Illuminescence...

Et me voilà avec un nouveau journal !
Je me suis emmêlée dans l'autre... je n'y disais finalement rien de vrai. Alors j'ai tout recommencé !
Je sais que celui là ne me conviendra pas plus que l'autre... De toutes façons rien ne me convient ! Mais bon... il me fera au moins passer un peu de temps, et c'est toujours ça de gagner !
En fait... je me retourne encore une fois vers l'écriture parce que ça ne va pas... et que comme d'hab quand ça va pas, j'écris !
Ca va pas parce que je me sens abandonnée. Parce que ce sentiment est de plus en plus présent. Parce que j'ai beau lui faire des signaux plus gros les uns que les autres, il ne les voit pas. Parce qu'il prend le temps de parler tous les jours à son ex, alors que moi, qui suit à côté, il ne me voit plus. Parce qu'il touche plus son ordinateur que moi. Parce que j'ai envie de lui faire payer son indifférence 100 fois. Parce que je me sens repartir dans les même travers qu'avant ! Parce que je m'en veux de l'avoir laissé rentrer dans ma vie si c'était pour s'en foutre 6 mois après... parce que... parce que je suis pas bien !

Encore une fois je me suis endormie fachée... Encore une fois, je lui ai dit qu'il me manquait... Encore une fois, il a rien entendu et c'était ma faute si j'étais fachée.
Encore une fois j'ai envie de tout envoyer se faire foutre. Encore une fois je sais que je vais le regretter mais je peux plus continuer comme ça. Je ne peux pas encore une fois me faire avoir par les sentiments que je porte à quelqu'un !
Et puis... s'il s'en fout... pourquoi moi je devrais me battre.
Aussi, j'ai décidé que maintenant je vivrai ma vie. Que j'allais recommencer à être celle que j'étais avant lui. Après tout la vie était beaucoup plus reposante avant !
Je sais pas...

Eh oui ! 48 heures d'ignorance pour qu'enfin il se rende compte que j'existe, je suis là, je me tiens à ses côtés. Et je ne me suis pas privée pour lui faire remarquer que d'accord il est en exam... d'accord il est stressé, d'accord je sais je dois me faire toute petite mais à un moment donné : Merde !
Alors ce soir... je me fais un ciné... avec un pote... et lui... ben il a qu'à faire comme hier... ignorer ma présence puisque de toutes façons ce soir... je ne suis pas là !
Et même si le pote en question est pas dispo... ben j'en appelerai un autre... et s'il est pas dispo, eh ben j'y vais seule... après tout, je ne l'ai pas attendu pour exister !
Je sais pas pourquoi j'ai cette sale manie avec mes mecs de ne plus exister que par eux, à ne vouloir que ce qu'ils veulent eux. Visiblement, ce n'est pas leur rendre service puisqu'à force ils finissent par trouver ça normal et au bout de 10 ans vous le reproche ardemment !
Et puis merde, ce qui me met le plus en colère... c'est que quand on couchait pas ensemble, on parlait plus. A croire que le sexe et la parole ne peuvent pas être compatible ! A ce compte là, c'était mieux avant !

Encore une fois, je rentre à la maison et pas un sourire, pas un regard, pas une phrase. Rien !
Je commence à en avoir vraiment plus que marre de ces soupes à la grimace et de la façon qu'il a de se faire passer pour la victime !
"Quand t'es fatigué, ou malade, c'est là qu'on s'engueule !"
Non mais ce qu'il faut pas entendre !!! Je sais plus trop comment il l'a formulé mais en gros c'est ma faute quoi.
Je sais pas comment je me débrouille pour que tous les hommes qui ont partagé ma vie en arrivent un jour à me dire ou que je fabulais, ou que ce qui arrivait était ma faute !
Donc 2 solutions ! Ou je suis une psychopathe ! Ou c'est un trait commun chez tous les hommes de se débrouiller à remettre la faute sur l'autre !
Moi au moins, quand je le blesse, même si j'estime qu'il n'avait pas à être blessé, j'ai la décence de m'excuser.

Bon... j'ai été réveillée toute la nuit par ses va et vient ! Il a de la fièvre, il est pas bien. J'ai essayé de lui être le plus agréable possible. Malgré ça rien. Pas un seul mot, pas un seul geste. Je me dis qu'il est malade et qu'il faut être patiente. Mais pour dire la vérité, je n'en peux plus.

Je viens d'avoir Any sur msn, il est déçu que je vienne pas ce soir à cette avant première. Ca fait plaisir de voir sa présence désirée par quelqu'un ! Enfin. Finalement, je sais pas si je n'irai pas. Ca me fera du bien de sortir. Et puis s'il dort, à quoi ça sert que je reste. A part à ce que je lui en veuille encore plus, à rien !
Je le sens las de moi. J'ai peur qu'il s'en aille sans essayer de comprendre pourquoi je lui en veux. Enfin... je me dis que peut être toute cette histoire n'en valait pas la peine. Et comme je suis d'une nature plutôt fataliste... je me résigne, stoïque, à la suite des événements de ma vie.

C'est où ???
Le moment où ça part en couille, c'est où ???
Pourquoi avant il s'intéressait à ce que je disais, on rigolait des mêmes choses, on était d'accord sur les choses essentielles de la vie... et pourquoi maintenant il s'en fout ???
C'est où le moment où ça a dérapé ???
Quand est-ce qu'il a arrêté de m'écouter ? De s'intéresser à ce que je suis.
Non vraiment je comprends pas comment ça a pu déraper si vite.

Enfin ça va mieux... il faut dire que si avec toute l'attention que je lui ai porté hier, si ça avait pas été mieux, je l'aurai envoyé se faire voir ailleurs. Mais ça va mieux. J'ai eu ma dose de calin et d'attention journalière... je respire... je me sens mieux. J'ai moins peur. Mais pour combien de temps.
Depuis ma rupture, je suis beaucoup plus à l'écoute de tout ce qui pourrait détruire à nouveau mon couple. Et ce qui détruit un couple, ce n'est pas les autres, c'est nous même. Parce qu'on a pris l'autre pour complètement acquis. Parce qu'on ne fait plus les efforts qu'on faisait avant. Parce qu'il est là sans être là. Parce qu'on s'en fout. Parce que l'autre devient sans doute moins important. Je ne veux pas renouveller les erreurs du passé.

