JOURNAL DE MOI

Un journal de Journal Intime.com

Archive du journal au 15/11/2006.

Sommaire

3 Janvier 2006 à 1h14
GALERES ALEXANDRINES
3 Janvier 2006 à 22h53
Je suis fatiguée
5 Janvier 2006 à 21h52
Cà ne va guère mieux
7 Janvier 2006 à 22h32
C'est le week-end
8 Janvier 2006 à 19h58
C'est le week-end (suite et fin)
10 Janvier 2006 à 21h04
RAS
12 Janvier 2006 à 23h30
Une surprise de taille
15 Janvier 2006 à 18h52
Reprise
18 Janvier 2006 à 21h28
encore un jour...

GALERES ALEXANDRINES

Mardi 3 Janvier 2006 à 1h14

Doudou,

Que te raconter aujourd'hui si ce n'est ma peine ? Comme d'habitude me diras tu et tu aurais raison mais... Je passe ma vie à penser à lui c'est désolant ! Je me déteste d'être si faible... Et voilà que m'est venue l'idée sotte grenue de lui écrire. Rien d'extraordinaire jusque là m'objecteras tu... Là où l'affaire se corse c'est que j'ai commencé à lui écrire en vers et pas n'importe lesquels s'il te plait : Des alexandrins... Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué !!! Et voilà mon ami c'est avec émotion que je te livre en avant première le fruit de mes heures de dur labeur. Hum... Hum...

Des élans de mon coeur, les échos imparfaits. Ces mots sont les derniers que j'écrirai jamais. A l'heure ultime, detresse se fait témérité. Et vérité s'auréole de sincerité. Comment d'un rien de temps peut naître autant d'amour ? Peut être d'un regard qui ne fait rien pour. Mais peut on vraiment expliquer l'inexpliquable ? Et de ce sentiment les méandres insondables ? Que la douleur à mon souvenir se rapelle. Car à l'indifférence mon amour est rebelle. Oui je l'avoue de tous mes maux tu es la cause. Et de ma peine sans vains détours te parler j'ose. Mais sans fin de mon mal tes silences se rient. Pour que tu me regardes faudra t il que je prie ?

Grandiloquant n'est il pas ? Et quand je pense que je n'en suis qu'au préambule...Voilà mon doudou c'est tout pour ce soir.

Bisous doux de :

                                          MOI

Je suis fatiguée

Mardi 3 Janvier 2006 à 22h53

Mon doudou,

Si tu savais combien je suis fatiguée tu me plaindrais. Aussi ce soir je serai brêve : Style télégraphique de mise : lever 5 h ; déjeuner 6 h 00 ; ablutions 6 h 30 ; habillage coiffage et finitions diverses 7 h ; 7 h 05 lever des enfants préparation du petit déjeuner toilette et habillage 7 h 30 ; arrivée de mon père qui conduit les enfants à l'école 7 h 35 ; Départ de moi pour le boulot 7 h 40 ; 7 h 45 arrivée sur les lieux des hostilités ; 7 h 46 jusqu'à 14 h 45 je bosse fort ; 15 h 00 rdv coiffeur mêches shampooing brushing ; 17 h 00 délivrance après souffrance ; 17 h 10 je récupère les enfants à la garderie ; 17 h 30 retour maison je me change pour le sport ; 18 h 00 arrivée sport ; 18 h 01 les enfants sont à la garderie de mon club sportif ; 18 h 30 début de mon cours de body combat : je crache mes poumons je fume pas mais c'est tout comme !!! 1 mois d'inaction çà aide ; 19 h30 fin du cours ; 20 h 00 retour maison ; 20 h 30 bain des enfants ; 21 h 00 fin de notre repas collectif + éclatage de pétard de papillote hilarant enfin pour les enfants ; 21 h 15 couchage calinage et autre activités ludiques avec mes deux fils ; 21 h 30 ai regardé quelque minutes de mission impossible ; décrochage je m'endors pour m'apercevoir que c'est presque la fin du film ; quelques instants plus tard je réalise avec horreur que j'ai failli oublier notre rendez vous quotidien ; Je me connecte t'écris, me demande comment mes mains arrivent à m'obéir tant je suis fatiguée... ; Enfin l'heure du dodo approche encore un dernier effort et je pourrais me rouler dans les plumes ; J'espère que j'ai été cohérente doudou pour les alexandrins nous verrons un autre jour ; Ceci dit j'en ai marre de penser à cet égoïste enfin j'espère qu'il à une bonne raison de ne pas me répondre en dehors de celle de ne pas vouloir me répondre bien évidement !!! Bonsoir Doudou à demain pour de nouvelles aventures si tu le veux bien... En attendant je te bise : mon oreiller me tend les bras ! Adieu MOI

