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Archive du journal au 18/10/2008.

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18 Octobre 2008 à 21h53
Le temps passe et les souvenirs restent...

Le temps passe et les souvenirs restent...

Samedi 18 Octobre 2008 à 21h53

Et si on commençait par le commencement? Il est 17h30 exactement à la minute où j'écris. Mes mots se suivent sous "Imagine" de John Lennon( "Imagine all the people living life in peace"). L'envie d'écrire m'a rattrapée cette après-midi. L'envie de laisser une trace de ce que je ressens et de ce que je pourrais ressentir, de ce que je pense et de ce que je penserai, de ce que je vis et de ce que je vivrai. Plusieurs années sont passées, 15 ans exactement! Que des souvenirs pleins la tête! Et quelle vie qu'est la mienne! Toujours entourés de mes amis, je faisais toujours partie(et je fais toujours partie) de la bande des "élus" . Et qu'est ce que cette bande? Et bien c'est le groupe que tout le monde avait envie d'intégrer, d'être amis avec ces "gens" , faire partie de leur monde. Croyez moi, on est loin d'être des personnes arrogantes ou possédant un égo débordant et écrasant les autres sur notre passage. On est "juste" des personnes joyeuses, amusantes, dans le vent et tout bonnement gentilles. Je ne suis pas entrain de me lancer des étoiles ni entrain d'enjoliver la situation, non je dit juste les choses telles qu'elles sont. Tout dans ma vie suivait son cours, tout était planifié jusqu'à ce qu'on décide de déménager. A vrai dire je ne m'en suis pas tellement plaint, comme si quelque chose au fond de moi me disait que ça allait être une expérience formidable. Bien sûr il y avait ma famille(un autre sujet celui là) et surtout mes amis que j'allais quitter, ces amis sans qui je ne m'imaginais pas vivre plus heureuse, mais je persistai à croire qu'à 560 Km de chez moi, je découvrirai le vrai sens du mot vivre. La preuve : je n'ai pleuré qu'une fois lorsque je devais quitter ma ville et c'était dans mon lit, lumière éteinte, sur le point de dormir. La séparation ne fut pas déchirante, at all!



Le 3 Septembre 2007 donc, je me suis retrouvée devant le grillage de mon nouveau collège, dans cette ville ensoleillée, moins citadine, entre montagne et plage. Bizarrement je me suis tout de suite sentie chez moi: like a fish in the water. Je vous épargnerai les détails de cette rentrée et les mois qui suivirent, que je suis capable de citer avec une précision qui croyez moi vous troublera. En somme, cette année de 3ème était tout simplement MAGNIFIQUE et INOUBLIABLE. J'ai découvert ce que le mot "amitié" voulait dire vraiment, entourée de gens moins superficiels, plus ouvert et surtout adorables, je me réjouissais à l'idée de les voir chaque jour. Quand on ne se voyait pas les weekends, je n'avais qu'une chose en tête , que ça soit lundi. La vitesse à laquelle je me suis fait des amis et me suis intégrée faisait de moi LA fille que tout le monde voulait. Je dit encore une fois, les choses telles qu'elles sont. En fait je suis incapable de décrire ce que je ressentais lorsque je les voyais chaque jour, lorsqu'on partageait chaque moment ensemble, lorsque je pleurai de rire avec eux, avec lui. Lui qui m'a fait découvrir le mot "amour" et "amitié". Il me manque, il nous manque à tous. C'est quelqu'un de formidable; Quelqu'un à connaître. Ils nous manquent tous. Ils: trois jeunes hommes; nos protecteurs. Ils conjuguaient style, humour, gentillesse, douceur, amour, amitié, ... Sans eux rien n'est pareil! En effet chaque bonne chose a une fin, je ne vous l'apprend pas. La fin de l'année marquait la fin de toute cette idylle et le départ des nos trois amis, et surtout son départ à lui. Je pleurais chaque jour comme une madeleine. Les larmes montaient quand il me prenait dans ses bras, quand il me disait "je t'aime" et quand il me trouvait belle! J'étais vraiment comblée cette année là. Passé l'été chacun de notre côté, mon groupe d'amis et moi, ne nous retrouvâmes le 3 septembre 2008 devant les grilles de notre nouveau lycée. Nous avions grandis! La tristesse au cœur, nous nous avançâmes tant bien que mal dans notre nouvelle vie. Moi je venais de réaliser que mes anciens amis (mes premiers amis) ne me manquaient pas et ne m'ont jamais manqué. J'étais désormais avec ceux là, depuis deux ans seulement, mais depuis toujours dans mon cœur. Le verdict est tombé: j'étais toute seule dans une classe avec le gratin de ce nouveau établissement pendant que les autres étaient dispersés dans les autres classes. Seconde déchirure. Anyway, nous nous sommes faits à cette situation, nous sommes faits de nouveaux amis et continuons bien tranquillement notre train de vie. Mais vous savez quoi, ça n'est pas du tout pareil, on a cette tristesse intérieur, cette nostalgie incessante, cachée sous ces sourires, ces rires, bien sincères mais bien trop présents. On regrette notre ancienne vie, tout en s'habituant à celle ci. On ne se sent pas encore chez nous dans ce lycée, mais je suis sûre que ça viendra. Je ne pourrai pas dire aujourd'hui que je suis vraiment heureuse, que je connais ce bonheur mais un jour , demain ou dans quelque mois, je le serai, j'en suis profondément convaincue =). Je ne manquerai en aucun cas de le crier au monde entier.

A bientôt xoxoxo

 C*