L'acalmie fut courte.
Ce soir, j'ai décidé de ne pas dormir à côté de lui. Je ne supporte plus de m'endormir fachée et loin alors qu'il est si près de moi. Je voulais aussi le forcer à avoir une discussion. Chose que manifestement il refuse. De toutes façons, il n'a rien à me dire. Il préfère renouer les liens cassés avec son ex à qui il parle souvent. Chanceuse !
Je crois bien que je suis encore une fois en train de perdre mon temps ! Et je crois bien encore une fois que je suis trop lâche pour me l'avouer pour de vrai. Il ne sortira rien de bon de cette relation. Pourtant j'avais cru que...
Quelle conne, je me suis encore une fois trompée. Et maintenant ?
Et bien maintenant je vais attendre. Attendre d'arriver à m'en détacher doucement. Poursuivre ma vie et mes projets où il va falloir que je le désinclus. C'était pourtant bien... il y a quelques mois.
Mais voilà, je suis fatiguée de parler dans le vide. Fatiguée qu'il ne m'écoute pas. Fatiguée de passer pour celle qui crée les problèmes. Et fatiguée d'être la responsable de tout ça.
Il dort... La situation ne le dérange absoluement pas. Il n'y a que moi que ça empêche de dormir... et j'en ai marre de ces insomnies.

Décidément, on a plus rien à se dire ! C'est fou comme le temps change les gens en un coup de baguette magique. Si je l'avais moi cette baguette... je remonterai le temps... jusqu'à l'époque où il m'aimait. Là, il ne m'aime plus, il s'est juste habitué à ma présence.
Enfin tant pis. Ainsi va la vie.
3 jours de repos. Et le bilan est :
- 1°) S'occuper du malade du moment.
- 2°) Faire le ménage à fond de la maison.
- 3°) Faire le repassage.
C'est super ! Je suis heureuse. Je suis une vraie femme ! Ma vie est parfaite !
Maintenant, je vais aller le réveiller parce que s'il veut manger avant d'aller travailler, c'est maintenant ou jamais...

Je crois que je viens de comettre (y a un m ou deux ?) une grosse erreur mais bon tant pis... il faut bien manger alors...
Je me suis enfin décidée à demander un 35 heures au boulot !
Il m'en a fallu du temps pour me décider. C'est Céline et Delphine qui m'ont poussé. Elles ont raison, c'est le moment où jamais. Et puis de toutes façons j'en ai besoin alors dans cette boite ou dans une autre. Quelle différence ? Aucune. Sauf que voilà, cette boite paye bien. On a une bonne participation et au moins quand je m'en irai... la participation bloquée m'aidera bien !!!
J'ai été convoquée de suite par le PDG. Il m'a demandé mes motivations. Essayé de m'expliquer quelques trucs en me prenant pour une imbécile. J'ai joué l'imbécile. Je ne suis dupe de rien. Mais pour l'instant il faut qu'il le croit ! Soit disant qu'il faut qu'il consulte l'équipe directive pour avoir leur avis. Qu'il consulte !
De toutes façons, ce n'est pas préssé. Qu'il me laisse prendre mes vacances en paix !!! 3 jours au ski. Et week end en famille ! Que du bonheur... Ca va me faire un bien fou je crois.

Je comprends pas. Je comprends pas ce qu'il faut que je lui dise pour qu'elle me croit ! Je comprends pas ce qu'il faut que je fasse pour lui prouver qu'elle fait vraiment partie de ma vie. Que c'est mon amie. Et que quand elle a besoin de moi, je suis là ! Quand est-ce qu'elle va comprendre qu'il faut juste qu'elle m'appelle et j'arrive !
J'en ai marre de devoir me justifier sur mes sentiments. Je voudrais qu'elle prenne la main que je lui tends. Je voudrais qu'elle comprenne qu'elle, c'est pas comme les autres. Qu'elle arrête cette méfiance, car il n'y a aucune raison de se méfier.
J'ai envie de lui hurler dessus, j'ai envie de crier qu'elle me fait chier, que j'abandonne, qu'elle a qu'à croire ce qu'elle veut... Mais je peux pas. Je peux pas l'abandonner là.

Il semble s'être rendu compte que les choses n'allaient pas. Crise de larmes dans la nuit d'avant hier... Petite discussion hier. Enfin ! Les choses ont l'air d'aller mieux. Parce qu'il s'est rendu compte que moi, ça n'allait pas. Ca va toujours pas. Même si les choses changent. Je pense que ça ira bientôt mieux. Il fait plein d'effort. Je suis contente. J'ai de nouveau envie de me sentir proche de lui même si nos emplois du temps ne correspondent pas du tout. Mais c'est pas grave, parce qu'on est à J-5 des vacances. Vacances où j'ai bien l'intention de profiter de lui au maximum !!!
Ces vacances vont nous coûter super cher, mais tant pis ! On en a tous les deux besoins et comme je viens de demander un 35 heures, et que je compte bien l'obtenir... on pourra voir venir un peu.
Il faut d'ailleurs qu'avant de partir, je m'occupe de ce dossier d'immigration. Il ne va pas se faire tout seul. J'ai tellement envie de retrouver mon pays. De lui faire découvrir. Et j'espère tellement qu'il l'aimera autant que moi. J'espère qu'on aura une meilleure vie, que nos projets ne tomberont pas à l'eau.
Nous avons un an pour nous préparer mais il va falloir que nous nous décidions à nous pencher sur la question. D'ailleurs, j'arrête de le dire... et je m'y mets. De suite !

Encore une fois, il est avec son ex ! Elle a téléphoné. Il lui a donné rendez vous sur msn. Au moins je pourrai pas entendre ce qu'ils se racontent. Et il m'affirme qu'il ne lui parle pas si souvent que ça. Déjà hier, ils étaient au téléphone. Et avant hier, ils se parlaient encore quand on est arrivé avec Del !
Je dois avouer que ça ne me plait pas. Je suis forte. Je pardonne et tolère qu'il l'aime toujours mais au lieu de m'en être reconnaissante il profite encore plus de la situation.
Il a beau me reprocher d'avoir tous les défauts d'une femme. Je me rends compte aujourd'hui et dejà depuis un petit moment qu'il a lui aussi tous les défauts d'un homme !
Alors tant pis... il faudra comme je le disais déjà la dernière fois que j'apprenne à m'en détacher. Si je ne peux lui faire comprendre que ça me fait mal... à moi de faire en sorte que ça ne me touche plus. Et je crois que Pascal a raison quand il me dit que je ne dois pas tout accepter... Mais c'est quand même à lui de s'en rendre compte tout seul... Ce n'est pas à moi de lui dire. Même si je lui dis déjà suffisamment !

Que dire encore... Qu'il a compris ? J'aimerai.
Je crois que ce que j'aimerai vraiment, c'est retrouver la considération qu'il avait pour moi avant. Et peut on aimer sans considération ?
Les vacances nous feront du bien... Enfin j'espère !

Je crois qu'il a enfin compris certaines choses. J'espère que ça va changer. Mon conditionement de détachement commence à faire effet. Aujourd'hui il est parti faire un match avec ses amis et au lieu de m'ennuyer, il me libère. Il faut que je retrouve absoluement ma vie. Ce qui était moi. L'écriture, la photo, le dessin, mes amis, mes sorties. Il faut que j'arrive à faire qu'il ne soit plus essentiel à ma vie. Il faut que je m'en détache petit à petit !!! Je ne veux plus me laisser piéger par l'exclusivité de l'amour. Aujourd'hui sera une journée pour moi.
Et demain et les autres jours aussi.
Je reprendrais le cour de ma vie. Il s'y incluera uniquement s'il a envie de s'inclure. Il faudra qu'il fasse les efforts nécessaires pour cela.

