J'ai supprimé les journaux que j'avais ici il y a peut être un peu plus d'un an et aujourd'hui, me revoîlà. Je pense que journalintime.com est ce qu'il me faut, même si aujourd'hui, me vider par les mots ne me soulage plus.
Un an après, il n'y a pas vraiment eu d'évolution. C'est triste, non? Je trouve ça plutôt pitoyable.
Je voulais lutter, au moins pour écrire ici, mais je n'en ai pas le courage, mes paupières sont trop lourdes.
A demain.
Bloody-Smile
La situation familiale ne s'améliorant pas, je pète les plombs. Mes nuits sont courtes. Je m'étais dis en rentrant ici que j'allais peut-être passer un bon week-end avec eux, le soleil étant là, les soeurs, le neveu. Mais en fait non, étant donné que c'est toujours la même chose, et que je le sais, je n'aurai jamais dû me permettre de m'imaginer une chose pareille. Le week-end prolongé est donc plus cauchemardesque que les autres. Regarder ma mère s'épuiser me donne des envies de meurtres. Hier j'ai passé la soirée à "régler" de la paprasse pour ma grande soeur et aujourd'hui je dois m'occuper de l'ordinateur que mes soeurs pourissent de conneries durant la semaine où je ne suis pas là. Je ne l'ai jamais vu dans un état pareil, limite ça me fait mal au coeur, alors il va falloir que je m'y mette, avant qu'il ne soit l'heure de faire quelques dernières courses et de prendre le train. A part cela, je n'arrive plus à lire. Je mets dix ans pour pouvoir me concentrer au maximum sur deux pages seulement. Fini le temps où je lisais à n'en plus finir, en enchaînant les bouquins assez régulièrement. J'essaie de reprendre ça mais je n'y arrive pas, ça pose problème. Une des raisons qui font que je foire.
Bon, au moins, je l'sais.
Je suis sur le point d'exploser. Je n'peux pas profiter de la présence de ma mère. Tout l'monde ici prend un malin plaisir à rendre fou l'autre. Je n'ai qu'une envie: partir. Alors que j'aimerai tellement rester un peu près d'elle. J'étouffe.
Je suis déçue. Je savais que j'allais devoir trimer. Quand je regarde autour de moi, j'ai encore plus envie de me foutre en l'air. Tu as beau suer, bosser comme un(e) malade, ça ne suffit pas. Je devais travailler en Juin, Juillet et Août. Ca aurait fait un bien énorme à mon compte. J'avais tout planifier, pour payer le loyer, financer le futur permis et l'argent de côté. Mais non, j'ai reçu le contrat, et je ne travaille qu'à partir de mi-juillet jusqu'au début de septembre. C'est déjà bien comme le dit ma mère. Mais beaucoup de choses tombent à l'eau. Et je me demande comment d'autres vont être financés. Ca me rend malade.
Cette semaine je n'ai fais que me retenir de pleurer. T. a passé ces derniers jours chez moi, pour les cours. Même si je n'étais pas seule, ça me ronge et je n'arrive pas à passer outre.