Je te rends ton amour ! Je rêvais mieux …

Un journal de Journal Intime.com

Archive du journal au 10/02/2007.

Sommaire

18 Mai 2006 à 14h56
Extraits - mode Diariste.
5 Septembre 2006 à 2h38
L'un des autres garçons ...
9 Septembre 2006 à 0h31
Club and ... vodka.
10 Septembre 2006 à 7h31
Trouver ses pas ...
15 Septembre 2006 à 19h44
Tomorrow ..
5 Novembre 2006 à 2h34
Feinte moi, j'aime les illusions ...
20 Novembre 2006 à 2h12
Chacun son voyage ...
20 Novembre 2006 à 2h13
Faire comme si ...Il été mort.
20 Novembre 2006 à 3h22
Histoire abandonnée.
20 Novembre 2006 à 4h30
Junky
20 Novembre 2006 à 5h16
Le piano ...
20 Novembre 2006 à 19h55
Crucify my love If it should be that way
21 Novembre 2006 à 2h26
C'est comme un appel.
21 Novembre 2006 à 23h13
Un lapin à tué un chasseur …
22 Novembre 2006 à 21h31
Mon cœur dans du papier d’argent
23 Novembre 2006 à 8h17
Intraveineuse
23 Novembre 2006 à 18h59
L'enflure ...
23 Novembre 2006 à 22h27
Lunatique ...
24 Novembre 2006 à 4h04
Moi même ...
30 Novembre 2006 à 0h54
Alerte Rouge
1 Décembre 2006 à 6h17
Petit prince en chocolat and rock' n'roll
1 Décembre 2006 à 11h39
L'ulcère.
2 Décembre 2006 à 9h24
On se reparle ...
2 Décembre 2006 à 10h11
Une lettre écrite à l’envers …
23 Décembre 2006 à 0h39
L’enfer est à peine plus loin, que le paradis.
23 Décembre 2006 à 16h16
Calcaire.
24 Décembre 2006 à 22h54
Noel ...
25 Décembre 2006 à 7h50
Du miel
25 Décembre 2006 à 21h31
Elixir de mauvaise herbe
27 Décembre 2006 à 4h23
Je ressens ce qui nous sépare.
27 Décembre 2006 à 4h55
Un long suicide.

Extraits - mode Diariste.

Jeudi 18 Mai 2006 à 14h56

{ Tout ce que j’ai gardé de toi, c’est une fleur qui ne s’ouvre pas … }

Le 1er extrait: Jeudi 18 Mai 2006 à 14h56 Je suis amoureuse d'un mec mais Je préfère vous le dire toute suite pour ne pas vous faire croire que c'est un beau gosse de première. Il à les dents un peu de travers, ça va vous paraître deguelasse mais bon c'est le seul défaut que je lui trouve et comme je dois m'en dégoûter, on fais avec ce qu'on peu et on ne fais pas de cadeaux. J'aime ses mains. J'aime son regard. J'aime sa bouche, comme une grosse conne que je suis ! Je suis amoureuse de lui depuis peu car au début j'avais uniquement de l'attirance mais aucun sentiment amoureux. ... Il fait bien l'amour depuis son retour de Thaïlande. il baisse comme un dieu. mais je crois qu'il baisse plus qu'il ne fait l'amour et c'est un peu, là, mon probleme ! Au début je le trouvais très limité. Lui, il dit que je dois être coincée. Lui, il dit beaucoup de merde. Il dit vraiment beaucoup de merde. Il est asiatique. J'adore les asiatiques. C'est mon trip. Chacun le sien. ... Il à baisser une salope dans sa chambre, dans son lit et moi je suis une voleuse. J'ai pris la puce de son appareil photos numérique par curiosité.... Du coup, j'ai découvert le pire. J'ai découvert des photos de son voyage. J'ai découvert une pute blonde thaïlandaise sur son lit. Il y avait des draps roses. Il y avait surtout lui. Lui c'est C. Lui c'est le mec qui m'a dit qu'il avait envie de me revoir et qu'il voulait que je m'implique plus dans notre relation. Lui, c'est le mec en qui j'ai eu un peu d'espoir. ... Lui c'est le mec que je trouve mignon à croquer quand je le regarde avec sa peau bronzée. Lui c'est le connard qu'a baisser une pute et qui m'a fait cocue. Mais en même temps Je mérite tout le mal qu'il m'arrive et je souffre à peine. Je pleure quelques larmes. ça coule tout seul mais c'est par habitude. Je trouve même cette histoire drôle. La vie est pourrie jusqu'a la moelle. La vie est pleine de gros enculés et Lita est la petite conne de service. Je crois que j'ai envie de prendre un fou rires du au stress et à mes angoisses. Et le meilleur c'est qu'après ma scène très intense d'amoureuse déçue. j'ai fermer ma petite gueule de moucheron et j'ai pleurer comme une pisseuse et je lui ai dis des trucs doux. Je lui ai dis des trucs gentils et la encore comme pour Louis et comme pour toute la merde qui vient me ronger la cervelle. Je reste fidèle à ma folie. Je pleure avec un sourire de folle. Je m'avoue vaincue. Presque fièrement j'annonce à la terre entière ou presque que la vie est à chier et que je le savais. J’ai encore envie de chialer mais c'est parce que je suis la reine des bouffonnes !Je peux pleurer sans me dire que je suis une parano puisque j'ai les preuves de son adultère, de sa faute et de cette trahison. Le plus douloureux comme dis la chanson de Renaud " me jette pas" c'est qu'il à menti. Mais lui il me dit pas qu'il regrette et qu'il veut pas nier ... Lui il dit rien de tout ça et moi je veux chialer. Je veux presque mourir. J'ai mal et je crois que c'est plus fort que tous les autres maux de la terre. Et le pire c'est ... qu'il n'assume pas sa connerie et puis en fait, je l'aurais pardonner. Je l'aurais pardonner car notre histoire elle part en couille par ma faute. Parce que je ne sais pas ce que je veux et que je détruis tout sur mon passage. Parce que je ne sais pas choisir les bonnes personnes et qu'au fond même entourer de gens bons, je me sens seule et je prends la mauvaise direction pour rejoindre les loups et les chacals. Je me sens triste parce que depuis quelques jours j'avais envie d'être bien avec quelqu'un et que je ne lui ai pas fais de mal, à lui ou si peu.


Jeudi 1 Juin 2006 à 19h49 J'ai eu C. au téléphone. Si je vous dis que j'ai mieux dormi après avoir entendu le son de ta voix, je vais avoir des remarques du genre "pauvre conne". Je change tout le temps d'avis. Un jour je me fâche. Je me lasse et puis quand je l'entends me dire des trucs gentils, je craque et je suis amoureuse de lui. J'ai du mal à zappé certains événements même si je me dis qu'il faudrait recommencer sans en parler et qu'avec de la bonne volonté, les erreurs peuvent être effacées. Je n'ai pas confiance en lui. Je n'ai plus confiance en cette histoire et j'attends qu'il me redonne comme par magie la force d'y croire mais ses pas sont si légers et si lents que tout me paraît un peu trop long pour vivre quelque chose ensemble. Il refuse que ma meilleure amie m'accompagne pour ce samedi. Il ne l'apprécie pas. Elle ne l'apprécie pas mais s'il doit faire partie de ma vie il devra la connaître un jour et son manque d'efforts me dérange. Il gâche encore tout ! Nous devions nous voir ce soir. Il est déjà tard et je n'ai pas eu un seul appel de sa part. ... Lita veut changer C. et repousse tous les jolis garçons qui tape à sa porte. Lita qui à aussi de plus en plus peur d'aimer une personne. A quoi sert l'amour, s'il faut en souffrir un jour ? Vous souvenez-vous de Louis ? J'avais ecris un mail pour couper définitivement les ponts. Pas besoin d'un fantôme dans ma vie. ... Par le passé, il m'a beaucoup donné. Je ne vais pas me faire un retour en arrière pour parler des cendres d'une histoire. Je l'ai déjà fais plusieurs fois et ca ne sert à rien mais j'y repense et je le souhaite heureux. Tout ca pour dire que je me rends compte que l'amour nous fais faire tout et n'importe quoi. Je déteste les gens terre à terre. Ceux qui ne prennent aucun risque. Ceux qui ne sont pas capables de folies par amour. L'amour est une évidence qui n'a pas de raison. L'amour est une passion qui se vit au présent, sans se poser de questions. L'amour c'est le plus beau des poisons. La plus violente des drogues. C'est ce que j'aime et déteste à la fois. Je ne veux pas d'histoire tiède. C. c'est du tiède. Louis ca aurait pus etre du réchauffé et c'est pour cette raison que je n'ai pas donnée suite à sa déclaration. Je n'y croyais pas. J'avais un mauvais pressentiment et je ne regrette pas d'avoir mis terme à cette relation. Je la trouvais malsaine. cette fausse amitié perturbante et désséchée. J'avais peut-être tord. Nous ne le saurons jamais. Putain ca me manque l'authenticité, la complicité ... Dire que j'ai déjà eu sa à porter de mains et j'ai tout peter ...


Mercredi 5 Juillet 2006 à 0h05 Dans mon immeuble, on à un jardin commun et figurez-vous que dans cet espace vert, il y à une longue et grande balançoire. Hier, dans la pénombre de la nuit. Il y avait quelqu'un’ sur cette balançoire. Une fille qui regardait les étoiles en pleurent. Elle avait l’air triste. Elle avait l’air ailleurs. Entre l’enfance et l’âge adulte. Elle ressemblait tantôt à une femme, tantôt à une petite fille fragile. Je me suis approché d’elle. Je lui ai demandais de se réveiller et de laisser son sourire éclairer la nuit. En fait, je vous raconte ce que j’ai fais. J’étais donc sur cette balançoire, l’air perdu mais personne ne m’a demandé de sourire. Personne ne s’est approché pour me tendre la main. J’appréhendais chaque bruit, par réflexe car d’habitude j’ai peur qu’on vienne me parler. Je préfère être toute seule, dans ma peine et mon chagrin mais peut-être que cette fois-ci j’aurais bien aimé croiser un ange, entendre une voix douce et apaisante. Pour C.… y a tellement plus rien à dire. C’est con de parler d’un mec qui se fou de tout et qui se fou surtout de nous. Ce soir, j’aurais du être au théâtre. Etre avec ma meilleure amie. Je suis en train de boire un verre de vin. J’attends que ça tourne un peu et j’irais m’endormir s’il ne fait pas trop froid, sur cette putain de balançoire. J’irais m’allonger dessus pour regarder le ciel et pour mieux ressentir ce vide au fond de moi…

Lundi 31 Juillet 2006 à 20h49 ... Je dois me dépêcher de faire ma valise si non, je vais me faire taper. Je vous ai dis que j’étais contente de partir ? Ayé, ça se rapproche. J’entends déjà le bruit des vagues et je sens le soleil qui tape sur ma peau. A moi la belle vie et les vacances pour 15 jours de folie. *Soyez heureux en mon absence. Faites attention à vous. Gros bissssouuuusss ! :P :)