Nous voilà rentrés de vacances. Nous voilà repartis pour un tour dans la réalité de la vie.
Est-ce que ces vacances nous ont rapprochés ? Peut être.
Mais en étant de retour, je sais qu'il va me falloir affronter encore une nouvelle épreuve. Celle du stage. Celle où il aura pas le temps. Celle où il sera fatigué. Celle où je vais encore le retrouver sans sourire le soir. Et je n'ai pas envie d'y penser avant l'heure.
Je viens de casser le canapé. Enfin, ce n'est peut être pas moi. Mais il est cassé en tout cas.
J'irai demain faire les courses car je n'ai pas envie de sortir aujourd'hui.
Mes phrases n'ont aucun lien entre elles mais ça me fait du bien d'écrire les choses telle qu'elles arrivent. De suivre mon flux de pensée. D'ailleurs dorénavant, j'écrirai ainsi... Sans retenue, sans style, sans entraves...

A peine rentré de vacances, voilà qu'ils se sont déjà appelés. Et pas qu'une fois... C'est à se demander s'il est avec moi ou avec elle. Et puis je me rends compte qu'à chaque fois que je vis avec quelqu'un, je rentre dans la peau d'une féministe. Je crois que je ne suis pas faîte pour vivre avec quelqu'un. Je ne suis pas faîte pour être la femme, la bonne, la maitresse de quelqu'un. Une fois la lune de miel passée, il ne reste que ce qu'il restait dans les autres couples : rien ! Et que reste-t-il de ce couple ? Rien. Rien d'autres que ce que j'aurai vécu dans un autre couple quelconque... Travail, ménage, cuisine, cul et rien !
Pourtant, j'avais imaginé tout autre chose. J'avais imaginé quelqu'un qui m'aimerait vraiment. Pour moi. Pas pour ce que je fais. Il faut croire que ça n'existe pas. Il faut croire que chaque homme recherche dans une femme une deuxième mère et qu'il faut que j'en prenne mon parti.
Je lui ai dit hier que je n'étais pas heureuse. Ca ne l'a pas plus dérangé

Il m'a appelé à midi. Peut être que c'est parce qu'Audrey n'a pas pu lui répondre. Enfin quoiqu'il en soit il m'a appelé. Et il m'a trouvé triste. Ce matin déjà il se demandait si je serai toujous là quand il aura fini son stage. Peut être pas. Après tout pourquoi je devrais supporter ça ?
Voir Del m'a fait du bien hier. Etre entendue par quelqu'un qui comprend, ça fait du bien. Lui n'entend rien, ne comprend rien alors que ça fait des semaines que je lui crie que ça va pas. Et il m'a trouvé triste ce matin ! Alors que je suis exactement comme les autres matins. Allez savoir ce qu'il se peut se passer dans la tête d'un homme.
Ce qui me fait plaisir, c'est qu'il me manque de moins en moins. Mon travail mental est en train de fonctionner. Il faut dire aussi qu'il pousse dans le bon sens ! Dans le sens où il va tomber. Alors je sais qu'aujourd'hui encore on ne se verra pas. Je sais que demain on se verra que très peu. Et tant mieux finalement !
Del m'a proposé de passer quelques jours à la maison si jamais ça devenait trop lourd pour moi. Je crois que je profiterai de son offre bientôt si rien ne change. J'ai plus envie de faire des efforts, j'ai plus envie de le surveiller, j'ai plus envie de me prendre la tête pour des conneries avec lui. J'ai plus envie de croire qu'il pouvait être différent. J'ai plus envie de m'investir comme ces 7 derniers mois. La lune de miel est passée bien vite pour lui, un peu moins pour moi mais maintenant elle est bel et bien finie. Alors tant pis...
Je vais laisser "pourrir la situation" comme dit Del jusqu'à ce que j'en ai marre. Je vais faire mon dossier pour partir. S'il a envie de me suivre, il le fera. En tout cas, je ne le forcerai pas. S'il ne le fait pas, c'est qu'il n'y tenait pas tant que ça. Mais s'il s'imagine que parce qu'il part, je lui dois une reconnaissance absolue, il risque d'être déçue.
En même temps, ce que m'a dit Tristan hier m'a fait du bien aussi. Je sais tout le bien qu'il pense de moi, même si ce bien des fois est un peu intéressé. Mais il m'a redonné un peu confiance en qui j'étais, en me disant que je réagissais normalement car je suis "une artiste" et que je suis pas faite pour une vie "normale". Ca fait prétentieux de se désigner artiste, mais une chose est vraie, je ne suis pas faite pour être la parfaite petite femme d'un homme. J'ai d'autres envie pour moi, d'autres ambitions. Aussi, je vais m'y mettre activement !!!

Enfin une bonne soirée. C'est comme si je l'avais retrouvé hier soir ! Comme si enfin, il me prenait au sérieux. On a rien fait d'extraordinaire mais il était là. Avec moi.
Ce soir s'annonce difficile avec cette avant-première. J'appréhende un peu la population qu'on va avoir. Mais je serai avec lui alors... c'est ce qui compte.
Je ne dirai pas que j'ai envie d'y croire à nouveau parce que la vie m'a appris à devenir méfiante. Mais j'ai en tout cas envie de nous laisser une chance. Ce qui revient au même finalement. Ce que je peux me berner facilement parfois !
J'en ai marre de passer pour une fille forte alors qu'en fait, j'ai qu'une envie, c'est me laisser porter par la vie. J'y arrivai quand j'étais seule. Maintenant que j'ai quelque chose à perdre, c'est un peu plus difficile. Mais j'y travaille. J'y travaille.

Voilà trois jours de répit. Trois jours où je ne verrai pas les gueules hypocrites de mes supérieurs. Ca me fait du bien. Je crois que je supporte de moins en moins cette amosphère de merde. Enfin, comme il faut bien manger, et que d'autres sont dans une merde pire que la mienne, il est mal venu de se plaindre.
En fait, il faudrait que je me trouve un travail qui se passe à la maison. J'aimerai beaucoup ça. Rester chez moi et gérer mon temps comme je le veux.
J'ai enfin commencé à mettre le nez dans mon dossier d'immigration. Les choses n'avancent pas très vite. Je traine et je me traine. Tout ça n'est pas joli joli. Ca va bientôt faire un an que ce dossier est en attente. Si ça continue, je ne partirai jamais. Pourtant... c'est mon souhait le plus cher.
Je m'y attèlerai cette semaine, il le faut.

