distraite. Mais bon, je fais de mon mieux, le matin en général je suis plus apte à ce genre de choses qu'en fin de journée quoi.

On sort de la petite ville, on entre sur le voie expresse.

Bon, bon, à partir de maintenant la route va être longue et relativement ennuyante. Mais j'ai l'habitude.

Et puis un voile se pose sur mes pensées, sur mes souvenirs...

"FREINE FREIINE"
???

D'où sort cette voiture ? je panique, je n'ai pas le temps de freiner, j'essaye, je n'ai pas le temps, je dévie, ça va aller on va forcément l'éviter.

Non. Non je ne l'ai malheureusement pas évitée.
Je stop net au milieu de la voie expresse et j'éclate en sanglot comme jamais.
Je n'ai rien compris. Je n'ai absolument rien compris à ce qu'il s'est passé bon dieu. Pourquoi c'est arrivé ? Je n'ai rien vu venir, je n'ai rien compris.

Ma mère me presse d'aller me garer sur le côté. Et je ne peux plus m'arrêter de pleurer. Je n'ai rien compris.

Ça aurait pu être tellement pire.

L'attente est longue. Et je pleure, et je pleure, et j'ai envie de vomir. Et j'ai peur que mon père m'en veuille "papa va me tuer, papa va me tuer".

Pour la première fois de ma vie j'ai eu un accident de voiture et c'est moi qui conduisait. C'est de ma faute.

On a de cesse de me dire que "ça arrive à tout le monde", oui et alors ? c'est à moi que c'est arrivé là. Et je suis trop fragile pour surmonter ça comme un événement courant de la vie de tous les jours de tout le monde.

J'aurais préféré qu'on ne me laisse pas toute seule.

Délogeons les caillots.

2 avril 2013 à 12h14

Et puis tout ça va coûter cher. C'est de ma faute, on est en tord. Comme si on avait besoin de dépenses en plus.

J'ai dis que j'ai eu peur, plus que jamais. Mais ce n'est pas vraiment ça. C'est arrivé vite, j'ai l'impression de n'avoir même pas eu le temps d'avoir peur. J'ai surtout été choquée. Je n'ai pas ressenti de peur comme on peut en ressentir, je ne sais pas, face au vide, dans un film à suspens ou autre. C'était à la fois moins et plus que ça. C'est comme si j'étais vide à l'intérieur, je n'ai pas ressenti la peur dans mes tripes, mais dans ma tête seulement.

Je ne sais pas au final si mon père s'est vraiment énervé ou quoi. Il ne m'a pas engueulée comme ce à quoi je m'attendais. Heureusement. J'ai bien senti qu'il s'était retenu. S'il avait éclaté ça n'aurait pas été par méchanceté, il est comme ça c'est tout. Lui aussi a dû avoir peur quand maman l'a appelé.

Je n'ai ressenti aucune douleur au moment du choc. Maintenant j'ai l'impression de commencer à avoir mal un peu partout. Mais c'est sans doute dans ma tête, ça aussi.

J'ai bien fais d'écrire tout ce que j'avais à dire là dessus, de raconter ce qu'il s'était passé. Je ne me sens pas vraiment mieux, mais je sens bien que ça aide à décoincer. Surtout de l'avoir fait tout de suite, sans attendre. Heureusement que JI est là pour ça.

L'écriture a ce pouvoir d'aider à déloger les caillots.

Et il y en a encore beaucoup.

2 avril 2013 à 16h01

Le problème vient quand on n'a plus rien à écrire et qu'on a encore des caillots à extraire.

On dépoussière.

20 mai 2013 à 23h52

*sighs*

Cet endroit prend un peu la poussière. Et si nous faisions le point sur ma situation actuelle ?

Hum. Bah y'a pas énormément à dire. Ou alors il y a trop à dire. J'ai du mal à dire ce que je veux dire. En plus je pense en anglais, ça rend confus.