Mardi 15 Aout à 14h41 Je suis de retour de vacances. Le sourire aux lèvres en partant et durant toute la durée de mon séjour et le sourire aux lèvres en revenant. Qu’il est bon de partir un temps pour se changer les idées et pour s’aérer l’esprit mais qu’il est bon de revenir chez soi aussi ! Figurez vous que je rentre à peine et que l’un de mes premiers gestes après avoir manger un morceau et passé quelques coups de fil fut celui de tapoter sur mon clavier d’ordinateur afin de consulter mes mails et de venir aux nouvelles. Pencher mon regard sur l’écran afin de contempler la liste interminable des écrits des autres diaristes/Bloggueurs que je lis habituellement. Il s’en ait passé des choses en 15 jours et je vais avoir beaucoup de lecture! J’ai survolé mes derniers écrits pour me rendre compte que je parlais sans cesse de C. et je peux vous annoncer fièrement une bonne nouvelle. Tout cela est du passé. Nous avons échanger quelques appels durant les vacances. Il avait l’air gentil mais l’air ne fait pas la chanson. J’en demande plus. ... Au fil des jours, j’ai appris à voir les choses en face, à faire le vide et à me détacher. Je ne l’aime pas. C’est étrange à dire mais je ne l’aime pas, pas plus qu’il ne m’aime lui. Il m’a fait des crises de jalousie sans même savoir pourquoi. Il à sûrement jouer le jeu de l’homme amoureux pour rêver un peu. Notre relation est tout aussi fragile qu’un château de sable et ayant pris un peu l’air, j’ai compris que je pouvais arrêter tout ça. J’ai compris que je pouvais chercher mieux. En à peine 8 mois de relation, il m’a tromper, bousculer, mentie, insultée et j’en passe. A l’entendre j’en ai fais presque autant. J’ai surtout essayé de me défendre mais tout ça, ne fais pas une belle histoire, au contraire. Ca donne une relation non épanouissante qui m’épuise et ne me donne plus envie. Nous devions nous voir. Il m’a dit que je lui manquais. ... Il m’a même proposé de venir me chercher à l’aéroport. Il parait que je lui manque. Je suis arrivée à l’aéroport vers 10H55 et il est déjà 14H30. Je n’ai pas pris la peine de lui téléphoner. Lui n’ont plus d’ailleurs et c’est tant mieux, au fond. Je n’avais plus envie de le voir. Le fait qu’il n’appelle pas me confirme que rien n’est possible entre nous. Je suis lassée de ce jeu d’échecs auquel nous jouons depuis bien trop longtemps. Nous sommes trop différents et je vais arrêter de le contacter. ... Comment lui dire que je n'ai pas confiance et que je me sens mal avec lui ? J’ai besoin de me concentrée pleinement sur ma vie, mes objectifs, mes études, mes projets, ma famille et si un homme doit faire parti de mon monde alors je préfère qu’il soit aimant et sincère plus tôt qu'un homme qui ne me respecte pas. Je n'ai pas envie d'une histoire bancale et qui ne me fait pas du bien.


Lundi 28 Août à 7h20 Je cherche des médocs qui donnent le bonheur. ... Moi, je dis que l’amour se boit jusqu'à plus soif. ... Je suis aux portes de l’existence. Petite fille qui n’a jamais grandis. Bientôt il sera trop tard, j’aurais des rides. Je voudrais m’arrêter. Je ne sais pas me poser. La stabilité est un mot inconnu au bataillon. Inconnue, je le deviens. Inconnue à moi-même. Contradictoire souvent. Contradictoire tout le temps. Contradictoire est le synonyme de ma personne. Je suis ce reflet dans le miroir. Un semblent de lumière. Un semblent de lumière dans un grand trou noir. Aucune place, sur terre pour moi. Je ne me trouve pas. J’ai peur de me trouver. Je fais des bêtises et j’en ai honte. Je ne sais pas m’arrêter. Je tourne sur moi-même jusqu'à m’écrouler. Je néglige ma santé. Je néglige tout ce que je fais. Je néglige ma vie comme pour la faire disparaître. Je n’ai pas le courage de m’en aller. Je ne sais pas comment fuir la réalité alors je bâcle tout. Je ronge tout ce qui m’entoure jusqu'à trouver la faille. Je cherche le mal dans tout ce que j’ai. Dans tout ce qu’on à, il y à forcement une part d’ombre. Je ne me contente jamais du peu. C’est insuffisant. C’est toute ma vie qu’il faudrait refaire. Ceux sont tous mes rêves, qu’il faudrait repeindre. C’est tout ce que je deviens, qu’il faudrait changer. J’aimerai réussir a apporter tant de choses aux autres. Etre un exemple mais je ne le suis plus depuis longtemps. Depuis longtemps, depuis toujours, je n’apporte plus rien à personne. J’ai le mal de vivre. J’ai des cernes sous les yeux. J’ai des cernes dans ma vie. Elles se dessinent sur chaque jour qui file. J’étais éclatante maintenant je suis terne. J’aimerai pleurer, pleurer, pleurer et encore pleurer. J’aimerai être enfermée dans ma chambre et me blottir indéfiniment dans mon lit. Je voudrais retourner en arrière. Revenir à l’âge de l’insouciance pour faire semblent d’y croire. Je vois du mal, partout. Je déteste beaucoup de gens. Je veux qu’il s’en aille. Qu’il me laisse tranquille.

L'un des autres garçons ...

Mardi 5 Septembre 2006 à 2h38

J’ai fais la connaissance d’un garçon …

Et rien que cette phrase pourrait suffire

Il à une jolie voix. Douce et un peu timide. Une voix qu’on s’accapare toute suite. Elle n’est pas sexy. Elle est familière et surtout tellement douce.

Une voix qui dégage tant d’équilibre et de pureté. Une voix rassurante.

Et j’adore ça !

Ca change de la grosse voix de C.

J’adore la voix de C. mais son charisme et son insolence n’apaise pas, la petite fille que je suis.

Il m’attire comme peu de garçons le font.

Il me plait mais cette attirance est destructrice.

Il y à aussi Lucas ... mais rien n'est concret et je ne cherche pas à concrétiser !

En S. je trouve autre chose.

Au fond, ce qui compte avant tout pour moi c’est la voix. J’y suis très sensible !

Tomber amoureuse de C. comme on tombe dans les escaliers …

Rester près de lui ce serait signé pour une vie de décadence !

Rester près de lui ce serait comme m’oublier, m’effacer et tout accepter.

L’espoir fait courir … L’espoir fait souffrir ! L’attente fait fuir ou crever

C. est imparfait …

C. n’est pas un prince charmant. Il ne sait pas dire : Je t’aime et encore moins le montrer.

Aimer pour deux, c’est un peu lourd à porter.

Au fil des jours qui passe, je me débarasse de ce poids ou j'essaye ou il m'aide a essayer !? … mais j’ose à peine m’éprendre d’un autre.

Ce serait surement Légitime Sûrement .

Deux pas en avant … 2

Trois pas en arrière … 3

1,2, 3

Attendre ? Après quoi ? Après qui ? Pourquoi faire ?

Son visage s’effacera surement … mais je cherche à le retenir !

- - -

Club and ... vodka.

Samedi 9 Septembre 2006 à 0h31

ce soir, je sors … Cristopher. devrait être à l’anniversaire d’une copine à lui. Moi, je serai dans une boite de nuit parisienne. Petite Badgirl, ne sait pas ce qu’elle fait mais elle fonce, tête baissée droit dans le mur. Je m’en fous … de tout ! Ou c'est ce que j'essaye de me faire croire! Bientôt la rentrée, en attendant j’ai sûrement le droit de m’amuser un peu. Mon esprit me réclame de la légèreté, du fun et des futilités par millier. Ca me fera du bien de boire du vodka pomme Avec modération ou de faire tourner ma tête avec des bulles de champagne. Je déteste le whisky cola … Ma meilleure amie adore ou elle fait semblent . Je n’irais pas vomir sur le premier venu ou déblatérer comme une gitane ma colère envers le monde, sur les trottoirs de paname.

Ca n'arrivera pas :P! De toute façon, je ne suis même pas en colère aujourd’hui ! Je vais juste danser jusqu’au bout de la nuit. Jusqu’au lever du jour pour oublier tout les faux ou vrai problèmes qui me pourchassent. S.eve à la poursuite du prince charmant ou d'un coup pour la soirée et moi, à la poursuite de rien du tout, si ce n'est la danse. J’aimerai bien que Cristopher soit là.

J'aimerai bien qu'on sorte tous les deux et qu'on rentre ensemble.

J'aimerai bien dormir contre lui. Putain, il me manque ! Le reste, les autres gens qui nous accompagnent seront sûrement dans un état plus aérien que nous mais c’est mieux pour s’oxygéner. J’aime ses soirées … De temps en temps ! Et j’en ai même pas honte. Chacun son petit monde, tant qu’on emmerde personne et qu’on s’entends bien. C’est le paradis ? Entre minuit et 6 heures du mat, oui ! J’ai envie d’être avec des gens que j’aime bien Mode sociable OFF. Et c’est très rare. 1 fois/mois je dirais ! .Pense à Cristopher. Timidement et s’éloigne pour ce soir ! J’ai longuement hésité : Ne pas sortir et pensé ou sortir et y pensé un peu moins. Il me manque ...

Je voudrais le rejoindre, maintenant, toute suite ... mais ce n'est pas possible.

Je suis comme une droguée a la recherche de mon héroïne ...

Mais parait qu’il m’aime pas suffisamment pour que je cours dans ses bras

On se quitte, on se retrouve, on tangue, on se quitte... on se retrouve. Un jour on s'oubliera et j'ai peur de ça.

Narcotiquement votre.

Trouver ses pas ...

Dimanche 10 Septembre 2006 à 7h31

… J’aurais tant aimer trouver ses pas …

Texto sur texto parce que je suis incapable de dominer mes sentiments.

Les yeux gonflés de larmes.

Les lèvres mouillés.

L’envie incompréhensive de le serrer contre moi.

Je lui demande de répondre.

Il refuse.

Je lui demande encore, longtemps, pendant des heures.

Il refuse.

J’abandonne.

Il téléphone

Il parle de moi, de nous, de lui.

Il admets certaines de ses erreurs et n’oublie pas d’énumérer les miennes.

Je pleure.

Il m’écoute.

Je pleure, encore, longtemps, tout le temps.

Ca l’agace.

Je ne veux pas qu’il parte.




« Je tiens à toi mais je ne t’aime pas ». Dit-il !

Je sais qu’il tient à moi malgré tout.

On s’aime un peu.

Je veux de lui depuis les premiers jours. Je veux de lui chaque quart de seconde qui passe.

Je veux de lui-même quand je me brûle à son contact.

Je veux qu’il reste de tout mon pauvre cœur calciné !

Ca ne peux que s'arranger ?

Nous sommes déjà au plus bas.

Tomorrow ..

Vendredi 15 Septembre 2006 à 19h44

Des souvenirs comme des caresses qui glissent sur ma peau.

Des erreurs qui me brûlent encore et que je soigne au fil du temps qui passe.

Du rangement et quelques lettres. Quelques mots, quelques pages qui font du bien. Une époque. Un garçon. Un ami. Puis d’autres garçons, d’autres amis.

Des chansons. Des photos jaunis par le temps. Le son d’une voix que j’oublie, parfois.

Des beaux moments précieux.

Un ange et une main en travers le chemin de ma vie.

Il me souriait. Il m’appelait parfois. Adolescent incandescent. Adolescente insolente. Des baisers éloignés qui n’arriveront jamais à destination. La plus belle des déclarations. La première.

Des heures à se sauver d’une violente envie d’hurler. Des heures à s’écouter avant que la nuit ne s’éteigne comme une lune épuisée d’avoir trop veillée de jeunes gens insouciants. Une jeunesse égarée. Une histoire non consommée mais déjà terminée et puis une amitié qui s’est un peu envolée.

Un prénom : Mickael.

Une histoire, des kilomètres et une pureté que j’ai cherchée en vain et que je n’ai jamais retrouver, ailleurs.

On devient des adultes. Un homme. Une femme et plusieurs chemins. Un soupçon de rêverie et tant de raison. Deux êtres qui s’éloignent mais qui se retrouveront si ce n’est ici, les cieux et le paradis leurs on réservait une place côte à côte.




Aujourd’hui j’ai passé la nuit à écouter un chanteur. Un jeune fou qui ressemble un peu à Mickael.

Un jeune fou, qui tente la roue de la liberté et qui espère choper quelques étoiles sur son passage. Un déserteur de notre vieille France. Un rêveur qui tente de réussir son Alya. (Explication en fin d'article).