Et nous voilà repartis dans nos petites confidences du jour ! Aucun scoop en vue. Tout est toujours désespérément pareil, je suis désespérante et me désespère. Je n'arrive pas à sortir de ma léthargie hivernale. J'ai envie de tout mais le courage de rien, et c'est ça qui me tue. Je voudrais trouver le courage d'aller à mon cours de photo ce soir. Et je sais que je n'irai pas car je n'ai pas envie de bouger mon cul sous cette pluie pour y aller. Voilà deux mois que je paye ma participation dans le vide. Je voudrais aussi continuer ou recommencer ma nouvelle qui attend désespérément après moi pour savoir la suite qu'elle prendra. Mais c'est toujours pareil, les idées, les phrases et les mots me viennent seulement quand je sais que je n'ai pas de pc pour écrire. Devant ma feuille blanche... rien ! Je voudrais retrouver un semblant de vie.
Mercredi Chéri travaille. Nous ne ferons pas la saint Valentin ensemble. De toutes façons, je ne suis pas sûre que Chéri soit homme à fêter ce genre de choses. C'est sans doute avec Del que je le ferai et ça me fera plaisir même si je sais que sur un coup de fil de R, elle me laissera tomber. Et je ne lui en voudrais pas... qui pourrait lui en vouloir d'agir ainsi. Pour rien au monde, je ne revivrai ce qu'elle est en train de vivre ! Le couple devient une denrée rare.
Je sens cette semaine arrivée comme un boulet. Je n'ai pas envie d'aller travailler, j'ai envie de m'enfermer et de ne plus penser à rien. J'ai envie de partir très très loin. Et même ça, je n'en ai pas le courage. Vivement le 21 mars, que cette obscurité s'en aille, que cette obsurité s'éloigne jusqu'à l'année prochaine. Je ne peux plus vivre ainsi. Et pourtant, je m'y sens pas si mal.
Je suis encore et toujours le paradoxe incarné. Et cette image me plait !

En m'appelant tout à l'heure entre son stage et le boulot, il m'a dit qu'elle l'avait appelé ! J'apprécie ce mouvement de sincérité. Depuis l'autre, j'ai un besoin frénétique de savoir tout ce qui se passe. Histoire de contrôler ce que je peux ou ne peux pas ressentir histoire de moins souffrir, histoire de me déshumaniser encore un peu plus.
Tout le monde autour de moi me prend pour la gentille petite Mél, qui aime et s'entend avec tout le monde, alors qu'en fait... s'ils savaient à quel point je les méprise. Il y en a très peu que j'aime réellement ! Mais ceux là, je compte bien les conserver dans ma vie. Même si je n'ai jamais été très douée finalement pour m'entourer de gens qui m'aimeront autant en retour. En tout cas, lui, je l'aime et je suis contente qu'il m'est dit la vérité. Ne m'obligeant pas encore une fois à fouiller dans son portable ou dans les méandres de sa vie et de sa tête pour savoir où il en est par rapport à elle. Il suffisait simplement qu'il me parle.
Une femme trahie ne s'en remet jamais.

C'est la première fois que je prends la plume pour écrire alors que les choses ne vont pas mal. Oh, certes les choses ne vont pas très bien. Mais franchement, le calme et la normalité semble être revenu. Et je dis semble car il semble que lorsqu'on affirme quelques choses du genre "tout va bien", c'est comme si le sort s'acharnait à vous prouver que vous aviez tord !
Je me dis que le fait de me forcer à écrire chaque jour comme ça m'apprend à écrire autrement que sous la plume de l'angoisse et du mal être. Et ce n'est pas plus mal si je décide de devenir écrivain. Evidemment que c'est une perspective qui me plait... Un écrivain ne vit pas dans le monde réel.
Del a accepté d'être ma Valentine demain. Je trouve ça bien. Ca me fait plaisir ce nouveau cap de relation avec elle. Les choses sont tellement difficiles avec elle.

C'est en entendant sa voix que je me suis réveillée ce matin. Comme tous les midis, il m'a appelé. Et j'étais contente qu'il le fasse. Ce soir, enfin, on se voit. Ca fait 48 heures que nous nous sommes pas vus, et pourtant nous vivons sous le même toit.
Aujourd'hui ça va. Le moral est là. Peut être parce que le soleil est revenu. J'ai tendance à me laisser creuver lorsqu'il n'est pas là. Promenade avec le chien. Ce matin, on s'entendait bien. Et puis me revoilà inexorablement devant mon pc. Mon meilleur ami finalement.
C'est fou comme la langue anglaise revient vite dans mes oreilles. Voilà 4 jours que je me lobotomise avec des séries américaines. Voilà 4 jours que je traduis en anglais tout ce que je pense. C'est marrant la complexité du cerveau humain.
Je me suis réveillée ce matin en voulant écrire quelque chose. Puis j'ai oublié. Je suis frustrée car ça me semblait important.
J'ai lu la dernière de couverture de l'écume des jours que je dois lire depuis des mois, voire des années. Boris Vian avait 26 ans lorsqu'il a écrit ce livre. 26 ans. Et c'est un chef d'oeuvre depuis plus de 30 ans. Et je me disais tout en lisant : est-ce que ça pourrait être possible pour moi ? Est-ce que je serai capable d'écrire moi aussi un jour quelque chose qui se lira un peu partout dans le monde.
J'ai bien envie de suivre le conseil de Tristan. Souvent quand je révasse seule ou entourée, je me dis que j'aurai plein de choses à écrire sur ce sujet. J'aurai d'ailleurs plein de choses à écrire sur plein de sujets. C'est juste ma flemme interplanétaire qui fait que j'arrive pas à commencer quelque chose de constructif !
Demain je m'y mettrai sérieusement.

"Voilà 3 semaines que tu me répètes tous les jours la même chose" !
Je le soule. Je le sais.
Et le pire dans tout ça, c'est que je n'arrive pas à laisser pourrir la situation comme je l'avais décidé. Encore aujourd'hui, je vais te dire que je suis bien décidé maintenant à la laisser pourrir mais comment veux-tu que je sois crédible. Je n'ai aucune volonté.
Enfin, pas grave, je souffre de toutes façons moins qu'avant.
J'apprends quand même de mes erreurs, je m'en aperçois. Puisque je sais ce qui est en train de se jouer devant moi. Je sais où nous allons. Et tant pis... Allons-y.
Je suis encore en train d'avoir peur de le perdre alors que si je le perdais... Eh bien quoi ??? Je reprendrai ma vie d'avant mais au moins je ne me serai pas pourri l'existence le temps que ça aura duré. Car je sais que je me pourris l'existence. Et je suis la seule fautive pour ça puisque lui ne remarque rien.
Bref, passons, parlons de moi. Moi qui apparemment ne va pas bien. Moi qui apparemment n'est pas faite pour cette vie là. J'ai envie d'appeler Tristan, et je l'appellerai... cette (ou cet ?) après-midi. Ou ce soir, je ne sais pas. Quand il sera dispo en tout cas. Nos vies se sont toujours suivies, et je veux savoir pourquoi il veut la quitter. Je veux savoir ce qu'il va m'arriver. Tiens d'ailleurs, je lui envoie un texto tout de suite pour savoir quand est-ce que ça le dérangera le moins.
Voilà qui est fait !
Je crois qu'aujourd'hui, je vais essayer de dégager deux heures pour écrire. Si j'y arrive... Ca sera déjà un bon début...
A plus tard, petit confident.