J'ai fini mes partiels, j'y suis allée toute stressée, pas sûre de moi (du tout) et j'en suis ressortie sans trop de heurts apparemment. Les premières notes sont tombées et c'est bien au delà de ce que j'espérais. Mais je ne me fais pas trop d'illusions, c'est que la première année, paraît que le niveau monte en flèche en L2. Et dieu sait que je déteste ce que je fais et que je déteste travailler, particulièrement pour quelque chose que je n'aime pas et encore plus quand je sais que 95% de ce que j'apprends: 1. je vais aussi vite l'oublier 2. de toute façon ça ne me servira jamais à rien (honnêtement, le système d'assurance santé américain, j'ai pas besoin de le connaître. Bref, ça me fait 4 mois de vacances d'été et ça c'est quand même pas mal. Sauf que je m'ennuie vite. Et à la maison je fais vite d'exploser (cette maison est difficilement vivable). Je veux travailler, mais j'ai peur de rien trouver (j'ai déjà postulé à deux endroits). J'ai besoin d'argent moi... surtout qu'on veut m'enlever mes bourses l'année prochaine. Et puis il y a ce permis de malheur qui me stresse encore. Si je veux travailler il faut aussi que j'aie mon permis. Or j'ai l'impression que c'est au delà de mes capacités. J'ai tellement de mal à me concentrer, je passe mon temps à faire des erreurs débiles, et qui nous mettent en danger même parfois... Je me sens incapable.

Outre ça, j'ai décidé de ne pas abandonner pour une fois ce que j'entreprends; jusqu'à ce que je maîtrise le dessin de poneys sauce MLP:FiM. Nah.

Bah. Il y a plus de négatif à dire. Et il y en a encore beaucoup à dire. Mais j'en ai pas vraiment envie.

Cette sensation qui.

31 mai 2013 à 22h41

Je déteste cette sensation.

Et je n'arrive pas à écrire, ce soir. J'ai pourtant tellement de choses à dire, et je n'aime pas garder ça à fermenter dans mon crâne, mais ça ne veut pas sortir.
J'aimerai parler des histoires qui. Des sensations que. Des gens qui. De ma situation qui.

Mais je n'y arrive pas.

Admirer c'est douloureux.

2 juin 2013 à 21h26

J'ai des soucis avec ma personnalité. Je ne l'aime pas. Mais la plus part du temps, je me demande surtout quelle est-elle. Je ne sais pas vraiment ce qui me défini, mais quoi que ce soit ça ne me plaît pas.

Alors je suis jalouse, des gens qui ne sont pas timides, qui sont à l'aise avec n'importe qui, qui sont capable de se foutre de ce qu'on peut penser d'eux. Moi je n'y arrive pas. Je manque cruellement de confiance et je ne sais plus quoi faire pour y remédier. Le pire, c'est qu'alors qu'il n'y a pas si longtemps j'avais vaguement l'impression de légères améliorations, j'ai maintenant l'impression inverse, que ça empire. Particulièrement depuis cette première année de fac, en fait. Je me suis détachée de beaucoup de monde, contre mon gré, et sans qu'il n'y ait vraiment de 'remplaçants'.

Je déteste sensation, aussi.

Le sentiment d'avoir toujours envie d'être quelqu'un d'autre. Admirer, c'est douloureux, parfois.

C'est repartis.

13 novembre 2013 à 23h23

Oui, je sais, cela fait presque 6 mois que je n'ai pas remis les pieds ici. Ni pour écrire, ni pour lire d'autres écrits, pas même des gens que j'ai pu suivre et apprécier. Désolée.

Le fait est que cet endroit ne fait pas toujours du bien. Et quand bien même j'aimerai pouvoir les aider, lire des écrits de personnes qui se sentent mal, ce n'est pas vraiment bon. Du moins quand soi-même on n'est pas au meilleur de notre forme.

Bref. Je ne suis pas revenue pour m'excuser en pavés.
J'ai encore besoin d'écrire, bien sûr. Si je n'aime plus autant écrire ici, c'est que quand on n'est pas lu, ça n'a pas d'intérêt. L'appellation "journal intime" est même un peu mal utilisée je trouve. Si c'était d'un journal intime dont j'avais besoin, j'en achèterai un, et j'écrirai dedans. J'aime bien mieux écrire à la main qu'au clavier, d'ailleurs. Non, selon moi, les gens ici cherchent à être lus avant tout. Et d'avoir des retours. De l'aide. Publier son mal être, c'est forcément un appel au secours, non ?