Un voyageur des temps moderne aux cheveux longs et au regard profond. Un garçon qui vous parle de la plage, des couchés de soleil, du sable fin et des bars ouverts toute la nuit avec le plus grand des sourires. Artiste insomniaque. Il vit comme il le voulait même si …

« La bohême est-ce que ça te tente, j’ai une petite place dans mon studio, pour toi ou on pourrait prendre une coloc. à 3? «

Faire un bout de route et cavaler après nos rêves comme si nous pouvions les rattraper encore et encore. S’amuser au rythme de nos caprices.

Vivre, là ou on en à envie. Danser toute la nuit. Etre différents parce que c’est une entité et qu’être soi même ça rend unique.

Il joue de la guitare.

Laisse ses cheveux faussement décoiffés.

Il boit de la vodka doux baisers.

Et moi je vibre par ses récits.

Réussir les yeux pleins d’étoiles, à rejoindre la plage c’était pour nous le dernier combat.




Ici ou ailleurs, moi peu m’importe.

Elle, lui et tant d’autres, là bas. Il me tarde de repartir pour les vacances. D’y puiser autant d’énergie que possible. D’y lire autant de sourires qu’il en existe.

Et puis de revenir … ou pas. Il me tarde vraiment …




Petit matin. Et une autre personne. : C.

Avec les premiers rayons de soleil. Un message.




Lui : Petite Lita qui ne dort jamais.

Moi : Petit C. qui m’oublie.

Lui : J’ai un rendez-vous à 9 Heures pour mon travail. Ce sera une journée difficile !

Moi : Et qu’est-ce que tu veux que je te dise ?

Lui : Rien …

Lui : Je file me préparer.

10 MN APRES

Lui : Je m’en vais … passe une bonne journée.




Tiens c’est marrant, j’en avais rien à foutre qu’il me parle aujourd’hui.

Notre relation se résume à cet échange sur MSN ? Eh bien, dans ce cas moi, je déserte.




Finalement il à téléphoner

.  ! .




Lui : Allo, alors tu ne dors pas ?

Moi : Non, si non je n’aurais pas répondu.

Lui : Tu devrais dormir.

Moi : pas sommeil.

Lui : Mais c’est bientôt la rentrée.

Moi : Pourquoi tu me téléphones ? Pour me parler de la rentrée et de mes insomnies ?

Lui : pour entendre ta voix.

Moi : C’est fait.

Lui : Ah c’est fait ? … Ok ! Salut alors !

Moi : Ok, Salut.

Feinte moi, j'aime les illusions ...

Dimanche 5 Novembre 2006 à 2h34

Des câlins exquis, doux et comme jamais.

J’essaye de lui décrocher un « Je t’aime » mais rien …

Il est posé, affectueux, presque parfait.

Il programme. Sortir. Faire des courses. M’acheter un cadeau. Acheter des rideaux pour qu’on dorme mieux. La lumière m’empêche de dormir.

Réserver une table dans un bon restaurant puis rien. Je dors beaucoup et lui aussi alors on va remettre tout ça, à la semaine prochaine mais ce n’est pas grave on aura juste passé du temps ensemble et ça me suffit. Je sais que cette inertie habituelle nous sera défavorable sur du long terme. C’est décidé ! On changera nos habitudes. Essayer d’être des gens normaux. Quel challenge ! On à traîner dans le lit. Il à finit par se mettre en colère pour une connerie sur la fin. J’ai fais des petites bêtises : Parler trop fort, fouillé son téléphone, son MSN, son ordinateur … vérifier un texto : Baby, tu viens clubber ce soir.

Je téléphone. C’est un pote à lui. Un disjoncté. (Mouai)

C. m’engueule à peine. Il regarde aussi mon téléphone. Je m’emporte légèrement. En gros, y a eu pire. On s’amuse à caresser la normalité. On s’en approche progressivement. Je n’ai toujours pas confiance en lui. Je ne veux pas lui faire confiance. Je ne veux pas perdre mon temps. Je ne veux pas être déçue. Je ne veux pas être malheureuse. Je ne veux pas m’attachée.




- Pourquoi t’es avec moi ? (Moi)

- Pour les câlins. (C.)

- Pourquoi tu dis ça ?

- Tu me dis la même chose.

- Pas de la même façon.

- Faudra que tu t’entendes avec mes amis.

- Il ne me respecte pas à cause de toi.

- Comment ça ?

- Tu les laisses agir n’importe comment, en ma présence alors ils doivent se dire, que je ne compte pas pour toi.

- Tu fais ton associable.

- Je trouve que tu fais des efforts, depuis peu de temps.

- Toi aussi.

- Dis : Je t’aime fort.

- On aime fort ses amis et on aime tout court sa femme.

- Dis je t’aime tout court.

- Tout court.

- …

- Comme un fou, comme un soldat.

- C’est Lara Fabian qui chante ça …

- Dis la suite …

- Comme une star de cinéma …




On verra ... Je me prends plus la tête

Contente de le voir, contente de faire autre chose, puis d'être a nouveau chez moi ... Je serai contente de le revoir.

Faut du temps pour tout

Chacun son voyage ...

Lundi 20 Novembre 2006 à 2h12

Sur la pointe des pieds, J’avance dans ma vie. Discrète, Je me fais grande. Égarée, je deviens adulte. Je vois mes proches mûrirent. Mes rêves de gamine s’éloignés et une réalité qui se penche un peu trop près de mon existence. Comme une mauvaise fée, sur un berceau. Amoureuse éperdument, a chaque fois. Amoureuse d’un garçon différent. Amoureuse d’un artiste par omission. Amoureuse d’un visage distrait. Amoureuse d’un intellectuel, sans le savoir puis aujourd’hui amoureuse d’un crapaud plein de bave. Détestable, blasée, sensible, passionnée et tête en l’air. Des silhouettes masculines qui tournent autours de moi et s’assombrissent, au gré du temps. A chaque visage, un sourire, une histoire et des illusions consumées. Amoureuse de l’amour. A la recherche d’un autre mieux que je croise sans jamais reconnaître. Aucun coup de foudre mais uniquement des coups de folie. Un pays étranger. Un Garçon. Un baiser voler sur le front. Une relation compromise sur un rythme oriental, saccadé, entrecoupé et accéléré. De l’huile sur la peau. Des comètes dans les yeux. Du soleil dans mon ciel, des nuages, de la pluie et des arcs en ciel. Un garçon de passage. Un air faussement familier. Un petit plus. Un Bonus. Une complicité factice mais agréable. Une envie de courir dans ses bras puis se mettre a douté. Tourner les pages, faire marche arrière et changer certains passages. Ne pas regretter. L’embrasser pour de vrai et pas seulement par la pensée. Saisir l’opportunité de construire autre chose. Se dire que rien ni personne ne compte, si ce n’est le présent. Profiter, sans culpabilité, aucune. Toucher, caresser sa peau douce. Parcourir son cœur et déposer des baisers acidulés sur son front, ses lèvres, son cou, son torse, ses hanches et tout le reste. Admirer son corps .Se prendre au jeu d’un été puis s’en aller. L’écouter dire ce que l’autre ne dira jamais. Se reposer sur son épaule. Regarder le ciel se remplir d’étoiles et pensé secrètement qu’a l’autre bout du monde, il y à quelqu’un. Un quelqu'un qu'on aime mais qui nous déçois tout le temps.Danser passionnément. Ou être sage. Être connement sage. Finalement, j’ai pensé à Christopher. J’ai encore gâché mon temps. Une histoire perdue d’avance mais pour laquelle j’ai longtemps espérer un miracle. Christopher ... encore et toujours dans mes pensées et pourtant il ne le mérite pas.

On n’est rien sans rêve. Plié bagages. Faire ses valises. Repartir. Revenir là, ou on a tout laissé.

Retrouver Christopher. Retrouver ses nuits d’insomnies, ses désillusions, ses angoisses et plonger dans l’ennui. Ne plus savoir quoi faire. Qui voir. Qui croire. Qui aimer. Se projeter aussi loin que possible. Imaginer, un diplôme, une voiture, un amour pour la vie, un chien, un bébé. Imaginer, le plus sérieusement possible tout ce qu’on aimerai avoir. Essayer de dépasser certaines barrières. Perdre son souffle. Se posé. Se questionné et continué. Prendre des chemins sinueux. Parfois, courbée le dos. Espérer. Désespérer. Prendre un air détaché. Etre réellement détachée. Tout recommencer. Tourner le dos aux soucis. Tourner le dos aux maux et refaire sa vie. Ne pas se créée d’attache inutile. Ne plus pleurer, un garçon qui ne sait pas aimer ou rester et tout affronter. Faire des choix. Les assumés. Combattre. Ne pas perdre ses acquis. Toucher du doigt, le bonheur et avoir peur qu’il s’évapore. Explorer toutes nos facettes avant de nous trouver puis un jour, fermer les yeux, coucher ses paupières et comprendre enfin, ce qu'on aurait du faire ... j’aurais mieux fais de ne rien commencer avec lui et de laisser mes doutes et mes envies de bonheur prendre le dessus sur ses sentiments à la con.

Faire comme si ...Il été mort.

Lundi 20 Novembre 2006 à 2h13

Un bustier en dentelle noire, un collier de perles noires et un jean classique. Maquillage charbonneux autours des yeux, blush teint pêche et un peu de rouge à lèvres. Je m’apprête à sortir sans Christopher. Puisqu’il a refusé mon invitation. On se dispute. On se froisse et on se quitte. Quelques heures plus tard, il rappellera. Plusieurs fois mais je n’entendrais pas toute suite. J’aurais du éteindre mon téléphone. Je finis pat répondre. A l’autre bout du fil, une voix énervée. Lui. En colère pour des conneries. Quelques photos en moins sur son ordinateur. Des photos de putes à poils et des vidéos d’un récent voyage dans le pays le plus sale du monde : La Thaïlande Il m’annonce qu’il me quitte. Qu’il ne m’aime pas assez pour accepter ça. Il ne m’aime pas assez pour que je fouille dans ses affaires et pour que J’efface des photos. Mes raisons, il s’en fou. Mon amour, il ne le partage pas et mes larmes, deviennent agaçantes. Je raccroche. Les champs elysés. Amoureuse à en tomber malade. Passionnément malheureuse. Un garçon, beau s’approche. Très beau. Encore plus beau que n’importe lequel. Il s’appelle A. 27 ans et séduisant. Un petit coup d’éclat sur mon visage. Ca tombe bien, J’ai besoin d’être draguée et de plaire à quelqu’un. Il me propose de monter dans sa voiture. Voiture de luxe, sièges chauffants et TV à l’avant. Il fait froid. Il pense que j’attends quelqu’un. Je n’attends personne. Je me fous de ma copine. Je me fous de tout. Je veux juste être vide de toutes pensées et attendre que le temps passe. On parle de choses et d’autres puis mon téléphone sonne.

- T’es ou ?

- Dans une voiture ?

- Une voiture ?

- Devant Sephora.

- J’arrive.

Je descends de la voiture, il m’accompagne.



Seve vient me chercher, l’air excitée.

- Tu viens ? Putain ! On t’attend depuis 1 heure ! Tu fais chier !

- Oui …

- Qui est-ce ?

- Euh … C’est ? (Elle ignore encore son nom).

- A.

- Enchantée A. moi c’est Seve. Vous vous connaissez depuis longtemps ?

- Quelques minutes, je ne sais même pas son prénom.

- Je m’appelle Lita.

- Bon alors A. si tu veux te joindre à nous.

- Un mardi soir ? Vous faites quoi ?

- On va boire un verre.

- Ok. Je travaille alors une autre fois. Lita, je peux te donné mon numéro ou prendre le tien ?

- Euh … En fait, je ne le connais pas par coeur.

- 06… (Seve se permet de donner le n° de téléphone de son amie).

- Merci. (A. laisse paraître un léger sourire et le note sur son téléphone portable).

- Tu as quel âge ? (Seve, curieuse comme d’habitude).

- 27 ans.

- Cool ! Alors téléphone lui bientôt. Bon on te laisse. Nous sommes attendus.

- A bientôt Lita.

- A bientôt …

- Salut !

S’il est intelligent, disponible et sincère. C’est sûrement le prince charmant.

- Il à une voiture de rêve …

- Et alors ?