Cà ne va guère mieux

Jeudi 5 Janvier 2006 à 21h52

Doudou,

Me croirais-tu si je te disais combien il me manque ? Je pense qu'à force de tempêter contre moi tu serais à la limite de l'apoplexie... Je sais je suis ridicule accrochée comme cela à ces lambeaux d'espoir qui, au fil du temps s'amenuisent, mais quoique j'y face son souvenir est toujours vivace et je n'ai qu'un besoin : celui de sa peau tout contre la mienne. Je donnerai tout ce que je possede sans l'ombre d'une hésitation, pour pouvoir me blottir dans ses bras, respirer son odeur, et me sentir protégée pour profiter un court instant de ma fragilité face à sa force d'homme. Mais cela ne restera qu'un rêve de plus, une envie inassouvie, un désir douloureux qui me rapelle que son absence elle est bien réelle. Je ne comprends pas son silence, et l'idée de n'avoir été que l'objet de son désir m'est insupportable. J'ai mal, mais je n'ose pas lui exprimer ma douleur : Il est sans doute déjà trop tard, mais je n'arrive pas à m'y résoudre. Je vis dans l'espoir secret qu'un jour il se rendra compte de ma présence et qu'il me reviendra. Oh doudou, je sais que je suis bête à pleurer et je voudrais m'en empêcher mais je n'arrive pas à ne plus l'aimer... Je voudrais guerrir, ne plus souffrir de son indifférence et sourire de nouveau à ma vie. Donne moi la force de résister je t'en prie ! il n'y a que toi pour me rappeler qu'il y à d'autre bonheur pour une femme que celui de se sentir et aimée et désirée par l'homme de ses pensées. Fais moi réagir, dis moi que je suis une mauvaise mère qui fait passer son propre plaisir avant le bien être de ses enfants. Insulte moi s'il le faut que je reprenne conscience que ma vie même vide de lui à un sens. Bien à toi. MOI

C'est le week-end

Samedi 7 Janvier 2006 à 22h32

Doudou,

J'ai repris le sport depuis le début de la semaine et je dois dire que çà me fait du bien... Je retrouve avec joie les sensations de saine fatigue qui suivent généralement les exercices s'ils sont fait dans les règles de l'art. Cela m'évite de penser à T.

Mais dès que j'ai accompli les tâches de la journée, que j'ai couché les enfants après les avoir choyé du mieux possible, je me retrouve face à mes pensées et inévitablement son image me vient à l'esprit. C'est une curieuse impression de douleur et de joie conjuguées. Il me manque, je n'y peux rien et lors même que ma raison m'affirme que tout est terminé et que j'ai tort d'espérer, mon coeur lui se porte en faux contre cet état de fait et refuse de s'avouer vaincu. Il trouve à cela toutes les arguments possibles et inimaginables...

Encore me dis tu ? Et oui encore !!! Je n'arrive pas à renoncer... Pourquoi je n'en sais fichtre rien ou peut être parce qu'il est encore trop tôt pour moi de faire le deuil de cette relation. Je me déteste d'être aussi faible et pourtant, malgré ce, je suis encore sous l'emprise de ses beaux yeux bleus. J'ai tort de ne pas déposer les armes, je perds mon temps à vouloir essayer de le faire revenir ; et bien même consciente de cet état de fait, je suis assez bête pour croire que tout est encore possible.

J'ai repris mes vieilles habitudes boulimiques, et je n'arrête pas de manger jusqu'à me rendre volontairement malade. Je joue avec le feu il faudra tôt ou tard que je rende des comptes à ma santé d'une part, à mes enfants de l'autre.

Il faut que je me reprenne, après tout je suis encore jeune et la vie à encore beaucoup de choses à m'apporter. Et voilà maintenant que je pleure, c'est tout juste si j'arrive à distinguer ce que j'écris : Me voilà tel Caliméro, à me lamenter sur mon triste sort et sur l'injustice de l'existence. Je vais arrêter là Doudou parce que l'automortification à des limites !!! Heureusement néanmoins que je peux me confier à toi, cela me libère d'un grand poids à chaque fois !!!