"C'est repartis"
Et oui. Mais j'ai presque honte, je n'ai même pas envie de l'écrire. Je n'évolue pas, je reste au même niveau. Reconstruis les mêmes soucis, les mêmes soucis dont j'ai eu tant de mal à me défaire. Et je ne sais plus quoi faire.

On dit que pour être aimé, il faut d'abord réussir à s'aimer soi-même. Mais comment fait-on cela ? A quoi est-on voué si jamais on n'y arrive pas, si même dès lors qu'on essaye, qu'on essaye de toutes ses forces, avec toute la volonté possible, on n'y arrive pas ?

Il n'y a quasiment pas deux paragraphes qui vont ensemble, haha.

Le vide.

4 janvier 2014 à 23h48

Le vide est peut être pire que tout, finalement.
Là, je me sens mal, mais je ne sais même pas pourquoi.

Quoi y faire.

5 janvier 2014 à 21h36

Après tout ce temps, je ne parviens toujours pas à me faire à cet endroit. Si je me sentais mal hier, c'est probablement pour ça. Si je me sens toujours mal aujourd'hui, c'est sûrement pour ça. Pourtant, avant les vacances, ça se passait bien, ou pas trop mal. En fait, ce n'est pas tant l'endroit en lui-même. C'est l'éloignement, peut être. La sensation aussi que je n'ai rien ici. Et ce n'est pas ces études que je déteste qui vont m'aider à positiver. Encore moins ces partiels mal organisés qui me forcent à rester jusque Vendredi. Cette semaine va être dure, mentalement. Je ne comprends pas pourquoi quand tout semble aller bien, ou à peu près bien, soudainement tout s'écroule. Je n'arrive pas à savoir précisément ce qui cloche chez moi, parce que ça vient forcément de moi. C'est bien enfoui. Mais dieu que c'est désagréable. Jamais je ne pourrais poursuivre d'autres études, travailler ou simplement vivre ma vie dans cet état là. Si ça doit revenir à chaque fois je ne tiendrais pas. Et le pire est vraiment de ne pas être capable d'identifier réellement le souci.

Tôt ce matin j'ai été réveillée. Pas pleinement cela dit. En essayant de me rendormir, je me suis retrouvée dans cet étrange état, entre l'éveil et le sommeil. Mais je rêvais en même temps.. sans vraiment rêver. C'était plutôt comme être plongée dans ma tête, dans mon subconscient, ou au moins à la lisière de celui-ci. Pas de belles visions (ce qui me conforte à dire que je ne rêvais pas), et le son de rires. Je voulais ouvrir les yeux pour échapper à ça, mais je n'y arrivais pas, je ne pouvais pas bouger, j'avais l'impression d'être paralysée. Ce n'était pas du tout appréciable, mais ce fut bref. J'ai finalement pu bouger, et ouvrir les yeux, et essayer d'oublier ça.
Je ne sais pas si ça a quoi que ce soit à voir avec mon état actuel, mais c'était très inhabituel.

Maintenant, je fais quoi ? J'ai deux examens demain, pour lesquels je n'ai pas eu le temps de me préparer (enfin je n'ai pas pris le temps, serait plus exact). Je suis revenue à l'appartement plus tôt expressément pour ça, mais je n'ai rien fait. Je suis pathétique. J'ai le sentiment que je ne suis capable de rien. Que je ne finirais pas l'année. Ou en très mauvais état. Je ne sais plus quoi y faire.

Such a bad friend

7 mars 2014 à 13h18

C'est bien poussiéreux par ici. J'écris une fois tous les 36 du mois. Pourtant, je pense que ça ne me ferait pas de mal de le faire un peu plus souvent. J'imagine que je n'en ai plus autant besoin.