- T’es qu’une pétasse.

- Je ne comprends pas.

- Tu es parti pour parler à ce mec et me laisser en plan.

- Pas du tout. Je parlais avec Christopher.

- C’est la même chose. T’es nulle.

- Oui … Ok ! Si tu le dis !

Allumeuse des temps modernes, Seve dégaine le fusil (ou la mini jupe). Elle drague sans arrêt au point d’en gâcher la soirée. La soirée entre copines tourne à la quête d’un amant pour Seve. Lourde atmosphère. Heureusement, il y avait quelques personnes agréables. Un club branché. Un joli décor. Du beau monde. Seve au paradis. Elle drague et me délaisse. Elle pratique l’auto flatterie et son comportement me fait honte. Nous devenons deux ennemies l’espace d’une soirée. Beaucoup de gens célibataires. Ca aurait pus être agréable mais je suis perdue dans mes pensées alors je gâche et je ne profite pas de ma sortie. Je téléphone à Christopher.

- Je passe une soirée catastrophique.

- Et alors ?

- Viens me chercher.

- Je ne suis pas jo le taxi.

- La question n’est pas là.

- Et ta meilleure amie ?

- Elle vit sa vie.

- C'est-à-dire ?

- Elle cherche un copain plus qu’elle n’est avec moi et puis j’en ai marre.

- Sympa … la meilleure amie.

- Je le saurai pour la prochaine fois.

- Tu le savais déjà avant de sortir.

- Oui, mais la ma soirée est particulièrement désagréable.

- C’est ma faute ?

- Sûrement.

- Je serai là, dans 30 minutes.



Je croise Vadim. Il est marrant, pas trop moche mais il ne me plait pas plus que ça physiquement. Il propose d’attendre un peu avec moi, l’arrivée de Christopher. Il propose même de me raccompagner s’il ne vient pas. Il est avec deux amis à lui. J’ apprécie sa compagnie puis Christopher arrive et je fais la bise à Vadim avant de rejoindre Christopher.

- C’est qui ?

- Un ami.

- Comment ça ?

- Un ami. Une connaissance rien de plus.

- Je fais Jo le taxi et tu parles à d’autres mecs …

- Merci d’être venu.

- C’est quoi cette tenue.

- Un bustier.

- Ca fait pute.

- Je ne crois pas. J’ai un pantalon avec et je le trouve joli.

- Si t’aurais mis une jupe, je pense que je t’aurais jeté de la voiture.

- Je ne suis pas la seule à m’habiller de cette façon.

- Oui, les autres filles s’habillent comme des putes alors tu as une bonne raison d’en faire autant.

- Pourquoi tu ne me dis pas simplement que je suis jolie ce soir.

- Parce que tu es jolie quand je ne suis pas la

- Je le suis aussi, quand tu es la.

- Pas autant.

- Il y à un cheveux blond dans ta voiture.

- Prend le et essaye de faire une analyse ADN pour voir s’il t’appartient.

- …

- Tu as entendu ?

- …

- Je te parle !

- …

- Ah. Tu fais ta silencieuse ! Tu parles juste pour me faire chier et quand je te demande de répondre tu fais ta silencieuse.

- Tu n’es jamais content.

- Oui … c’est ça !

- C’est moi sur le fond d’écran de ton téléphone !

- …

- C’est un truc d’amoureux ça.

- …

- C’est mignon, je trouve ! Tu tiens à moi alors ?

- Je vais l’enlever.

- Tu gâches tout.

- Je suis fort pour détruire surtout quand on me fait chier.

- Je ne suis pas parfaite mais je supporte tes défauts.

- Moi je ne veux pas d’une femme flic.

- Je ferai des efforts.

- Moi, je n’en ferai pas. Tu sais très bien que je ne serai jamais le premier à en faire.

- …

Un sursis. Une nuit ensemble et je suis heureuse mais tout s’effondre. Pas de nouvelles du week-end. Je fais ma vie. Je suis encore déçue. Dimanche soir 21H. Il à besoin de ses affaires. Il passe chez moi avec un ami pour récupérer des affaires. Je ne veux pas le voir et je lui dépose ses affaires à la porte d’entrée. Je ne veux pas lui parler quand il fait le beau accompagné d’un guignol. On à plus rien à dire. L’histoire s’arrête là et pour la première fois, c’est vrai. Pour la première fois, je sais qu’il n’y aura pas de machine arrière.

Ca commence un peu comme pour la majorité des journaux intimes. Une femme, un homme et des regrets. J’ai passé une année à subir sans gémir ou silencieusement. Les doutes, les peurs, les rêves épuisés, les attentes vaines et le chagrin inaltérable d’une relation bancale. Aimer à en pleurer des nuits durant et des jours. Aimer à attendre un sourire, un geste tendre, un regard complice et des projets ambitieux. J’ai aimé un garçon, par hasard après une histoire bizarre. J’ai aimé ce garçon sans savoir pourquoi. Aimer sa peau, son regard coquin et son insolence continuelle. Une insolence charmeuse puis au fil du temps encombrante et gênante. Plusieurs fois, j’ai fais semblant de l’oublier. A plusieurs reprises, j’ai annoncé à mes amis une fin exceptionnelle tout en sachant au plus profond de mon cœur qu’il y avait encore un peu d’espoir. J’ai espéré des bêtises, les yeux gonflés de larmes. J’ai mentie à mes proches pour paraître plus forte. Je me suis mentie à moi-même pour me rassurée. J’ai frôlé l’indifférence sans jamais vraiment l’atteindre. Aujourd’hui les choses sont là ou elles devaient être depuis des mois. L’histoire que j’ai construite, n’est plus qu’une cigarette consumée au fond d’un cendrier. Au moment où j’écris, j’ai le culot d’espérer un retournement de situation. Ma peine se fait lourde mais s’écoule sans trop de difficulté. Devant l’évidence mon amour ne fait plus le poids. Il s’est passé beaucoup de choses. J’ai écris des pages et des pages en arrangeant parfois un peu la réalité. J’ai gommée des larmes pour mieux y croire. J’ai perdue mon temps et il ne me reste plus rien. Pas même une photo jolie. Pas même un souvenir colorer. Juste des larmes sur un fond noir. Tout à reconstruire, tout mes sentiments inutiles à bannir et de la tristesse à chasser. Apprendre à aimer la vie. Apprendre à aimer les autres et à m’aimer moi-même. Une quête douloureuse quand on à le mal de vivre.

Histoire abandonnée.

Lundi 20 Novembre 2006 à 3h22

Même lorsque nous faisions l’amour, je savais que ce n’était pas pour toujours. ...

Et quand vient le chagrin, je persiste à l’aube de la fin. Dans tes bras, toutes mes larmes glissent et l’espérance nous fait survivre. Un sursis pour la peine capitale. Un peu de rêve avant que tu disparaisses. Je repeins les murs de notre histoire. Je mets un peu de couleurs sur ton visage. J’ajoute des sourires sur les photos que nous n’aurons pas prises. Tes yeux se baladent sur mon corps mais ils ne cherchent jamais à voir plus loin. Tes mains caressantes, ne font jamais le tour de mon cœur. Je me noie dans les remous d’une histoire abandonnée. Incapable d’avancer. Mon rêve brisé se termine et la tempête m’emmène à des kilomètres de toi. Je garde de toi, des ailes lacérées, des moments loupés et des échanges avortés. Tes lèvres sucrés et tes baisers empoisonnés vont me manqués. Mes sourires à tes côtés furent farouches mais je t’ai aimé. Je ne peux pas dormir. Je voudrais des bras protecteurs. Une voix souriante et des baisers acidulés. Ma peau s’est transformée en pyrogravure, tu m’as trop blessée et j’en redemande encore. Blonde, je suce mon pouce et je pleure dans mon lit quand t’es pas la. Je n’aime pas l’école et mes angoisses me mangent depuis mon plus jeune âge. Je cherche un peu de bonheur …

GB dit : moi aussi j'ai parfois ( souvent ) envie de câlin et de tendresse

GB dit : tant que ça déborde pas, je kiffe

Lolita  ! dit : GRrrrr

GB dit : pourquoi tu grognes ?

GB dit : ma proposition te plait pas ?

GB dit : lol

Lolita  ! dit : Pourquoi tu grognes ?

Lolita  ! dit : C'est sexy cette phrase.

Junky

Lundi 20 Novembre 2006 à 4h30

Je veux décrocher la lune, j’ai trop longtemps erré. Je veux rattraper ce qui m’a échappée. Ma vie est une réorientation quotidienne. Aucun but précis si ce n’est le bonheur et la normalité. Pantin désarticulé et de multiples chemins s’offre à moi mais ils sont tous pourris. Ma vie à la forme d’une cage, quelques éclairs de lumière mais pas de porte vers cette lueur. S’envoler et emporter l’être aimé ou bien tout quitté. Attentes malsaines et nocives. L’espoir de s’échapper et de vivre le meilleur. Avoir le temps. Demander trop de temps avant de grandir. L’esprit rempli d’illusions. Etre la proie d’un garçon qui ne pense pas comme moi. Vouloir le changer. Si, je pouvais m’en aller… Il semblerait que la décadence soit ma meilleure amie. Le supplier de revenir et tout faire pour mieux le perdre. A Force de jouer des tragédies, J’ai pris l’habitude de souffrir. Cendrillon ne rencontrera jamais le prince charmant. Un nouveau jour se lève et dans mes rêves, je m’enferme. Il (Philipp) m’avait surnommée : »Papillon ». J’ai pris la mouche. Me nommée est-ce une façon de mieux me designer. Me référencer dans un monde tordu, jamais ! Où est mon chevalier servant et son cheval blanc ? Ou est cette fichu armure que j’aurais du me forger avec le temps ? Ou est cette putain de force qui me manque tant ? Je finirais peut-être junky … Je veux finir, dans un sommeil éternel. Fin de l’histoire.

Le piano ...

Lundi 20 Novembre 2006 à 5h16

Je voudrais apprendre à jouer du piano au lieu d’écrire des tonnes de phrases soûlantes et ennuyeuses. Je voudrais pouvoir mettre mes écouteurs et jouer des heures. Laisser glisser mes doigts. C’est sensuel un piano … Laisser glisser mon corps et mon âme. Reconnaître les notes et faire du solfège. Rentré dans une dynamique précise et minutieuse. Partir dans une mélodie ravissante et jouer fièrement. Si peu de gens maîtrise la musique. Je ne ferai plus aucune faute. Ce serait nouveau et beau. Ce serait sans faille. J’aurais un crayon sur l’oreille et mes partitions sur un chevalet. Une jolie jupe en jean et un piano marron. Je pourrais jouer machinalement des heures. Je pourrais même créée la plus belle des mélodies et si personne ne plonge dedans alors elle restera mon univers. Mon monde ! Elle vivra sous mes doigts. J’aime ses gens pour qui la vie est une passion. J’aime ses gens aux mains délicates et longues de pianistes. Mon père à ses mains là. Je déteste la musique classique mais j’ai toujours aimé le piano. Je pourrais en écouter toute la journée. Je me souviens de théo et d’arthur. Des enfants dont je m’occupais lorsque j’avais encore l’âge d’être une baby sitter sans complexe. Je l’es accompagner chez un vieil homme très élégant. Le directeur d’une petite école réputée. Il respirait la passion. Il avait beaucoup de classe et je le regardais avec beaucoup d’admiration. Je m’asseyais dans un fauteuil et j’écoutais les enfants jouer. J’attendais ce moment avec impatience. J’avais l’impression qu’ils jouer pour moi. Quelques images me revenaient. Des fantômes et des souvenirs d’enfance. La vie me fait peur … Je regrette le temps ou j’avais encore de l’insouciance à revendre. J’ai peur de grandir. Peur de devoir affronter encore d’autres échecs. Peur de faire confiance et d’être à nouveau déçue ou de décevoir. Parfois, je me demande même si je ne devrais pas me couper du monde. J’aurais aimé que Christopher puisse écoute des musiques comme j’aime. Un peu de piano et qu’il ressente ce que je ressens quand j’écoute celle-ci. Tout le monde. Ceux qui m’aiment essayent de trouver des raisons aux sentiments que j’ai eus pour lui. Des mauvaises raisons. Des trucs psychologiques et humains qui n’ont aucun rapport avec de véritables sentiments amoureux. Peut-être qu’ils ont raison. Peut-être qu’aimer est différent. Peut-être que je ne suis pas faite pour aimer ni pour être aimé. Est-ce que quelqu’un quelque part pourra un jour m’aider à ne plus y pensé ? Et si ce quelqu’un existe alors j’aimerai qu’il vienne me sourire, un jour sans que je ne lui demande rien.