Je viens de passer plus de deux heures au téléphone avec Tristan. Presque 3. Ca m'a fait un bien terrible. Me reconnaitre dans ce qu'il vit. Voir que je suis pas seule. Juste partager quelques moments avec un ami. Refaire le monde avec lui. Il me dit des choses qui me réconfortent, qui m'encouragent et qui me font me sentir mieux. Je me sens regonflée d'énergie et pleine de nouvelles pensées qu'il faut que j'approfondisse. J'ai envie de me sentir mieux, d'arrêter de me pourrir la vie avec ce que je ne changerai pas. C'est moi que je dois changer. Il faut que je me détâche pour mieux aimer. Ou tout simplement pour aimer sans souffrir. Je ne dois rien à personne. Il faut que je vive pour moi. Puisqu'il ne comprend pas que ça ne va pas. Faisons comme si ça allait. Ou en tout cas, il faut que je fasse en sorte que ça aille pour moi.
Ce qui me frappe encore, c'est ce rapport de force qui peut se passer entre nous. Chaque couple finit finalement par en arriver à une lutte de pouvoir. A qui aura le dessus sur l'autre. C'est ce qui est en train de m'arriver et je ne veux pas rentrer dans ce jeu. Je ne veux pas jouer à ça ! Il faut que j'arrive à me détacher de ces petits jeux sournois ou personne n'essaie de comprendre l'autre, où chacun essait de faire du mal à l'autre, essaie de ne rien lâcher. Je sais pas comment je vais faire. Mais il va falloir que je trouve une solution.

Je suis tombée hier sur un site d'éditeur. Une maison d'édition qui donnait sa chance aux nouveaux et jeunes auteurs ! Tout est accepter : roman, documentaire, nouvelles, poèsie... Tout ! Et comme je suis quelqu'un qui croit aux signes... Je me suis dit : quel signe extraordinaire pour moi qui recommence à avoir sérieusement envie d'écrire. Hier Tristan me disait que j'étais une artiste, que j'avais du talent, qu'il le savait, et en racrochant, je tombe sur ce site... Il faut absolument que j'essaie d'y croire un petit peu et que je me mette sérieusement à écrire ! Sur n'importe quoi. Sur moi, sur mon départ, sur ma famille, sur ma perception de la vie. Il faut que j'essaie au moins. Et puis Tristan de lui même m'a reparlé d'un vieux projet dont il n'était pas au courant. Bizarre. Devenir Lectrice/Correctrice. Je crois que je vais me décider à envoyer par mail une candidature spontanée. Ils ont deux maisons d'édition. Une à Paris. Normal. Une à Nice. Je pourrais facilement rester chez moi et faire les aller-retour tous les 15 jours. Je sais pas ! Il faut que je tente. Après tout, le plus gros risque est de me prendre un non... Rien de grave donc.
J'ai tellement le sentiment de gacher mon temps et ma vie en ce moment. Je n'arrive pas à faire quelque chose de constructif, de concret pour moi. Il faut que je commence à faire enfin quelque chose et puis surtout il faudrait que j'arrête de le dire et que je commence à le faire.

Ma vie s'est accelerée depuis ces dernières 24 heures. Une de mes idées d'écriture est en train de bien se mettre en place. J'avance.
Et puis je me suis décidée à écrire une lettre de motivation à une maison d'édition. Ca y est ! Elle est écrite et postée. Y a plus qu'à attendre la réponse. Et si c'est non... ben tant pis. J'en enverrai à d'autres ! Et puis pourquoi pas en envoyer une directement dans les maisons d'édition au Canada pour travailler en freelance histoire de tâter un peu le terrain avant d'y aller. Ma journée a été productive et je suis contente. Je suis contente parce que les choses se décante (ortho ?) un peu.
Et puis quitte à faire de cette journée une journée qui compte, il faudrait ce soir que je prenne le temps de me pencher sur mon dossier d'immigration. Faire le listing des papiers qu'il me faut ! Il faut absolument que je mette le nez dedans une bonne fois pour toute et que je lance enfin cette procédure. Plus je retarde. Plus je reste éloignée de mon pays.
Je ne sais pas si je pense bien mais aujourd'hui ça va mieux.
Allez, on verra. Aujourd'hui, je m'octroie un peu d'optimisme. J'ai juste envie de laisser tomber les barrières. Juste envie de croire un peu en quelque chose et de recommencer comme avant, quand j'étais seule, à laisser glisser la vie sur moi. J'ai besoin de repos mental. Je cogite trop en ce moment sur ma vie de couple qui ne va pas. Il faut que je me recentre sur moi. Y a que comme ça que je pourrai avancer dans ma vie. Essayer d'être quelqu'un !

J'ai pas dormi de la nuit, je suis lessivée. Aujourd'hui notre premier matin ensemble depuis 3 semaines est raté parce que j'ai pas dormi de la nuit. Entre les japements de la chienne et ses ronflements, impossible de trouver le repos. La journée d'hier ayant été très longue... Enfin... De toutes façons, j'ai plus envie de faire des efforts pour être gentille. Je m'ennuie.
Hier, en rentrant j'ai trouvé la maison dans un état lamentable. Je comptais vraiment travailler sur mon livre, j'avais noté des tas d'idées, au lieu de ça, encore une fois, ménage, vaisselle, bain du chien, cuisine et j'en passe. Je n'avancerai jamais comme ça et ça me mine car j'ai retrouvé l'envie... J'ai peur qu'elle s'en aille quand j'aurai le temps de me poser.
Il faut que les choses changent et vite. Il faut vraiment que ça change car j'atteinds mes limites de tolérance. Je suis pas faîte pour cette vie de couple. Je suis pas faite pour faire le ménage tous les jours. Je voudrais juste être sa femme, pas sa bonne. Je voudrais juste arriver à écrire de jolies choses, pas à me plaindre sans arrêt sur ma vie qui va pas et que je n'aime pas. Tout pourrait pourtant être si simple.
De toutes façons, je sais que les choses vont aller mieux bientôt parce que je m'en fous. Je commence à m'en foutre de tout. Il a vu son ex deux fois cette semaine et je m'en fous. J'ai même plus envie de fouiller dans son portable pour voir combien de fois ils se sont appelés. JE M'EN FOUS. Qu'il fasse ce qu'il veut après tout. S'il ne me protège pas, je le ferai pour lui et apparemment j'y arrive plutôt pas mal puisque tout ce qu'il peut faire avec elle... je n'en ai plus rien à faire.
Ca me fait du bien de parler avec P. Car il sait ce que je vis, même si pour lui, c'est puissance 10. Ca fait du bien de sentir la compréhension sur le visage de celui qu'il y a en face. Ca fait du bien d'avoir... je sais pas. Mais ça me fait du bien et c'est déjà ça.