Pourquoi ce titre ? Une réflexion qui vient de flasher dans ma tête. En quittant le lycée j'ai quitté beaucoup de monde. Il est bien difficile de garder du contact avec tous ces gens après tout. J'en suis triste pour seulement quelques uns, d'ailleurs. Ça n'est certainement pas uniquement ma faute, mais ça l'est forcément un peu aussi. Je me rends compte après coup, que parfois j'aurais pu faire un effort. Mais il paraît que c'est comme ça, on perd des gens et on en rencontre d'autres. Il faut juste continuer d'avancer et faire avec. Cela peut être compliqué pour moi parce que je vais difficilement vers les gens, mais je n'ai pas vraiment le choix.

L'an prochain, je vais peut être m'exiler en Ecosse. J'aurais encore moins le choix si je m'y retrouve réellement seule.
J'ai toujours eu du mal avec le changement. Mais je n'aime pas la monotonie. Alors il va falloir que je m'y fasse. Ce sera certainement dur au début, mais il faudra que je m'accroche et que j'y arrive. Après ça, j'aurais fini ma licence et je pourrais, j'espère, me consacrer à ce que je veux faire. Je veux faire du cinéma. Qu'importe la difficulté, je sais que je ne me vois pas faire autre chose, alors je vais travailler dur et je vais m'accrocher et j'y arriverai. Je ne peux rien faire d'autre. Je l'ai décidé.

Inversements

28 avril 2014 à 22h31

J'ai mis un temps fou à me faire à la vie seule, au studio. A me faire à la ville, que je n'aimais pas. Un an et demi m'aura été nécessaire pour m'intégrer à cette nouvelle vie. J'avais souvent le sentiment que quand j'étais là-bas tout se passait forcément mal. Des petits tracas par ci par là, paf la nourriture qui tombe par terre, splash le combustible à poêle qui déborde du bidon, et j'en passe et des meilleurs.

Un an et demi m'aura été nécessaire (je me l'avoue mais je n'aime pas l'avouer à d'autres) pour m'intégrer aux gens. Et ces gens je vais devoir les quitter, déjà.

A vrai dire, c'est maintenant que je suis coincée ici, de retour au domicile familial, que je me rends compte comme l'éloignement me faisait du bien. J'aime cet endroit, mais cette maison est devenue invivable. Ma mère insupportable, ma soeur sans respect pour personne, n'agissant clairement pas comme son âge le laisserait penser. Des crises de nerfs, des cris, des brusqueries. Cet endroit me stresse, nourrit la boule de nerfs au creux de mon ventre.

Et maintenant quoi ? J'y suis bloquée pour 4 mois. Parce qu'après cela, je pars. Je pars à l'étranger pour un an, j'ai très peur mais surtout très hâte. C'est ce que j'attends depuis toujours. C'est pour étudier, bien entendu, mais j'ai très hâte. Mais du coup, pas moyen de rester au studio cet été (et quel intérêt cela aurait-il, puisque tout le monde rentre chez ses parents ? je ne veux pas non plus être là-bas si je suis entièrement seule, et là, de toute façon, je ne peux pas me permettre de continuer à payer le loyer, je dois économiser avant de partir, et travailler). Et ces gens que j'apprécie tant, je ne sais même pas si je les reverrai un jour.

On a émis plusieurs idées de projets pour se voir pendant les vacances, mais au moment de partir, j'ai l'impression que tout le monde était dans l'optique que nous n'allions pas nous revoir. "Si on se revoit", "Si on se revoit pas". Mais je croyais qu'on ferait tout ce qu'on peut pour se revoir, non ?... Je doute qu'il n'y ait que pour moi que ça importe. Alors pourquoi ?

Au final je suis triste, je ne me sens pas bien ici. Et je n'y peux rien. Comme d'habitude, je me retrouve dans la position d'attente d'une atmosphère meilleure. Mais cette fois ci, je sais quand elle va arriver, et qu'elle va arriver avec certitude. Je vais partir à l'étranger, enfin.