Crucify my love If it should be that way

Lundi 20 Novembre 2006 à 19h55

J + 1 De notre séparation. Une chanson : Crucify My Love Le ventre serré. L’air ailleurs puis la souffrance qui se libère progressivement. J’ai tant espérer et tant pleurer qu’aujourd’hui, je souffre moins sans lui qu’au près de lui et pourtant j’ai mal aux tripes quand j’y repense. Je n’attends plus rien et c’est ainsi que la force de l’oublier me guide …

C'est comme un appel.

Mardi 21 Novembre 2006 à 2h26

Putain c’est faux tout ça. C’est faux quand je dis que je n’ai pas mal ! C’est fou. Il me manque. Suis-je maso ? C’est une peine légère. Elle est moins intense que toutes les autres fois. Elle est présente. Elle est profonde. Elle monopolise une bonne partie de mes pensées mais elle est moins violente qu’avant. Lors de notre précédente rupture, j’avais l’impression de perdre mon cœur.

Il l’avait piétiné sous mes propres yeux. Les morceaux plein de sang se déchirait et voler en éclat sans que je puisse faire quoi que ce soit. J’avais envie d’hurler.

J’aurais tout donné pour le revoir ne serait-ce qu’un instant. Pour passé une nuit dans ses bras et pour sentir sa peau collée contre la mienne. Sur les photos, il dégage quelque chose de mauvais. J’avais envie de voir autre chose dans son regard. De l’amour.

Je n’ai aucune raison de le regretter mais les sentiments n’ont pas de sens ni de logique. Je tiens toujours autant à lui.

Il n’est jamais venu chez moi. J’ai fais semblent de l’invité sans le vouloir vraiment. Une façon de le provoquer et d’aller encore dans le sens inverse de ses attentions. Je savais qu’il dirait toujours : Non. Je le trouve minable. Il joue sur un jeu en réseau. Il se construit un monde virtuel comme je construis le mien avec mes copines d’écrits. (Ninie, Bambou pour citer les principales personnes à qui je me confie). Il est sans emploi. Il compte ses sous. Il est rancunier et il dégage quelque chose d’exécrable mais j’ai beaucoup d’attirance physique pour lui. Un appel magnétique.

C’est peut-être simplement une attirance sexuelle et animale. Explorer son corps. L’habitude de le toucher. Fantasmer sur sa voix.

Est-ce la morale qui m’a guidé vers cette fin ? Est-ce l’effet d’une lame sous la gorge de mon cœur quand je prends conscience qu’un avenir commun est impossible ?

Une histoire pornographique. Lui et moi. Il ne sait faire que ça.

J’ai fais la connaissance d’un garçon récemment. !ici!Il m’attire énormément. Je dois le voir, demain. Je ne me sens pas très naturelle avec lui. J’ai un peu peur d’être déçue et de faire encore des conneries. Je ne sais pas quoi lui dire.

Je différencie très mal : Désir et complicité. Je réserve la complicité à mes amis. Je sais c’est stupide et très con mais ça me vient de Christopher. Petite perte de confiance en le genre masculin. Il m’a invité à boire un verre. Je trouve ça, moyen.

Pas original du tout, le mec.

Un lapin à tué un chasseur …

Mardi 21 Novembre 2006 à 23h13

Le garçon en question. Celui dont j’ai fait la connaissance sur les champs à Paris.

Je devais le voir ce soir. Je lui ai mis un lapin.

Il à rappeler. On à échanger nos MSN pour bavarder (à sa demande). Il me demande si j’ai un copain ? Drôle de question !

A dit :

Tu as un copain ?

Lolita dit:

Ta question est surprenante. Et toi, tu as une copine ?

A dit :

Non, pas vraiment.

Lolita :

Il me semble que la réponse devrait être Oui ou Non mais pas « Non pas vraiment »

A dit :

Je revois parfois mon ex. et toi alors ?

A dit :

Mais c’est mort et enterré.

Lolita :

C’est peut-être mort mais pas enterré. (Moi c’est fini depuis peu)

A dit :

Si c’est terminé, moi aussi !

Lolita :

Pourquoi ?

A dit :

Elle avait des projets d’avenir et j’ai eu peur …

Lolita :

Bon je vais te laisser.

A dit :

Déjà ?

A dit :

Tu as une mauvaise image de moi ?

Lolita :

Ni bonne ni mauvaise. Juste une impression qui ne colle pas avec mes propres attentes. Bonne soirée !

… J’ai bien fais de lui foutre un lapin.

Il y à Vadim qui me téléphone souvent et il tient un autre discours. Un discours plus constructif et intéressant mais lui, il ne m’attire pas plus que ça, physiquement.

Ce n’est pas les possibilités de rencontres qui me manquent mais c’est la motivation. J’ai réellement aimé Christopher ? Ça craint ! Je rappellerai plus parce que ce ne serait pas en accord avec les attentes que j’ai de lui. Ce serait m’absoudre à ses désirs et négliger les miens. Je crois que j’ai fais de mon mieux pour que notre relation est un sens et je n’ai rien à faire de plus, maintenant. Cette fin me rend triste. D’autant plus que même s’il ne m’a pas vraiment quitté cette fois-ci. Il a quand même tout fait pour qu’on en arrive là. J’aimerai avoir une preuve qu’il m’a aimé et qu’il pense à moi mais je n’en n’aurais jamais.

Mon cœur dans du papier d’argent

Mercredi 22 Novembre 2006 à 21h31

Au boulot

J’ai mis une copine sur le coup. On partage le planning en deux . Comme ça, j’ai plus de temps libre pour ne rien foutre (Enfin c’est vite dit). Eux (les patrons), ils pensent que je suis une flemmarde. Je m’en fou. J’avais demandé un temps partiel et j’ai bien le droit de resté sur ma position même si eux ils changent d'avis ...

Je ne m’entends avec personne. Surtout la vieille. Elle me fait chier. Je me connais 35 heures avec elle et je me tire une balle dans la tête. Elle à des habitudes de vieille. Sa voix d’hypocrite me bousille les tympans. Je n’aime pas les gens (En ce moment).

D’ailleurs ma pseudo –copine fait sa lécheuse de cul. Les gens sont vraiment des bouffons, quand même. Enfin, j’en ai rien à foutre si je perds encore mon stage La vie ne m’apporte rien de bon. Aucune motivation pour rien. Si jamais cette année est encore une année de perdue, j’irais peut-être à la FAC, l'année prochaine.

Des années dorées puis d’autres poussiéreuses. J’ai besoin de stabilité ou d’un traitement pour les névrosées. Ou les deux. Ou d’abord d’un traitement puis après de la stabilité. Comment faire quand on a l’habitude de tout avoir sur un plateau, des femmes de ménages, des vacances merveilleuses puis plus rien. Comment faire quand on déménage 15 fois par an. Un royaume puis un deux pièces miteux et ainsi de suite. (Oui, il y à pire comme dirait l’autre con).

Je suis malade. Nez rouge, gorge serrée et tout petits yeux vilains. J’ai rencontré un mec il y a quelques temps. (Je rencontre des mecs en ce moment) Il s’appelle Thomas. Il à une trentaine d’années. Encore un connard. La même catégorie puante que Christopher ou A. D’ailleurs, A. n’a pas du comprendre notre conversation sur MSN. Il a rappelé. J’ai filtré. S’il me téléphone une fois de plus, je l’envois balader. Sinon catégorie mecs sains, il y à Vadim mais vous connaissez mon histoire. Celle de la petite fille qui avance à contre courant et qui s’éloigne quand c’est trop fluide.

Putain … Je suis vraiment dégoûtée de tout.

Si, Je prends un Xanax. Si Je fume un peu et si je sors avec Seve. Est-ce que tout ira mieux ? Seve n’arrête pas de me rappeler. Je la supporte plus. Je la compare à une pétasse. Je suis très en colère. J’ai un caractère de merde. J’en ai marre de composer avec les uns et les autres. J’ai un sentiment de rejet envers de nombreuses personnes. Heureusement, j’en épargne certains. Il y à ma cousine que j’aime plus que tout au monde, par exemple.

Je l’aime parce que je lui ressemble. Parce qu’elle comprends mes angoisses. J’aime les gens égoïstement.

Christopher, ma faiblesse et mon chagrin ne me quitte pas. Il est tout le temps dans mes pensées.



Depuis lui, j'ai plus envie de faire le moindre effort avec personne.

J’ai peur. Peur de mal finir. Si je n’étais pas malade ce soir. J’aurais répondue à Seve et je serai sortie avec elle et des potes pour fumé et se déchiré la gueule. Vous connaissez la jeunesse dorée? Celle qui s’éclate et ne ressemble à rien. Celle qui n’a aucun avenir si ce n’est le compte en banque de papa. Moi, petite je manger au restaurant et pas a la cantine.

Je ne savais pas encore que j’avais en réalité beaucoup de chance. Encore faut-il savoir d’où me venait cette fameuse chance. Je ne suis pas encore prête à en parler. Si je commence à livrer mon histoire et ma réalité, je crois que je vais devenir une véritable héroïne de roman. Sauf que cette réalité, je ne la supporte pas. Je la masque. Je la déguise autant que possible. Il y à des mots que je suis incapable de dire ou d’écrire. Je suis fatiguée. Mon âme est en ébullition permanente.

Une conversation avec Jay.

Il est toujours là quand j’ai besoin de lui. C’est l’ex de ma cousine. Il est dans une phase rageuse vis-à-vis de ma cousine mais derrière sa haine, il cache un manque d’elle inavoué.

- Tu sais qui est ta cousine ?

- Comment ça ?

- Une soirée dans une boite. Un after. Des mecs, des nanas. De la cocaïne et du champagne.

- Et ?

- Elle a couché avec des tonnes de mecs.

- Et alors ? Tu ne couches pas avec des tonnes de nanas toi ?

- Oui, mais moi je suis un mec ! Et puis, elle trompera toujours son mec. C’est une fille comme ça.

- Tu racontes n’importe quoi.

- Désolée de te dire ça. Je sais que tu aimes ta cousine mais je suis franc.

- Il y à des raisons à tout.

- Tu sais quel est ton problème ? C’est ta façon de penser mais je ne t’en veux pas. on n’est pas des gens normaux.

Mon probleme c'est que je ne suis pas encore complètement folle alors j’ai des sursauts d’intelligence et de logique mais je préfère l’inconscience à mes humeurs cycliques.

Je l’ai déjà vu ce shooter. J’aime ses sourires. Je conçois ses erreurs et ses peurs. Nous ne sommes pas exactement les deux mêmes mais nous sommes très proches quand même l’une de l’autre.

Je ne sais pas si c’est pour essayer d’accepter la réalité mais je suis sure que Christopher pense à moi. Il ne m’oubliera pas comme ça. Lui et moi, ça n’avait aucun sens. Tout le monde me répète qu’il n’en valait pas la peine. Je souffre moins sans lui c'est vrai ... Comme je n'attends plus rien, il n'y à plus de raison d'être malheureuse.

Il rappelera.

Bâtir un nouvel avenir avec un souffle au cœur. Cracher sur toutes mes blessures et rester forte même quand je n’ai plus envie de rien.

Msn :

Seve dit :

Je peux avoir un plan dans une boite branché à Paris.

Lolita dit :

Bof.