A très vite... MOI

C'est le week-end (suite et fin)

Dimanche 8 Janvier 2006 à 19h58

Doudou,

Encore une journée qui s'achève... Pas très productive soit mais avec son lot de petits bonheurs qui font que la vie vaut tout de même la peine d'être vécue.

Je me suis levée ce matin réveillée par la douce voix de mon petit dernier m'appelant pour aller faire "pipi maman" ! Je me suis levée pour aller chercher ma progéniture afin qu'il puisse satisfaire ses besoins naturels. Je lui ai ensuite préparé son déjeuner : "un bib avec une tartine beurrée s'il te plait maman".

Son grand frère s'est à son tour levé et a réclamé son petit déj.. Un bol de chocolat chaud avec une brioche grillée beurrée d'un côté et beurrée et confiturée de l'autre....

Rien de palpitant dans tout çà me diras-tu mais c'est mon quotidien et les sourires ensomeillés de mes 2 petits bouts ne cessent jamais de m'émerveiller même si parfois ils sont limite insupportables !!!

Ma journée s'est poursuivie par un branle bas de combat pour que la maison brille du sol au plafond car la famille devait venir fêter l'épiphanie. Mes douze traveaux accomplis (je ne suis pas un foudre de ménage... !!!). J'ai dressé la table et attendu l'arrivée du reste de la famille. Mes enfants piaffaient d'impatience chacun voulant gagner la récompense ultime : La couronne du roi.

Leur attente enfin récompensée nous avons évité le pire grâce à "l'intelligence" de maman (pas ma mère mais moi) qui s'est procuré deux couronnes identiques... Je n'aime pas les disputes je préfère les éviter si cela est possible.

La journée à suivi son cours dans la douceur hivernale... Le cocooning s'habille d'un éclat particulier en cette saison. Baigné d'éclat de rires de voix le tout enveloppé d'une tendresse latente. Les enfants ont cette qualité de vous faire oublier la tristesse : Leurs rires ont cette innocence et cet appétit de vivre qu'oublient les nôtres au fil des jours...

Voilà Doudou, le bilan d'une journée somme toute banale. Oh j'ai failli oublier j'ai vu mon frère ce soir, cela faisait longtemps que je ne l'avais pas vu. Nous avons discuté un petit moment, je lui ai demandé des nouvelles de T. Il n'en n'avait pas lui non plus, mais il m'a promis que dès qu'il en aurait il m'en donnerait. Je ne sais pas pourquoi mais j'ai la sensation que le silence de T. cache quelque chose de grâve... Cette sensation ne me quitte pas depuis quelques jours. J'espère que j'ai tort mais j'ai bien peur que sa mère soit morte.

Je te quitte sur une note macabre et j'en suis désolée mais j'espère retrouver mon appétit de vivre très bientôt et sur cette lueur de positivisme je t'abandonne et te dis à demain. Ciao Ciao Amore. MOI

RAS

Mardi 10 Janvier 2006 à 21h04

Doudou,

Ce soir je serai brêve. Je n'ai pas l'inspiration, je suis incapable d'écrire. La journée s'est déroulée sans incidents majeurs : Une journée parmi tant d'autres. Je t'écrirai plus longtemps une prochaine fois. Bye Biz. MOI

Une surprise de taille

Jeudi 12 Janvier 2006 à 23h30

Doudou,

Devine qui m'a envoyé un texto aujourd'hui ? Et oui tout arrive... Malgré tout je ne sais pas si c'est un bien ou un mal ! Je ferai comme d'habitude, je vais me contenter de ce que je... N'ai pas ! Enfin il m'a donné de ses nouvelles c'est mieux que rien ; il sait que je pense à lui qu'il me manque c'est essentiel pour moi. Au moins j'existe un tant soit peu à ses yeux, pas comme je le voudrais soit mais au moins il prend le temps de m'écrire, je ne l'ai forcé à rien. Pathétique victoire me diras tu, mais petit à petit, je gagne du terrain et peut être qu'un jour j'arriverai à mes fins !!!

Incorrigible Moi, qui trouve encore la force d'espérer suite à un si bref échange. Je ne changerai jamais je suis la championne des causes perdues !!! Curieux mélange que cette force de croire mélée à celui d'un défaitisme fataliste : Y croire sans y croire c'est tout moi.