Aventure

2 mai 2014 à 19h38

Je ne sais pas s'il s'agit d'une sorte d'identification avec les personnages de toutes ces histoires que j'affectionne, mais dernièrement, j'ai comme une soif d'aventure. De véritable aventure. De vivre des choses folles. Je ne sais pas vraiment comment décrire ça. J'ai beau être une trouillarde, une chochotte et tout ce que vous voudrez... peut être que j'ai changé sur ces points, après tout. J'ai envie de vivre. Pourquoi avoir peur de ceci ou de cela ? On ne vit pas pleinement en restant constamment protégé, terré sous la sécurité. On vit en prenant des risques, c'est comme ça que ça doit se passer. Partir seule à l'étranger comporte des risques, après tout. Mais qu'importe ? Il y a tellement à y gagner ! C'est cela qui doit compter. C'est ce que j'ai envie de faire compter, désormais.

L'autre jour j'ai dit à une amie que j'aimerais savoir me battre... elle m'a regardée d'un oeil bizarre. Mais je le pense vraiment. Pas forcément parce que ça pourrait être utile... enfin si, tout de même. Après tout, ce doit être un sentiment réconfortant de savoir qu'on peut se gérer seul, qu'on est capable de se défendre si jamais le besoin s'en faisait sentir, un jour. J'ai envie de me sentir forte. Mentalement comme physiquement.

Je n'ai jamais voulu d'une vie normale.

26 juin 2014 à 22h30

Je n'ai jamais voulu d'une vie normale. Depuis toujours j'ai peur d'avoir un métier qui ne plaît pas, de gâcher ma vie. Ce n'est pas exagérer selon moi, parce qu'on passe bien les trois quarts de notre vie à trimer, après tout. Avoir un métier qui passionne, c'est le rêve de tout le monde, j'imagine. Après tout "choisis un travail que tu aimes tu n'aura jamais à travailler un seul jour de ta vie".

Seulement, outre le fait qu'il n'y a de travail nulle part pour personne à notre époque, j'ai pas non plus les moyens de faire ce qui m'intéresserai le plus. J'ai des rêves de cinéma, et/ou de scène. Et hélas, mon ambition ne suffira pas. Pour le cinéma, j'y ai bien cru il n'y a pas si longtemps; mais mon père n'a qu'une chose en tête "trouve un travail qui embauche et qui paye, hein". La bonne blague. Ma roue de secours (qui risque de devenir mon pilier de soutien) c'est l'édition. Ca m'intéresse pour sur. Mais je n'ai pas envie de passer ma vie dans un bureau. J'ai le sentiment que ce n'est pas fait pour moi.

Je n'en peux plus de cette sensation de "je vais rater ma vie". Parce que je ne pourrais jamais vivre comme ça.
J'ai toujours rêvé d'une vie différente, je n'ai jamais voulu d'une vie normale. J'ai peur pour mon avenir, parce qu'il me semble inexistant.

Juste milieu

6 janvier 2016 à 15h02

Un an et demi que je n'ai pas écrit ici... ce qui ne signifie pas que je n'ai plus rien à dire. J'ignore s'il y a encore quelqu'un pour me lire, cela dit; si ce n'est pas le cas, je ne leur en voudrai pas. La vérité c'est qu'après tout ce temps, ça ne va pas forcément mieux. C'est un peu les montagnes russes à vrai dire. Et je crois bien que plus j'avance plus les écarts sont grands. Je suppose que j'apprends à me connaître davantage au fil du temps (enfin, comme tout le monde) ainsi que le monde qui m'entoure. Et quel monde. Plus j'avance, plus il me déçoit, je crois. J'apporte une grande importance à l'éducation, et je pense que de nos jours, malgré tous les progrès à ce niveau, il y a toujours trop d'ignorance dans le monde (comment contrôler les masses, sinon ?). Alors oui, je m'ennuie un peu à la fac, non le système français ne me plaît pas, grand dieu oui j'ai hâte d'en avoir fini et de pouvoir commencer à vivre ma vie, que j'ai l'impression de laisser en stand by en attendant. Mais je ne regrette rien pour autant, je suis contente d'avoir une éducation universitaires, d'apprendre à penser par moi même et à voir les choses comme elles sont. Je trouve que c'est très important, si ce n'est crucial. Ça ne vous rend pas heureux, par contre, c'est même un peu l'effet inverse. On voit le monde sous un autre angle et on se rend compte à quel point il est pourris jusqu'à la moelle et à quel point les mêmes erreurs se répètent sans cesse, en continu, un énorme cercle vicieux auquel le commun des mortels ne peut pas grand chose, de toute façon, il est trop divisé pour avoir quelconque pouvoir.