Seve dit :

Pas envie de sortir. Je vais dormir. C'est ce que j'ai de mieux a faire ...

Intraveineuse

Jeudi 23 Novembre 2006 à 8h17

C’est difficile. Il faut du temps avant d’oublier une personne mais je me fais violence et ça coule tout seul. Je ne croyais pas pouvoir dire ça un jour mais j’y arrive. Je suis tellement lassée de toutes nos disputes. J’avais tellement envie de construire autre chose avec lui. J’en ai marre de ce petit jeu malsain. Marre de ne pas pouvoir l’imaginer être un jour le père de mes enfants. Marre de ne pas pouvoir lui dire combien je l’aime. Marre d’attendre qu’il change. Marre de ne pas pouvoir lui dire combien il compte dans ma vie. Il excelle dans l’art de faire mal. Il détruit. Il me détruit et se détruit lentement, aussi. Il s’écroule tout doucement. Il tombe, l’esprit affaibli et le regard foudroyant. Il me parle pour mieux me meurtrir. Il m’affronte à peine. Il utilise les mots pour me faire mal lorsque je les utilise pour lui dire : « Je t’aime ». Il n’a jamais vraiment aimé ou si mal.

Moi, je suis cette fleur de passage. La seule rose dans un champ de coquelicots. Perdue, différente de ses autres copines et étrange. Capricieuse mais profondément désemparée et amoureuse de lui. Une histoire de cul romancée.

J’ai une fascination gênante pour les relations bancales. Ce n’est pas tout à fait toi, ni tout à fait moi, la cause de tout ça. C’est un peu de toi et moi et de notre vécu mais je suis lassée de vivre de cette façon là. Je veux autre chose.

Mon existence elle-même me semble parfois irréelle. Ma réalité dorée est une descende aux enfers dans laquelle je m’enferme. Notre histoire fut un élément de plus, pour que je m’apitoie.

Je ne t’en veux pas du mal que tu me fais.

Si j’aurais pus te brisé et te faire mal, je n’aurais pas hésité mais tu as été plus rapide que moi. J’ai l’habitude des rapports auto destructeurs. Des disputes qui rythment un quotidien trop fragile. Je suis amoureuse des sentiments intenses dans le bon comme dans le mauvais mais pour la première fois, j’ai eu ma dose. Une putain d’envie de te dire : Inflige moi ta présence quand je te réclame un départ définitif. Laisse moi, nous perfusé même si le corps de notre histoire est malade.

Mais je ne pourrais plus supporté cet échange de coups. Je n’ai plus la force.

Je sais que tu penses à moi. Ne me rappelle jamais. Fais toi cette faveur et fais moi du bien. Je ne te respecte pas. Tu m’attires mais je n’aie plus la moindre estime pour toi. Tu ne m’aimes pas. Si tu marches aux frustrations alors ne reviens pas me rechercher. Laisse toi faire si tu as la force de me combattre et de nous tempérer ou enfuis toi, très loin avant de m’aimer, un peu trop fort. A nous deux, dans un etat moral aussi délabré, Nous ne connaîtrons jamais la quiétude.

Je ne suis pas faite pour voler tes dernières années avant que tu épouses « madame tout le monde ». Une femme normale, une vraie blonde aux yeux bleus ou une asiatique qui te rappellera d’où tu viens. Soumise et heureuse. Et je ne veux pas de toi qu’un amant des nuits perdues même si parfois, le peu du peu est tentant.

Tes paroles acerbes me foutent la gerbe. Je n’aime pas ton monde. Je déteste tes amis. Je les trouve cons. Je ne t’aime plus toi quand tu me fais du mal même si je t'aime encore un peu ...

Alors cette fois ci c'est vraiment finie ? C'est moi qui jete l'eponge ? Tu voulais qu'on se quitte ... tu me l'as dis tant de fois ...

L'enflure ...

Jeudi 23 Novembre 2006 à 18h59

Il faut qu’il sorte de mes pensées. Plus la seule once d’espoir. Aucune turbulence dans ma tête. Atterrir en douceur. Reconstruire et se projeter vers l’avant. Ecouter les musiques que j’aime sans me remémorer son visage. C’est beaucoup plus facile que les autres fois. C’est comme l’après tours.

La gare St Pierre des Corps puis 1H à pleurer seule dans un train. Ses copains sont de singes ambulants. Des petits êtres qui compare les femmes à de la viande. Des petits trucs insignifiants et méchants. Il parle de cul, de putes et un peu de finances pour sauver leurs faces. Ils m’horripilent. En dehors d’eux. Un mec négligeant et décevant. Le mien. Une dispute virulente. Une gifle. La sienne. Deux autres gifles. Les miennes puis une séparation sur le quai d’une gare avant que la nuit tombe. Jay à la gare pour me réceptionner. Une petite fille en pleure. Des bras tendres. Merci Jay.

Il y a eu des milliers de ruptures et des milers de pensées. Des milliards de larmes et de doutes. Je sais que je ne rappellerai jamais mais il faut à présent que je passe le cap des souvenirs. Je n’ai rien de bon à me rappeler alors au pire je me concentre sur le négatif mais même le négatif je veux qu’il s’en aille. N’en garder aucune cicatrice. Rien. Pourtant putain je sens qu’il va rappeler et qu’il va regretter tout ça. Et après … même s’il me rappelle. Putain c’est dur quand même. J’inspire et expire du plus profond de mon cœur. Un voile couleur blanc cassé sur un « nous » dépassé.

Vadim :

Ca te dit de voir le film « Borat » ? Il parait qu’il est génial.

Mais merde ce mec est génial. Il est normal. Il prend son temps. Il me court après. Il avance dans la vie. Il est quelqu’un. Sûrement attentionné. Sûrement protecteur. Sûrement aimer par certaines filles. Sûrement très séduisant quand on essaye de le connaître vraiment mais j’aimerai mieux voir personne. Je suis contente d’avoir rembarrer l’autre enflure d’Anthony.

A . vous a envoyé un wizz !

Lolita dit :

Salut

A. dit :

ca va?

Lolita dit :

Très bien

A. dit :

tu fais quoi ce soir alors?

Lolita dit :

En fait je n’ai pas gardé une super impression de notre dernière conversation

A. dit :

lol

A. dit :

en quoi?

A. dit :

?

Lolita dit :

Ben ça laisse une impression de mec pas sérieux ... et ça ne m’intéresse pas.

A. dit :

... Bonne continuation

Lolita dit :

Je ne dis pas ça de façon méchante mais je suis franche

Lolita dit :

Bonne continuation a toi aussi

En gros j'avais envie de lui dire, qu'est-ce que tu veux chez moi ? Tu proposes quoi ? Un ou deux verres et une soirée infirmière chez toi ? Eurk. Je déteste ce genre d'enflure. Pas de temps à perdre.

Vadim, je regrette déjà de ne pas lui donner sa chance. Pauvre petite fille fragile.

Seve, je la déteste toujours autant mais … Est-ce que je ne vais pas finir par lui répondre au téléphone. Je filtre. Ma cousine (Elle est à l’étranger), bientôt à Paris. Bientôt de retour. Elle vit avec un garçon. Un bel appartement. Des soirées agréables. Une autre vie mais Jay refait surface dans son esprit. Soufflement.

Lunatique ...

Jeudi 23 Novembre 2006 à 22h27

Écorché délicatement cynique ou étonnement inconscient.

Ecorchée fiévreusement passionnée cherche à tâtons, un semblent de rythme presque apaisant. Troc relation souillée contre relation mi-saine à la limite du fusionnel et authentique.

Ou histoire saine et classique, si j'ose.

Elle.Un goût certain pour le silence, les nuits constellées et une juste attirance pour les mots comme pour les actes.

Lui.Cœur chaud légèrement enrobé d’un souffle glacial et fort. Au comptoir des humeurs changeantes, blonde incertaine et séraphique. Brun à l’insolence charmeuse puis inconfortable.

Suivre le même chemin, les yeux presque fermés.

Se taire quand on s’apprête à parler de fausses visions électriques. S’accorder sur les mêmes envies et les mêmes silences. Si parfois, il y en à.

Trouver refuge dans nos rêveries quand les contrariétés routinières nous saluent. Garder la distance épisodique pour mieux se retrouver. Eviter les plaintes lancinantes et destructrices. Te laisser faner si tu ne souris jamais. Laisser au pied du lit, tes paroles acerbes et mes attentes vaines.

Ciel pluvieux.

S’il y avait encore un peu d’espoir, notre relation serait comme un masque qui ne demande qu’à tomber.

On souffle une dernière fois et on s’oublie.

Vulgariser les illusions au risque d’en souffrir.

Rien de plus au creux des mains, qu’un souvenir en noir et blanc.

Toi. Lui. Moi. Elle. Deux qui ne font rien. Incontrôlable réalité. Gris chiné.

Si c’est pour récupérer des sourires forcés et chercher de la chaleur inventée dans tes bras glacés. Je n’ai plus qu’à m’en aller. Il n’ y aurait bientôt plus que le vide dans ton regard si j’avais cherché a continué. J’ai paralysé ma peur de te perdre. J’ai caché mes yeux humides jusqu'à faire griller l’envie de toi.

Portes fermées. Rêves ouverts. Lunatique. Tout est retenu d’un fil de soie, à la limite de cassé.

Moi même ...

Vendredi 24 Novembre 2006 à 4h04

Parler à quelqu’un. Pas tout a fait n’importe qui. Refuser certains appels. Ne pas les écouter ses autres qui veulent me Séduire. Ne pas confronter mon regard sombre à leurs sourires. Ne pas laisser les mains d’un autre me toucher. Ne pas vibrer sous les doigts d’un autre charmant.

Seul, lui me semble attractif. Un lui, absent. Un amour qui s’échappe. Rien qu’une image de plus en plus vide de sens.

Un porno mal jouer pour servir monsieur et un film érotique pour madame.

Du désir, oui. Une attirance. Une légère habitude et puis des sentiments qui viennent foutrent la merde.

Une attache non réciproque. J’en parle. J’écris et j’évacue.

Je ne veux pas que ça finisse comme ça. Je n’ai jamais voulus que ça finisse.

Un copain, m’incite à craquer. Le seul. Appeler. Ecrire un Sms : « Je pense à toi ». Jamais.

Je ne le ferais jamais.

Ma seule certitude. Je suis peut-être conne avec mes histoires d’amour et mes attentes d’une relation sérieuse.

Je suis peut-être même instable. Sûrement très naïve.

Je connais ses périodes d’angoisses et ses envies d’isolement.

Je connais les larmes et la folie mais je veux être heureuse.

Je suis bourrée de défauts. Je suis chieuse et tout ce qu’on voudra.

Fragile et à la fois révoltée. En contradiction permanente mais je m’en fou pas mal maintenant.

Je ne veux pas lui écrire un SMS. Et quand j’ai envie d’entendre sa voix. Je ne veux pas n’ont plus appeler.

Il a rien compris mon pote.

J’aurais aimer qu’on vive autre chose tous les deux. J’aurais aimé que ce soit lui qui me passe un coup de fil pour me prouver que j’ai compté. Pour me dire qu’il pense à moi sinon je me sèvre.

Je prendrais le temps qu’il faudra pour oublier.

Aimer. Peut-etre un peu ou pas assez comme il me l'a si souvent dit. Fatalement vrai.

Je pars au mois décembre.

Boules de neige et chalet. Crêpes au sucre et photographies. J’aurais tellement de vêtements qu’on me verra à peine. Je serai à l’abri des autres. Je pourrais en profiter sans limite. Je n’ai pas envie de plaire plus que ça. Je veux redevenir moi-même. J’avais tendance à me perdre.

Alerte Rouge

Jeudi 30 Novembre 2006 à 0h54

« Je me force pour tout ce que j’entreprends parce que c’est bon pour moi puis ensuite, découragée, j’abandonne. »

J’ai besoin de croire en quelque chose, de penser que c’est possible...




Ne faite pas confiance à Lolita. Putain j’ai encore merdé.

Je fais que des conneries.