J'ai pas le temps, j'ai le temps de rien ! Je me suis mise dans une situation assez cacaesque parce que là, je ne sais pas comment je vais pouvoir faire pour assumer tout ça avec le boulot en même temps. Je n'y arriverai jamais, il va falloir qu'on m'aide.
Le 12 mars, il y a cette expo photo, et j'ai pas de photo. Aujourd'hui, je me suis baladée dans les rues pour trouver de belles photos à faire et puis maintenant il va falloir que je développe la pelloch, que je fasse les planches contactes et que dans tout ce merdier, je trouve au moins 3 photos potables et que je les tire ! Et franchement 15 jours pour faire ça, je crois pas que ça va le faire. Sans compter qu'en plus il faut que j'achète du papier en 30X40 et ça va encore me couter une fortune. Ou alors demain je pars dans Aix, et je vais faire des photos en numérique ! Mais pareil, développer du numérique en 30x40, ça va aussi me couter une fortune. Et je suis plus que fauchée.
Manque de temps, manque d'argent, marque d'amour... Je suis une fille manquée.
Et puis avec tout ça, ça repousse encore mes prochaines séances d'écriture et ça me fustre parce que j'attends que ça et je n'ai jamais le temps de me poser depuis que j'ai commencé à reprendre ma plume !
Et en même temps, ce n'est pas demain que je vais pouvoir la reprendre car j'ai aussi mon dossier pour le Québec que je dois remplir, et ça a déjà trop trainé. Il faut absolument que dans 15 jours, on ait tous les papiers pour l'envoyer au plus vite. Il faut que je me bouge le c... et que je bouge le sien pour partir à la recherche de tous les papiers....
On s'en sortira jamais. Les 15 prochains jours risquent d'être assez longs ! Ou courts ! Tout dépend du point de vue dans lequel on se place !

Aujourd'hui, ce fut une journée pour nous. Ouf ! Ca faisait longtemps. Mais voilà que l'homme de ma vie est torturé depuis hier. Il a le spleen, le blues, la mélancolie et il ne sait pas pourquoi ! Bon... Moi qui espérais qu'on se retrouve un peu... me semble que c'est raté ! Tant pis.
J'ai pas développé ma pellicule, j'ai fini par l'apporter ce soir tard chez Loly, elle la développera demain pour moi. Enfin j'espère qu'elle trouvera mon message avant de partir au Labo sinon c'est cuit. Demain j'irai me baladé encore un peu dans les rues d'Aix histoire de choper en numérique quelques 2 ou 3 photos qui pourront me sauver la mise au cas où l'argentique me laisse tomber. De toutes façons, je n'ai ni le coeur, ni le courage, ni la volonté d'y consacrer plus de temps car pour l'instant tout ce que je voudrais c'est écrire encore un petit peu la suite de mon histoire.
Depuis la dernière fois, je n'ai pas eu le loisir de m'y replonger. J'ai noté au travail quelques idées, notes, notions sur lesquelles il faut que je planche et que je développe. J'ai très envie de m'y remettre mais quand... ?
Je ne crois pas que j'irai chez Brice demain. Et je ne sais pas quoi trouver comme excuse pour ne pas y aller. J'ai pas envie de lui faire de la peine. Mais en même temps, j'ai tellement besoin de temps pour moi en ce moment que ce sacrifice me parait insurmontable. J'y réfléchirai demain.
En attendant, je vais finir mon épisode 18 de 24h et je vais aller me coucher. Histoire de pas me réveiller en début d'après midi encore une fois. Nous avons pris un rythme normal avec son stage... autant essayer de le garder.

Depuis quelques jours, je suis en réflexion.
Mon cerveau est en ébulition face à toutes les questions que les filles me posent et je me suis retrouvée bête à ne pas savoir quoi répondre. Pourquoi après tout le mal qu'elle lui a fait, il ressent encore le besoin d'être en contact avec elle. Pourquoi après tout le mal qu'il me fait, il n'arrête pas ce contact. Peut être finalement qu'elle a plus d'importance qu'il ne veut bien l'admettre. Peut être que cette histoire n'est pas tout à fait finie aussi. Et puis peut être qu'il a essayé de m'aimer et qu'il n'y est pas arrivé.
Je sais pas !
J'avoue que je suis perdue. Et j'ai pas très envie de comprendre parce que j'ai peur de ce que je comprendrai.
Je sais pas si c'est une bonne idée de m'impliquer autant... Je sens que je vais encore me faire avoir.

J'ai fait un pas de plus vers la séparation de nos esprits !
Elle est sans cesse présente dans notre vie, mais c'est moi qui la ramène toujours entre nous. Certes, tout n'est pas faux dans ses propos mais je n'ai pas besoin d'aller la chercher bien loin pour la ramener vers nous. Elle est omniprésente.
Et moi je cherche... à comprendre pourquoi. Pourquoi c'est moi qui le fait chier et pas elle. Pourquoi il a tant besoin d'elle. Pourquoi je tolère ça. Pourquoi il ne voit rien. Pourquoi il comprend pas.
Il faudrait qu'on m'explique pourquoi au bout d'un moment les couples ne se respectent plus. Pourquoi on cherche à avoir le dessus sur l'autre. Pourquoi certains gestes ne se reproduisent plus. Et pourquoi on se laisse aller comme ça...
On croit bien souvent que l'autre est acquis et quand on se rend compte qu'il ne l'est pas, il est souvent bien trop tard. J'espère qu'il s'en rendra compte avant et en même temps, je ne sais pas si il lui reste beaucoup de temps !
Enfin bref, aujourd'hui, journée labo. Je suis contente des 4 photos que j'ai réussi à sortir. Elles sont chouettes ! Pleine de constraste. J'adore ! L. aime moins... je sais qu'elle aime les gris. Nous n'avons pas le même oeil en matière de noir et blanc.
J'ai aussi récupéré mes 4 numériques chez Kodak et ma foi... j'en suis contente aussi. Je pense avoir fait du bon boulot et cette expo s'annonce moins mal que je ne l'avais imaginé. Au total... 8 photos à exposer. Ca va !
C'est la première fois que j'espère que du monde viendra. C'est que pour la première fois, je dois être satisfaite de moi.

