Après des jours de réflexions je me suis rendue à l'évidence... si je n'abandonnais pas l'idée d'une introduction originale... ce journal n'aurait jamais vu le jour. Et puis d'abbord, comment introduire une vie qui a 17 ans de vécu? Ce n'est pas si simple et je ne commencerais certainement pas à ma naissance au risque de perdre mes premiers lecteurs à mes premières lignes de rédigées. Ce serait du genre pathétique vous ne trouvez pas? J'en voit déjà quelques-uns lever un sourcil au vu de la ligne "17 ans de vécu"...
Peut-être certains d'entres-vous perdront-ils la maigre curiosité qu'ils avaient à l'égard de mon journal à la vu de mon jeune âge...Et vous savez quoi? En fait j'ai 16 ans! (Non je n'ai pas mentit... Nous pouvons toujours dire que nous avons une année de vécu de plus que notre âge actuel! Oui oui! La plupart d'entre vous le savent mais pour les sceptiques, j'explique: entre 0 et 1 an, il y avait bien quelque chose non? Et bien voilà où se cache l'année de plus! ) Enfin bref, tout ce théâtre pour dire une chose. Ce n'est pas parce que j'ai une moin grande expérience de vie que mes opinions sont dignes de la télé communautaire! Et ce n'est pas parce que je suis une adolescente que mes opinions se limitent aux cosmétique.
Je suis une jeune fille qui a une opinion sur pratiquement tout, incluant la politique -non pas que j'aime la politique, mais plutôt que je la considère comme essentielle à comprendre et à suivre- et ce ne serait pas la première fois que j'aurais des arabesques à faire pour prouver que mes idées valent la peine d'être considèrées.
En ce moment, je ne blâme personne. Trop souvent, je me surprend à agir comme si un enfant valait moin la peine d'être écouté que moi. Mais si on se met à genoux à côté de cet enfant et qu'on fait des efforts pour essayer de comprendre comment il voit le monde (ou bien se rappeller comment nous même on le voyait à cet âge) peut-être en apprendrions nous plus en une minutes, là aux côtés de cet enfant, qu'en un an de notre vie d'adulte. Comme un parent a des choses à apprendre à leurs enfants, tout les jours cet enfant en apprend le double à ses parents. Ceux qui sont maîtres de familles comprendront parfaitement de quoi je parle.
Mais remarquez autour de vous... quand avez-vous vu un adulte porter véritablement attention à un autre adulte? On dirait qu'à force d'encaisser les durs coups de la vie on se ferme pour mieu se protèger et la seule personne assez forte pour faire , en apparence, du mal à un adulte c'est un de ses semblables. Et pourtant c'est totalement faux!
Peut-être que je me trompe mais, je crois fermement que plus on veilli plus on a peur et que c'est pour cette raison qu'on se ferme petit à petit à ce qui nous entoure. Car prenez quelqu'un qui ne c'est jamais brûlé, il n'aura pas peur du feu... il n'aura pas de raison. Le première fois qu'il se brûlera, une légère marque apparaîtra mais disparaitera sans trop de difficultés et d'effets indésirable. La personne apprendra à se méfier tout au plus...
La deuxième fois, la personne se brûle au même endroit... La blessure prendra un peu plus de temps et de soins pour cicatriser... Et il en ira ainsi à chaque nouvelle brûlure. Elle sera à chaque fois un peu plus douloureuse et un peu moin facile à soigner...Et à chaque fois elle laissera une cicatrice plus nette. Et peut-être qe nous aussi ,en vieillissant, on supporte de moin en moin les blessures... sous toutes leurs formes.
Ce n'est pas parce qu'on ne voit pas une chose qu'elle n'existe pas. Sceptiques? Prenez-le plus simple des exemples: moi. Vous ne me voyez pas et pourtant, vous n'avez aucun doute que j'existe. Alors si une blessure peut être faite au plan physique, elle peut aussi être faite au coeur... avec les mêmes complications. À chaque nouvelle attaque, le coeur et l'âme sont un peu plus sensibles. Oui, c'est douloureux... mais n'est-ce pas le prix à payer pour côtoyer un peu de bonheur? Et... par pitié... Ne vous fermez pas... Ne gâchez pas aux plus jeunes et plus vieux le bonheur de leur en apprendre un peu plus... Même si c'est minuscule... Je ne sais pas qui a dit ça mais:
Un esprit cultivé est un esprit dans lequel on a semé l'esprit des autres...
Et c'est tellement vrai! Au lieu de vous enfermer avec vos peurs et vos peines, essayez de voir ce qu'elles vous ont apportées et faites en bénificier ceux qui vous entourent. Aux plus jeunes, ils n'en comprendront peut-être pas la signification tout de suite mais, ils vont grandir avec la leçon en tête et ça va leurs servir un jour ou l'autre.
Aux plus vieux... bien que parfois vous aillez l'air inaccessible dans votre univers...les enfants savent bien que vous vous souviendrez de votre enfance un jour... et que vous interceptrez un jour ou l'autre leurs petites fusées de rêve du haut de votre lune. Il suffit de laisser une chance aux autres de s'envoler...
Et pour ceux qui ont lu ce texte jusqu'à la fin, merci de m'avoir laissé la chance, ma chance, de vous prouver que mon opinion est digne d'être considèrée. Personne n'a raison sur tout mais malgré tout personne ne peut contredire une opinion. On peut essayer de faire valoir la notre mais jamais on ne peut enlever à une autre son importance.
Moi aussi j'ai besoin de la votre. Alors que vous pensiez dans la même direction ou non que moi, j'ai énormément de choses à apprendre de la vie et de vous. Alors ne vous gênez pas pour me dire la votre. Sûrement vais-je me rappeller de votre conseil ou de votre opinion un jour ou l'autre et que je vais voir les choses sous un angle que je n'avais jusqu'alors pas soupçonné...