Sur cette note peu joyeuse, j'enchaîne sur la vraie raison de mon retour par ici. Je me posais des questions. J'ai l'impression de ne plus être vraiment moi, de regretter mon ancien moi sans que ce soit vraiment le cas, d'avoir évolué sans l'avoir vraiment fait. Je suis incontestablement plus instruite que par le passé, donc ne devrais-je pas être meilleure ? Pourtant, j'envie la moi qui était plus joyeuse, plus sociale et sociable, moins prévisible peut être. J'ai le sentiment de m'être beaucoup renfermée, d'être devenue tout à fait introvertie. Et mine de rien, j'ai du mal à l'accepter. Et puis, même si je crois que je n'aime pas me l'avouer, je pense que le célibat commence aussi à peser très lourd. Ça fait littéralement des années que je suis seule. Je sais que c'est en grande partie ma faute. J'ai l'impression d'être excessivement exigeante, en fait. J'imagine que c'est bien que je m'en rende compte. Maintenant il faut savoir comment changer cela. Ça aussi c'est un peu comme un cercle vicieux: plus longtemps je suis seule, plus je me renferme, moins j'apprécie le contact des autres. Bien que j'apprécie ma solitude, je ne peux pas non plus l'entretenir constamment, j'ai aussi besoin de voir des gens, je suis introvertie, pas asociale.

Alors comment trouve-t-on le juste milieu ?

On attend toujours que le train déraille.

2 septembre 2016 à 22h38

Le fera-t-il ?

Je pense que si je délaisse l'écriture de ce journal c'est parce que ça me force à avoir des attentes, à vouloir être lue et à avoir des retours, et quand je n'en ai pas, je suis déçue. Mais pourquoi avoir de telles attentes ? Personne ne peu rien pour moi, sinon moi.

On dit toujours qu'avant d'être à l'aise en société, il faudrait déjà être à l'aise avec soi-même. Je n'ai pas l'impression d'avoir tant de problèmes à ce niveau. Ou je ne sais pas, ou je ne me l'avoue pas. De toute façon, ça change tout le temps.

Je ne sais pas si c'est mon boulot d'été ingrat, mon stress pour la finition et la soutenance de mon mémoire et le fait de remettre ça dès octobre, ou les mêmes choses que d'habitude, ou tout à la fois. Mais ces temps-ci j'ai de ces passages à vide, qui n'en sont pas vraiment d'ailleurs, mais je ne sais pas comment qualifier cela... Il m'arrive d'être énervée contre tout et tous, de dire des choses et de manquer d'amabilité avec mes proches, sans le vouloir, de savoir dans ma tête "je ne devrais pas dire ça" et le dire quand même, sans vraiment pouvoir le contrôler. Et forcément de m'en vouloir par la suite. Il y a aussi des moments où je n'ai simplement envie de rien, mais vraiment de rien. Ne rien faire, ne rien manger, ne rien faire plus tard, ne rien faire, du tout, jamais.

A l'heure actuelle, concrètement, je ne sais plus ce qu'il me faut. Du tout. Sur aucun plan.

On attend encore que le train déraille.

2 septembre 2016 à 22h46

Dans cette précipitation toute relative, j'en ai oublié ce que j'avais vraiment en tête.

Le meilleur moyen d'échapper au vide ou aux mauvaises pensées, c'est de s'empêcher de penser, ou de se remplir d'autre chose. Lire, regarder un film ou une série, jouer à des jeux-vidéo, même écouter de la musique, tout cela est très efficace, et aussi très temporaire finalement.