Hier prise de tête courte mais intense. J'admets, j'aurai pas dû lui parler comme ça... Mais quand c'est trop, il faut se faire entendre !
Il l'a mal pris. M'a parlé comme si j'étais la dernière des dernières. En réaction évidemment à la façon dont je lui avais parlé...
Résultat, je me suis endormie fachée, et je me suis réveillée fachée. Partie au boulot sans dire un mot, sans un bisou, marre de chez marre, plus envie. Pas répondu à son appel à midi, pas rappelé non plus, pas répondu à son texto... J'en peux plus.
Alors il a eu peur et il est passé au boulot. J'apprécie. C'est vrai j'ai vraiment apprécié. Mais il n'empêche que trop c'est trop.
Je ne m'occuperai plus de rien. Après tout c'est un grand garçon maintenant. Mon dossier est pratiquement prêt. Si le sien l'est aussi tant mieux, s'il l'est pas tant pis. Je pars...

Encore une fois je me lève avec le nez dans un état d'ébulition total. Je suis pas sûre que la journée se finira bien. Les cachets n'agissent pas !
J'ai vu que je pouvais créer encore 3 journeaux ! J'ai bien envie d'en faire un sur l'évolution de mon dossier. En même temps, je n'arrive pas à tenir celui ci à jour alors pourquoi se diversifier autant ! J'ai toujours aimé faire 36 choses à la fois, lire 36 livres en même temps, regarder 36 éléments dans la même journée. Je m'ennuie vite je crois.
Ma soirée avec Mina hier était sympa. Cette fille me fait du bien et en plus elle est de bon conseil. Une chic fille. Je recommence à apprécier la compagnie des filles. Hier au restaurant, j'avais l'impression que nous étions des Bridget Jones en puissance et c'était plutôt marrant.
Ce soir je vois Titou. Il a décidé de partir au Canada avec moi. Enfin pas avec moi. Mais en tout cas, il m'a dit qu'il voulait faire son dossier. Je trouve ça bien. Il n'est pas fait pour vivre en France. Il a l'esprit trop américain. Je le vois tellement bien dans un grand bureau à New York !!! J'espère qu'il m'a pas sorti cette excuse juste pour me faire venir car je le prendrai très mal ! Mais bon... On verra, inutile d'imaginer le mal maintenant !
Il aurait fallu que j'appelle mes parents ce soir. Mais bon, comme de toutes façons, quand je les ai au téléphone ils ne m'écoutent pas, je ne pense pas perdre un grand moment familial important ! J'essaie petit à petit de couper le cordon ombilical ! Difficile de le faire sereinement mais il faut bien le faire un jour.

Oui que dire ???
Le vernissage d'hier s'est bien passé, j'aime bien mes photos. Aujourd'hui j'étais de garde à la galerie. J'ai emmené le pc au cas où je me sentirais revenir vers l'âme de l'écrivain mais non... Au lieu de ça, j'ai paressé devant les derniers épisodes de la saison 5 de 24 heures et ça m'a fait du bien. Mais je n'avance pas question roman. Tant pis, je suis malade et j'ai pas envie de me forcer. Et surtout pas à écrire.
Ils se sont encore rappelés. Il m'avait pourtant promis que... demandé de lui faire confiance, bouder le fait que je le croyais pas. J'avais raison apparemment. Ma copine Del répond à mon texto que si j'avais cru à sa promesse c'est que je crois encore au prince charmant. Gentille petit claque mais qui fait mal quand même ! Eh oui, figurez vous que je croyais encore au prince charmant ! Pas terrible à mon âge mais que voulez-vous... On cherche à prolonger l'enfance à n'importe quel prix. Et souvent le prix est plutôt bien élevé. Enfin bon... Tant pis... Plus la force de me battre.
Demain repos. Je dors. J'en rêve. J'en salive déjà... Il n'y a rien de mieux pour moi que le sommeil. Il est réparateur ! Ah oui ! Le sommeil et des chocobons !

Je suis Out, Hors Service, incapable de me sentir bien dans mon corps. Hier à l'anniversaire de Mina, grand malaise... Je savais pas ce que je faisais là, entouré de ces gens là. Je n'avais pas envie d'y être. Je me sentais entouré de mauvais sentiments et d'hypocrisie qui me hurlaient dans les oreilles "casse-toi de là". Aujourd'hui, ça ne va pas mieux. J'étais hors de moi. Pas envie de faire des efforts pour être sociable cette fois ! Pas envie de comprendre, pas envie de partager, pas envie de faire semblant.
En regardant et écoutant les filles cette fois-ci, je ne m'amusais plus. Tout était faussé. Autant leur discours me faisait rire et me faisait du bien la semaine dernière, autant aujourd'hui, je me suis demandé "A quoi on jouait".
Rien... Ca ne m'amuse plus. J'ai plus envie. Je me sens mise à l'écart de ma vie. Je n'ai plus envie de faire semblant. Je n'ai plus envie de faire comme si...
Non, en ce moment, je ne suis pas bien... Et je ne sais même pas pourquoi !

Ca faisait longtemps que je ne m'étais pas retrouvée en face de moi même. Ce n'est pas que j'ai pas envie. C'est juste que j'ai pas le temps. Je me suis fait un peu dépasser par les événements. J'ai pas pris le temps de me vider l'esprit ici...
J'avais plein de choses à dire avant de venir poster ces quelques mots et puis maintenant plus rien.
Bon c'est pas grave, je reviendrai demain.

Samedi c'était mon anniversaire.
29 ans !
Et elles veulent fêter ça.
Elles m'ont donc prévue un anniversaire surprise. Dans un restaurant apparemment. J'ai pas très envie d'y aller. Mais il le faut. Au nom de l'amitié je suppose. Alors je jouerai les étonnées, je jouerai les ravies, je jouerai l'amitié grandiose et épanouie... Je sortirai mes plus grands artifices de grandes comédiennes que je ne suis pas pour leur faire plaisir... alors que tout ça est censé ME faire plaisir... Il y aura tous ceux que je suis supposée aimer. Elles m'offriront sans doute un cadeau cotisé, concocté avec le plus grand soin... et la soirée passera.

J'aime pas les surprises. J'ai horreur de ça. Ne pas savoir ce qui se trame derrière son dos et en plus on est jamais vraiment sûr que ça va nous faire plaisir. J'ai comme l'impression d'un immense complot. Ma paranoïa n'apprecie guère ce genre de bonnes intentions.
Comme dirait l'autre, il faut se méfier de la gentillesse des gens !

Il est 20H45 et ça y est... Je suis censée partir maintenant.
J'ai toujours pas envie... Et tout ce qui tourne dans ma tête c'est :
"Allez viens on y va pas, on a qu'à se cacher sous les draps, on commandera des pizzas toi, la télé et moi. On appelle, on s'excuse, on improvise, on trouve quelque chose, on a qu'à dire à tes amis qu'on les aime pas et puis tant pis..." Mais bon ce sont MES amis alors...
Une grande bouffée d'oxygène et en avant !