Voilà encore une page de l'histoire de ma vie : pas très palpitant tout çà ! d'accord mais il faut savoir apprécier même la banalité, elle a du bon quelquefois. En fait je n'arrive pas à être cohérente parce que ses ecrits textiques m'ont déstabilisée : Il a ce très grand pouvoir sur moi.

Adieu, Doudou, mes pensées sont trop contradictoires, je n'arrive pas à formuler ce que je ressens. Excuse ma faiblesse, pardonne mon émotion source d'autant de doutes que d'incertitudes.

Bien à toi : MOI

Reprise

Dimanche 15 Janvier 2006 à 18h52

Doudou,

Je reprends enfin la plume pour te confier mes exploits de fin de semaine... J'espère que tu riras de moi autant que je l'ai fait car la situation était vraiment cocasse !!! Mais commençons par le commencement veux tu ? Je me suis levée samedi pour accompagner les enfants à l'école et ensuite je me suis rendue chez le kiné pour mon rendez vous. Elle avait du retard ce qui fait que, conséquement, je suis partie plus tard de chez elle et que je suis arrivée avec du retard au cours de RPM. L'échauffement avait commencé et j'ai du faire le réglage de mon vélo alors que les autres pédalaient déjà. Quelques minutes plus tard, les régalges éffectués, alors que j'allais monter sur le vélo, je m'aperçois que je n'ai pas de... PEDALES !!! Difficile dans ces conditions de faire du vélo non ? Sébastien le prof me les désigne d'un mouvement de tête et me dit de les fixer dans le sens inverse des aiguilles d'une montre à l'aide de la clef qui se trouve non loin. Malheureusement pour moi, je suis dyslexique et j'ai bataillé un bon moment sans succès.... Heureusement pour moi mon voisin de gauche à eu pitié de moi et a eu la gentillesse de le faire à ma place. Fin prête je monte sur la machine. Consciente du regard impatient de mes camarades de cours, et alors que je me mets à pédaler, je déclanche l'hilarité générale car mon vélo fait un potin de tous les diables dès que je donne un tour de pédalier. Heureusement le rire à été plus fort que la mauvaise humeur ambiante et le cours a continué dans une ambiance détendue. Le cours terminé je saute dans ma voiture récupère les enfants les nouris, les entraine dans les magasins pour leur acheter des chaussures et le cadeau d'anniversaire de ma cousine qui fête ses 18 ans ce soir... Cet événement fera l'objet d'un autre de mes écrits en attendant je te bise et te dis à plus tard. Bien à toi : MOI.

encore un jour...

Mercredi 18 Janvier 2006 à 21h28

Doudou,

Enfin je te retrouve après t'avoir délaissé... Il y a eu du nouveau depuis : J'ai eu des nouvelles de T. Nous avons longuement parlé de tout et de rien mais c'était sympathique. Je l'ai retrouvé comme au tout premier jour de notre rencontre : drôle, détendu et craquant. J'ai pris mon courage à deux mains, je l'ai invité à dinner et ô surprise il a accepté... Mercredi prochain je saurais enfin si nous avons un avenir commun. Je ne me fais pas trop d'illusion pourtant, je préfère me dire que tout est terminé depuis longtemps et si c'est le contraire qui se produit je n'en aurais que plus de bonheur !!! Il n'empêche je suis fébrile et je ne cesse pas de penser à lui. Ridicule à mon âge d'avoir le coeur qui cogne dans ma poitrine et d'espérer que tout est encore possible... Je me fais l'effet d'une ado mal dégrossie qui se raconte des histoires. Mon frère vient manger à la maison demain soir, peut être me mettra t il les points sur les i en m'apprenant que T. à quelqu'un d'autre dans sa vie. Au moins si je le sais échapperai je au ridicule d'une tentative de séduction malencontreuse. Du coup je balise à mort comment m'habiller ? Comment me comporter ? Sont autant de questions que je me pose et auxquelles je n'ai aucune réponse. Rester naturelle est la meilleure des solutions, je le sais mais... Enfin je verrai bien il sera toujours temps d'y penser le jour même ! Bonsoir Doudou, je suis fatiguée, je vais me coucher : bonsoir les plumes j'ai hâte de me blottir en votre sein !!! Doudou révérence ciao ciao MOI