Je voudrais changer de nom et même de pseudo pour avoir une chance de me racheter.

Je ne suis pas encore prête à être sage et comme tout le monde.

Je n’ose même pas dire ce qui me pousse à écrire ça.

J’ai encore eu un problème au travail. Je ne me suis pas réveillé.

J’ai demandé à ma complice de toujours d’appeler pour dire que j’avais eu un empêchement important.

Putain, ça devient catastrophique. J’ai une phobie.

Je déteste le travail et puis de toute façon je n’aime pas les gens.

Faut le dire à personne et encore moins à mon frère sinon il va hurlé. Ni même à Jay… à personne (même pas ceux que je connais et qui lissent mon blog …)

C’est la faute de la vieille. Une vieille qui me fait chier au boulot. Les autres sont sympathiques par contre. C’est lâche et honteux.

… je changerai encore d’école au pire.

(Ca fait juste un peu 10 fois …) Putain je ne mérite pas qu’on m’accorde une autre chance ici ou ailleurs.

Là, maintenant j’en demande pas d’ailleurs mais plus tard j’en aurais besoin …

En fait je ne suis pas douée pour les études … J’ai pris la terrible décision (encore irréfléchie) de tout arrêter. J’arrête tout. Si je pouvais même suspendre le temps qui passe, je le ferais.

J’ai déjà un diplôme de pacotilles mais c’est le seul domaine ou j’excelle et brille (Et c’est déjà bien) alors je vais poursuivre dans ce secteur … Et puis c’est tout. Au moins, je l’aime bien. Je peux être indépendante et ce fut mon 1er choix.

Problèmes relationnels

Incapacité à gérer ses émotions ou victime de ses émotions

Changements d’humeurs soudains, intenses rapides ou fréquents

Anxiété

Relations de type Amour / Haine. Pense autrui en Tout Bon / Tout Mauvais sans compromis

Sentiment d’être une " victime ", incapacité à accepter ses propres responsabilités

Sentiment de déprime, tristesse ou de vide Accès de colère fréquents ou imprévisibles (extériorisés ou pas)

Image de soi instable

Peur de l’abandon

Comportements impulsifs autodestructeurs comme la Boulimie, Sexualité à risque, Anorexie, Dépenses incontrôlées, Alcool, Drogue, Conduite dangereuse, Abus de médicaments, …

Attaques de rage

Tentatives de suicides ou d’automutilation comme se couper, se brûler, se griffe

Les personnes passent leur temps à contrôler plus ou moins des émotions qu’elles ne contrôlent pas

vraiment.

J’ai déjà vu une psychologue. Elle m’a proposer de commencer la thérapie en écrivant sur un papier mes émotions lorsqu’une crise d’angoisses apparaissait ainsi que la raison et les effets physiologiques. J’ai du le remplir une seule et unique fois puis j’ai arrêter et je ne suis pas venue au rendez-vous suivant. Je me demande si je ne devrais pas y retourner…

Petit prince en chocolat and rock' n'roll

Vendredi 1 Décembre 2006 à 6h17

Britney Spears a divorcé de son mec.

Preuve que même une nana riche, célèbre et magnifique ne peut pas changer un loOseur en quelqu’un de bien.

Vous savez je suis atteinte d’un truc terrible. Je passe du rire aux larmes en quelques secondes.

Vadim n’arrête pas de m’appeler. C’est le genre de garçon franchement idéal. Il me propose plein de trucs intéressants (des sorties culturelles, des soirées cinés, des restos avec ses amis qui sont d’ailleurs des gens très sympathiques…) Il est courageux. Il se construit une situation très confortable ce qui n’est pas négligeable. Il à les mêmes origines que moi ce qui pourrait plaire à mon père. Il à essayer de m’embrasser. J’ai jouer l’effarouchée. Je n’avais pas du tout envie de l’embrasser. Je le trouve trop grand. Il est large d’épaules et une tête carrée. Il me fait pensé au père dans le dessin animé les invincibles :

Parfois je le regarde et j’ai envie de rires. Bien évidemment, je ne le fais pas. L’autre fois, il m’a montré des photos sur son portable. Il est charmant et je suis sure qu’il pourrait plaire. D’ailleurs, il n’est pas moche et puis avec le poids financier de son entreprise, les pétasses vont toutes tomber à ses pieds mais moi, il m’indiffère. J’aime les garçons frêles. Les costauds même s’ils ont un corps très bien sculpté m’effraie. Je me sens toute petite et j’ai l’impression d’être dans les bras du géant vert. C’est très frustrant.

Alors qu’avec une petite crevette, je me sens à l’aise. C’est psychologique car au final, je viens de rompre avec une crevette qui m’a fait beaucoup de mal.

C’est comme pour le sex. d’un homme. Tout le monde me dit, enfin pas tout le monde car sinon cela voudrait dire que j’expose les attributs de mon ex à la terre entière. Disons, ma meilleure amie, ma cousine et un pote … qu’un petit sex. Est synonyme d’emmerdements au lit. Sève m’a même confier son attirance pour les grosses B****

Alors j’entends des petites remarques du genre :

- De toute façon, il en à une petite. Tu ne pourras même pas le regretter sur ce point là.

Je réponds : « faux » ! La taille n’est pas un gage de qualité. Ce qui compte c’est l’amour qu’on éprouve pour l’autre et qui le rends attirant… Par contre, il ne savait pas faire les cunnilingus … dommage.

Mais tout s’apprends. Non ? Il me manque quand même un peu. Et en particulier sur ce point, là.

* 6H Du matin, croque dans un petit prince au chocolat, faute de mieux*

L'ulcère.

Vendredi 1 Décembre 2006 à 11h39

Un ulcère. Des gouttes d’éther pour faire taire la douleur. Je touche le fond et je sais que l’envie absurde me monte aux lèvres. L’envie de retrouver les siennes. Incompétence existentielle. Je ne veux pas chercher à trouver en moi l’impudence de le retrouver mais elle se débat et c’est à coup de mauvais souvenirs que je la maintien sous terre. L’envie folle de sentir son odeur. L’envie de me coller contre sa peau …

Puis soudain …

Christopher dit :

salut Lolita* si tu ma pas Block

Christopher dit :

j espere tout va bien pour toi ^^

Christopher dit :

a+


Je ne sais pas quoi répondre.

On se reparle ...

Samedi 2 Décembre 2006 à 9h24

- Ca fait un vide après un an de relation… d’être du jour au lendemain sans la moindre nouvelle. (Christopher)

- Ca ne fait pas 1 an. (Moi)

- Ca le fera dans à peine 13 Jours. (Lui)

- Ca veut dire que je te manque ? (Moi)

- Tu sais très bien ce que ça veut dire. (Lui)

- Non. (Moi)

- Tu veux juste l’entendre encore plus clairement. (Lui)

- Oui, j’en rêve … (Moi)

- Ca ne marchera pas entre nous. (Lui)

- Tu n’es pas prêt à construire. (Moi)

- Tu as fais des rencontres ? (Lui)

- … (Moi)

- Tu hésites ? Tu comptes me mentir ? (Lui)

- Des rencontres tout le monde en fait mais je n’ai pas concrétisé. Je n’y arrive pas. J’ai pris l’habitude de tes bras. (Moi)

- Je suis en deuil. (Lui)

- En deuil de quoi ? (Moi)

- J’ai perdu mon emploi, mon permis et ma copine. (Lui)

- Et tu te rends compte qu’une copine ça peut servir ? (Moi)

- (rires) (Lui))

- On ne s’entend pas. (Moi)

- On à essayer de faire des efforts. (Lui)

- (silence) (Moi)

- Perdre quelques photos ce n’est rien à côté de perdre sa copine. (Lui)

- Oui … (Moi)

- Mais j’ai quand même accepter beaucoup avant d’en arrivé la. (Lui)

- Ne parlons pas de choses sérieuses. (Moi)

- C’est toi qui commences … (Lui)

- Pas du tout. (Moi)

- Tu es en manque de câlins ? (Lui)

- Toi, tu l’es … (Moi)

- Moi ? Non mais je suis en manque de toi … (Lui)

- T’en es ou pour l’apprentissage des cunnis ?

- Pardon ? (rires)

- On parle de choses sérieuses, tu préfères ?

- Non … mais c’est toi l’effarouchée et puis non … ça n’avance pas.

- Tu veux des cours ?

- (rires) Moi ? Des cours ? (rires) Tu sais qu’il me faudra plusieurs professeurs alors …

- Non, tu as 27 ans ! Tu es en dernière année. Plus qu’un module à valider. Je pourrais t’aider.

- C’est une proposition indécente ?

- J’aimerai quelque chose de sérieux. Tu n’es pas prêt.

- Tu es jeune … Tu dois profiter.

- Je veux profiter avec une personne. Je n’ai pas besoin de multiplier les rencontres mais avec toi, on ne peux rien construire ...

- Si on s’entendait mieux …

- …

Une lettre écrite à l’envers …

Samedi 2 Décembre 2006 à 10h11

Pensées nuageuses qui enveloppe mon cœur. Derrière les caresses, une relation tombe en lambeaux. Elle va bientôt disparaître même si les yeux cernés, nous tentons parfois de la rattraper. Je ne vis pas ma vie. Je la dissous. Je passe des heures à la rêver mieux et je m’attache au pire.

J’ai entendue sa voix. Je suis rassurée.

La vie retrouve un léger éclat.

Paranoïaque, je ne sais plus si ses motivations furent bonnes ou mauvaises. Qu’importe. La raison est invisible à mes yeux. Je l’occulte. Tout est trop triste.

Ce fut supportable même si j’ai eu l’envie d’abandonnée mes cours. Même si j’ai crus me transformer en pierre.

Ce fut un mal pour un bien et pourtant je replonge volontairement dans un océan de fantasmes.

Sa voix me sembla cajolante. Doux leurre.

Sans avenir, sans queue ni tête mais pas sans lui. Il est mon tourment. J’ai peur de son absence même si j’aurais pus l’oublier. Maintenant, j’ai peur d’espérer à nouveau. J’ai peur de la douleur. Je croyais mon âme impénétrable mais il m’hante.

L’improbable avenir qu’il nous offre, suffit à me faire l’aimer. Entrevoir un chemin qui mène a lui puis s’effondrer encore. Je ne pourrais pas jouer cette scène une fois de plus mais je laisse mon corps affaiblit et à peine réparer se soumettre aux risques d’une autre blessure …

Inconsciente, autodestructrice. Je n’ai plus peur de lui mais de moi-même.

Regard orné d'une douce folie et de pureté. Vivre et intensifier tout mes sentiments.

Avoir entre les mains, plein d’autres garçons. Tourner la tête et se sentir encerclé. Plein de chemins différents. De jolies âmes aimantes. De vilains karmas et … lui.

Indéniablement, la problématique sentimental suivante s’impose à moi : Je tiens à lui.

L’enfer est à peine plus loin, que le paradis.

Samedi 23 Décembre 2006 à 0h39

Lui dire « va t’en » comme « reste encore » …

Mon corps a l’odeur de ses lèvres. J’ai passé deux jours dans ses bras. Ses mains ont l’odeur de ma peau. J’essaye de protéger mes rêves de sa présence mais je tire sans cesse sur la corde. 1 an, avec lui, déjà. J’ai peur d’avoir mal. Peur de trop l’aimer et de trop souvent le désirer. Il m’a dit : « Je t’aime ». Il faudra que je gâche le meilleur. Il faudra que je chasse tout espoir, au fond de moi. Il faut que je construise des murs d’indifférence autours de mon cœur pour apprendre à l’oublier. Il faut que j’apprenne à faire taire mes sentiments. Apprendre, le silence. Apprendre à ne pas « aimer » qui que ce soit pour ne plus souffrir. Je savais qu’il dirait : « je t’aime ». J’avais besoin de l’entendre. Il faudrait, que je parte maintenant. Il faudrait que je m’éloigne avant d’en souffrir à nouveau. J’ai rêvé de ce jour. J’ai rêvé qu’il me berce par ses « je t’aime ». J’ai rêvé, tant de fois, d’avoir ses mots auxquels m’accrocher et maintenant j’ai peur de tomber.