Je m'étais déjà méfiée de la parole, je m'étais déjà méfiée de ceux qui se disent amis. Je ne m'étais jamais méfiée de ma parole auprès de mes amis. Voilà qui est donc fait. Il va falloir que je fasse désormais attention à ce que je dis.
Une fois de plus je suis déçue, et une fois de plus je me retrouve seule face à ma vie. Il va falloir assumer les mois à venir la parole des autres. Tant pis. Il ne me reste de toutes façons plus beaucoup de temps dans ce pays.
Mon problème aujourd'hui est de savoir comment je vais réparer ce qui a été fait, dit, déformé, et envoyé en pature à tous ceux qui ont de mauvaises pensées. Attendre... il n'y a pas d'autres choix.
Je m'en veux en fait d'être aussi faible. De ne pas arriver à prendre autant de recul que je ne le voudrais. De ne pas m'en foutre comme avant. De prendre autant les choses à coeur.
Je me souviens d'un temps où je sentais la vie glisser sur moi. Le bien, le mal, je le prenais, je m'en foutais. Tout allait bien et tout irait bien de toutes façons. Je voudrais retrouver cet état d'esprit. Cette tranquilité de vie. Je voudrais pouvoir encore une fois vivre au jour le jour, vivre le moment présent, au lieu d'angoisser pour l'avenir à chaque fois que tout va bien. Depuis que je suis avec lui, mon ancienne vie recommence. Je projette, j'angoisse, je noircis tout. Je n'arrive plus à me détacher des choses et des événements comme avant lui. Mais il va falloir que je retrouve cette façon de vivre assez vite car je ne vais pas me supporter longtemps comme ça.

Voilà presque deux mois que je ne donne pas de nouvelles. Ce n'est pas que je ne veux plus tenir à jour ce journal, c'est juste que ma vie est insipide et que je n'ai rien à raconter. Je commence à en avoir plus que marre de ce boulot où je ne fais rien d'intéressant, à supporter les humeurs de responsables plus qu'incompétents. Je cherche désespérement un autre travail où je pourrais enfin m'épanouir... je cherche mais ne trouve pas.

J'en peux plus. Je ne les supporte plus. Je ne supporte plus d'être dirigée par des incompétents. Et ce sont vraiment des incompétents. Et puis j'ai envie de faire autre chose que de leur servir de faire valoir à longueur de journée.
Je suis de retour dans les lettres de motivation, les cv, les espoirs d'être appelée. Manue me dit de laisser faire le temps, que je suis trop impatiente mais je ne me sens pas de rester ici encore un an ! Je prends des infos partout. Je balance des cv partout.
Je veux partir... et vite.

Je regardais mon chat tout à l'heure, beau, majestueux, magnifique, allongé paresseusement sur le devant de la maison. Lui aussi me regardait. Et là, je me suis dit... à quoi peut il bien penser. Si vous regardiez mon chat... il a plein d'expression. Et je l'aime ce chat car il est comme moi... Carrément snob ! Dédaigneux ! A la limite du pédantisme... Un chat quoi ! Par contre, quand j'ai posé le regard sur mon chien... la réflexion a été vite faite... Ce chien ne pense à rien !
Chéri est en colère ce soir, sa soeur a organisé l'anniversaire de belle maman sans l'avoir consulté. Résultat, il travaille ! Bon, bref, rien d'hyper grave, juste un peu rageant de devoir toujours s'adapter aux emplois du temps des autres.
Réenvie d'écrire en ce moment. Je lis la bio d'Ardisson. Ca me redonne confiance.
J'ai balancé une vingtaine de lettres de motivation. J'espère que ça portera ses fruits. Je reviens vers ma première ambition. Le professorat, mais dans le privé, et si possible dans le privé supérieur. A vous qui me lisez... Envoyez moi vos bonnes ondes !

Voilà, j'ai un entretien cet après midi à 16 heures. Je suis mortifiée. J'espère que je serai à la hauteur. Et surtout j'espère que je serai prise. Enfin une ouverture pour quitter cette boite de merde que je ne supporte plus. Enfin bon. Ne pas trop s'y croire. Je risquerai de me porter tord encore. Exactement comme hier avec ce lycée qui veut me rencontrer la veille (génial) et qui ne le veut plus le lendemain (pas génial). Je panique. Et si je n'étais pas à la hauteur. L'espoir de quitter cet entreprise est tellement grand que si jamais ça ne marchait pas, je serai désespérée... Allez courage, et haut les coeurs !

Voilà, je me suis mise en arrêt maladie. Bien fait ! Et en plus j'espère que je vais les mettre dans la merde. Je n'aurai jamais cru que j'aurai pu un jour parler ainsi, mais voilà tout arrive et quand on nous pousse à bout, voilà ce qui arrive.
De toutes façons, je ne vais pas pouvoir continuer comme ça à vivre sur le dos de la sécu. Il faut donc que je me trouve un job très vite. Très très vite même car à mon retour de vacances, je ne veux pas y retourner. Je vais faire une dépression si ça continue.
Ce qui me rassure c'est qu'à la rentrée, j'entame ma première expérience de prof. Ca va me faire du bien de refaire enfin travailler mon cerveau. Déjà lors des entretiens, ça fait du bien de voir que les gens vous trouve tout à fait compétente ! Qu'on ne me parle pas comme à une débile. Marre de me faire traiter comme une attardée. Donc... aux grands maux les grands remèdes... j'arrête. Je n'ai pas beaucoup d'heure donc je ne peux pas me permettre de les lâcher totalement mais je compte sur ce dernier entretien avec cette autre boite. J'espère que la réponse sera positive même si je suis terrifiée à l'idée de me retrouver devant une classe pour la première fois. Terrifiée de ne pas savoir quoi faire. Quoi dire. Comment le faire. Mais je sais que quoiqu'il arrive, ça sera toujours mieux que ce que c'est maintenant !
Il faut que je continue de harceler cette fille de mon boulot pour avoir cette adresse pour être assistante d'éducation. Si j'arrivais à avoir un mi-temps, ça serait parfait !
Allez, haut les coeurs...

Et voilà, depuis le début de la semaine, c'est reparti. Retour dans cette boite où tout semble avoir été remis dans l'ordre. Ducon est d'un seul coup, plus agréable, plus poli, plus... mielleux ! Mais je ne m'implique plus. Je ne souhaite pas m'impliquer d'avantage, ma vie maintenant est ailleurs.
Devenir prof, c'est pas ce que je pensais en fait. Je pensais que je m'éclaterai plus avec ma première L qu'avec mes BTS, mais en fait c'est l'inverse. Je les trouve plus intéressants à étudier. Plus en demande. Finalement les lycéens se contentent de recopier ce qu'on leur demande de recopier. Les BTS s'intéressent, cherchent à comprendre... Mais ce n'est peut être qu'une impression de début d'année. Peut être que tout ça va changer très vite.
Le 3, je vais voir ce que donne le concours d'ortho. Il faut que je trouve vite de quoi remplacer mon travail alimentaire par un autre. Je ne tiendrai pas le rythme longtemps.