Je voulais aussi écrire que, il m'a même traversé l'esprit, justement en écoutant de la musique, que ces "soucis" (je n'aime pas les appeler ainsi, je ne suis pas un cas à part ou exceptionnel, c'est juste la vie qui est comme ça, n'est-ce pas ?) peuvent parfois paraître à la limite du prétentieux, superflu, exagérés. Que ce n'est que moi, qu'il y a tellement plus dans le monde qui m'entoure, que ce n'est pas important, qu'on n'a pas à s'en soucier tant que la Terre continue de tourner, que je devrais m'intéresser à des choses qui ont du sens et de l'importance, et pas à mes stupides états d'âme.
Mais ça aussi, ça semble être un raisonnement stupide.

One of those days

4 octobre 2016 à 23h11

Je sais très bien ce qu'il m'arrive en ce moment. Ce n'est pas la première fois. Et le pire c'est justement d'être consciente qu'on ne devrait pas se laisser aller de la sorte. Je m'enfouis dans mes histoires, mes séries télé, mes livres. Je m'y perds, je m'y plonge et peu à peu j'ai du mal à retrouver la surface et à remonter à la réalité. Et je me sens mal en conséquence. Je perds ma motivation pour mes études, et pour ma vie d'une façon générale. C'est un vrai problème. Les histoires sont au centre de ma vie, c'est parmi ce que j'aime le plus au monde. Seulement parfois, je me retrouve incapable d'en sortir, je n'en ai pas envie. Je m'identifie à des personnages, je me fond dans leurs histoires. Forcément, difficile de vouloir refaire surface, peu importe les difficultés que peuvent vivre ces personnages eux-mêmes. Mais cela pèse énormément. Le monde extérieur et réel, les vraies personnes qui l'habitent, je n'ai plus le courage ni l'envie d'y faire face.

Je crois que cela m'arrive régulièrement, parfois même quand j'ai l'impression que tout va bien.
Dans ce cas précis je crois que c'est à cause de la situation présente. Si tout va bien, je suis dans ma dernière année d'études. Cette année déjà, mon petit groupe d'amis et moi-même avons pris des chemins différents. Et je sais comment se passent ces choses-là. On va essayer de rester en contact (après tout nous sommes toujours dans la même fac), ça marchera plus ou moins bien. On aura du mal à se voir tous en même temps (et pourtant on n'est pas 30 non plus, 5). Et puis au fil de l'année on redeviendra de vulgaires connaissances, on n'aura plus le temps, on aura d'autres obligations, d'autres connaissances. Jusqu'à la fin de l'année, et l'année suivante où tout cela sera fini. Après l'excitation et la hâte de finir enfin ces fichues études, j'en suis à la partie "tristesse". Ce n'est pas nouveau, c'est déjà arrivé (on quitte l'école primaire -même si là on s'adapte beaucoup mieux je crois-, on quitte le collège -celui là j'avais hâte de le quitter-, on quitte le lycée -ça commençait déjà à être plus difficile-). Et enfin on quitte la fac, pour entrer dans la vie active.
Rien que la semaine dernière ce master me motivait tellement... aujourd'hui à cause de ce passage à vide (je ne sais pas comment appeler ça) j'ai l'impression que ça m'intéresse moins.. mais tout m'intéresse moins dans ces cas là. Je ne peux pas prendre de décision importante dans ces moments là, je risquerais de faire une grave erreur.

En bref, je ne sais pas si j'avais déjà écrit sur ce sujet. Mais il le fallait un jour ou l'autre. C'est un vrai problème. Je ne sais pas si c'est ça la dépression. Mais j'ai l'impression d'être coincée dans cette boucle, comme une roue qui tourne : un coup on est en haut, un coup on est en bas, un coup on est en haut, un coup on est en bas, etc. Et ça n'en fini jamais. Un coup je suis motivée, de bonne humeur, prête à accomplir des choses, le lendemain je ne me sens plus la force de faire quoi que ce soit, je ne sais plus ce que je fais là, à quoi tout cela rime, je veux juste me perdre dans mes histoires, et tant pis pour le reste.