L’enfer est à peine plus loin, que le paradis.

L’amour est une faiblesse, que je ne souhaiterai pas avoir …

Calcaire.

Samedi 23 Décembre 2006 à 16h16

Demain, je pars très tôt direction les sports d’hiver. Je ne sais pas ce que je veux. Je ne suis pas sure de l’avoir sus un jour. Vivre ou mourir. Croire ou pleurer. Espérer ou abandonner. Il dit qu’il fait beaucoup d’efforts et pourtant même s’il y à de l’amélioration dans son comportement. Il ne fait pas des choses miraculeuses. Il se comporte juste bien. J’ai peur de lui. Peur, qu’il me trompe. Il est temps, que je m’éloigne de lui. Ne pas s’amouracher parce qu’on à besoin d’amour. Ne pas essayer de lire, ce qu’il n’y à pas d’écrit. Ne pas devenir la femme boulet. Celle qui s’angoisse en pensant à l’homme qu’elle aime. Il va finir par lire en moi comme dans un livre ouvert. Je ne peux pas me le permettre. Et puis, il m’a déjà trompé une première fois. Je crois qu’il éprouve une attirance inavouée pour une ancienne collègue de travail. Il dit que c’est « paternel ». Ce mot, m’écoeure. Qu’est-ce que l’amour paternel dans la bouche d’un homme de 27 ballets pour une fille qui à le même âge que moi ? Il ne sait même pas lui-même s’il m’aime. Ma vie, c’est l’éternel coup du soufflet. Une montée flamboyante et une chute misérable. Je mérite bien plus que ça. Il raccroche précipitamment quand elle rappelle pour dire qu’elle est bien arrivée. Je suis en attente, pas longtemps mais juste assez pour fulminer. Il y avait une espèce de soirée entre collègues pour les fêtes de fin d’année. Elle s’est faite voler des affaires dans sa voiture. Il voulait être sure qu’elle avait bien rejoins son domicile, sans le moindre problème. J’ai envoyer un texto : Un petit souci, téléphone moi … Il à essayer de m’appeler. Il m’a envoyé des textos. Il fut présent, je crois. En vérité, je n’avais rien. Juste un mauvais pressentiment. Une angoisse passagère et hibernale. Je n’ai pas confiance. Bientôt, quelque chose va me blesser... Tous ceux qui m’aiment, me demande de l’oublier et de laisser venir cet autre garçon, encore inconnu qu’il me faut. Est-ce que je le veux, lui ? Une pause psychologique, pendant les vacances, je crois que ce sera bien. S’il m’aime, alors il n’est pas encore suffisamment au courant.

  • Ecoute De la musique israelienne

Noel ...

Dimanche 24 Décembre 2006 à 22h54

Putain j’aurais mieux fais de partir au lieu de rester là.

Comme à son habitude ma mère déprime. En même temps, sachant la vie qu’elle mène c’est compréhensif. Elle bosse sans arrêt...

Je voulais faire quelque chose avec mes parents cette fois-ci. Je trouvais les émissions sympas. Celles qui parlent de Noël et je ne me souvenais plus du pourquoi je détestais autant noël et toutes ses fêtes stupides. Maintenant, je m’en souviens. Parce que le dernier noël que j’ai passé en famille remonte à mes 8 ans et j’en ai plus du double.

J’aurais peut-être du partir au ski. Ils ont fais des toasts et puis plein de choses délicieuses pour le repas et en plus il parait que je manque. Mon père passera Noël avec mes tantes et le reste de sa famille. Ma mère est rentrée sans trop savoir pourquoi. Peut-être parce que je l’ai appelé pour lui dire que nous étions, un peu seuls mon frère et moi. J’aurais du éviter de l’appeler. Elle aurait mieux fais de resté chez ses amis puisqu’au final, on ne fais rien. C’est un jour comme un autre.

Mon frère va rejoindre sa copine. Il fêtera noël, ailleurs. En attendant, histoire de ne pas les rejoindre trop tôt. Il fume dans le jardin. Il est sûrement sur cette putain de balançoire. Celle que je rejoins quand je me sens mal. Peut-être que je pourrais rejoindre ma mère, dans sa chambre et regarder une émission débile. Je me souviens que ça me convenait quand j’avais une dizaine d’années, ce genre de plan mais maintenant ça ne me convient plus.

Suis-je responsable de ses échecs ? Je ne peux compter sur personne pour me construire. Je dois me battre chaque jour et je n’ai aucune volonté. Ma mère fait du mieux qu’elle peut mais ce n’est jamais assez. J’aurais aimé vivre autrement.

J’ai l’impression d’être l’enfant qui à gâcher sa vie. Je me rassure en sachant que je ne suis pas la seule. Nous sommes trois.

Elle était belle. Elle aurait du être heureuse puis elle est tomber amoureuse des mauvais hommes. Des cas sociaux, dans un champ de pimpants princes charmants. Elle a connue les plus beaux endroits et les plus miséreux. Moi, aussi d’ailleurs.

Maintenant, C’est une période pleine de remous et de stress. J’aurais mieux fais de partir au ski. Je dois les rejoindre dans quelques jours. Mon père est déçu. Mon père aurait aimé qu’on passe le réveillon ensemble mais ma mère n’avait pas envie de le voir. Je la comprends. Ils ne sont plus ensemble. Mon père lui a fait beaucoup de mal, moralement. Je pense qu’elle lui en a fait tout autant. Mon père est un homme généreux mais elle n’a jamais eu la moindre complicité avec lui. Il n’a pas sus l’aimer comme il aurait du. Obnubilé par le reste de sa famille, il en à négliger ses enfants et sa femme.

Ma mère est une femme très belle et très intelligente mais elle à un manque affectif qui remonte à son enfance. Leurs problemes déteignent sur nous. Mes frères et moi-même. Ils ont plein de potes mais ils ne veulent pas d’une petite amie stable. Ce n’est pas des mauvais garçons. Juste des écorchés vifs. Peut-être un peu comme moi, mais au masculin. J’ai l’habitude des choses qui doivent se faire mais qui ne se font finalement pas. Des promesses qu’on ne tient pas. Je me demande ce que l’avenir me réserve encore comme coup bas.

Ma mère prévoit toujours mes futurs échecs. Mes choix amoureux, mes choix de formation et jusqu'à mes choix vestimentaires. Je l’aime plus que tout au monde mais j’éprouve un agacement quand elle me parle, que je ne saurais expliquer. Cette manière de toujours me contredire. Je lui en veux de certaines choses et pourtant je l’aime. Je lui en veux, ce soir d’être là et de ne rien faire pour qu’on passe une soirée heureuse. En même temps, j’ai l’âge de prendre les choses en main mais je me décourage avant de commencer quoi que ce soit.

Je ne suis pas souvent chez moi. Je navigue de maison en maison. Un coup ici puis ailleurs. J’ai toujours agis comme ça. C’est une façon de ne pas affronter la réalité. J’aimerai rencontrer quelqu’un pour pouvoir m’évader.

Je voudrais fonder une famille et rendre heureux mes enfants. Cela compte beaucoup pour moi. Je dois avant tout, réussir mes études et puis trouver le garçon qui saura me comprendre. J’aimerai réussir ma vie. Quand je fais quelque chose qui me plait je n’en parle jamais a ma mère sinon, je sais qu’elle trouvera le point négatif. J’ai longuement hésité entre faire l’opération de chirurgie esthétique ou m’offrir une grande école pour suivre une formation intéressante.

Ma mère m’a conseillé l’opération. Elle avait sûrement raison. De plus, j’avais moi-même très envie de la faire. Mon père et mon frère voulaient que je me paye une école. Tout ça n’est que parti remise. Je l’aurais mon école.

C’est juste que je ne me sens pas épaulée. Quand je parle à ma mère d’une profession qui me plairait. Elle me réponds : « Trouve toi, un mari, tu es belle » Elle ne le dit pas méchamment mais je ne veux pas me trouver un mari parce que je suis belle. Elle dit sûrement tous ça pour mon bien … mais je suis en colère et je lui en veux pour rien.

Je veux m’épanouir et vivre heureuse. D’ailleurs, je complexe beaucoup et à tous les niveaux. Ca ne va jamais. Je pourrais être la plus belle femme au monde, que je me trouverais encore des défauts. J’ai vraiment le mal de vivre et c’est un combat permanent avec moi-même. Surtout quand j’affronte ma mère.

Il est vrai que je ne choisis peut-être pas les bons garçons mais je ne veux pas le choisir parce qu’il à les moyens de m’offrir tout ce que je désire. Je veux le choisir parce qu’il me comprend et qu’il m’aime. Je veux le choisir parce qu’il saura me montrer qu’il est possible de faire ce dont j’ai envie. Je veux le choisir parce que je l’aime et qu’il me donnera envie de faire ma vie à ses côtés sans jamais regretter mon choix.

Du miel

Lundi 25 Décembre 2006 à 7h50

Je me suis encore disputé avec Christopher. Je le trouve médiocre. Ses remarques n’ont pas le moindre sens. Son côté lunatique m’insupporte mais je l’aime.

Cette fâcheuse habitude a cherché les histoires. Cette façon horripilante de me prendre la tête. C’est un connard. J’ai du mal à vivre avec les souvenirs. Je lui en veux. Je me souviens encore de la Thaïlande et je suis en colère. J’avais dis que je passerais l’éponge mais la table est trop sale et il reste quelques miettes.

Son cadeau est insignifiant mais joli. Je n’aime pas les petites choses. Je le trouve médiocre dans ses cadeaux. Je suis sure qu’il calcule tout. Aucune folie ne s’empare de lui. Aucun coup de cœur ne guide ses pas ou alors ils ne le mènent pas à moi. Je ne lui ai pas fais de cadeau. J’estime qu’il ne le mérite pas. Ma présence devrait lui suffire quand il me prend dans ses bras. Quand il écoute le son de ma voix. Quand je daigne m’intéresse a ce petit être frêle et sournois qu’il représente. Tout est toujours ainsi avec moi. Du noir puis du rose. Tout bon ou tout mauvais. Les plus beaux mots d’amour mélangé aux insultes. Un abricot enrobant un noyau pourri. J’ai envie d’avoir des bras cajoleurs pour m’endormir ce soir. Et comme, il n’y à personne pour me bercer par sa douceur, je ne dors pas.

Je repense au passé. Seul endroit, ou les rêves me permettent de frôler du doigt un prince. J’en ai côtoyé, vous savez. Des mondains, des racailleux puis des amoureux fous. Des princes rares et précieux que j’ai laisser partir. Il m’en reste deux, pas très loin. Deux petits princes tout mignons. Deux petits princes vers qui je m’accroche. Des petits princes à qui je prends sans vraiment donner. Je ne sais plus comment je dois les nommés. Deux hommes biens dirons-nous. Deux hommes avec qui je pourrais peut-être faire ma vie.

Puis, il y à Christopher. Je crois qu’il m’aime. Je crois qu’il m’aimera de plus en plus fort avec le temps mais en attendant, je suis en mal d’amour et il ne comble pas mes attentes. Je l’aime et j’en voudrais plus.

Je crois qu’il n’a pas conscience qu’il pourrait réellement me perdre. Parce que pour l’instant je l’aime si fort que tout lui parait sans fin. Il vit aussi au jour le jour sans trop pensé à demain. Et quand bien même, je déciderais de m’envoler au loin. Serais-je à ce point irremplaçable ? Pas plus qu’il ne le sera dans ma vie, semble t-il …

Elixir de mauvaise herbe

Lundi 25 Décembre 2006 à 21h31

Lui et moi c’est une histoire sans lendemain qui n’aurait pas du vivre plus d’une nuit. J’en ai marre de son comportement. Il se permet de mettre des photos sur MSN sans avoir le moindre respect pour mes sentiments. Sans aucun respect pour notre relation. J’en ai marre de son jeu. Marre de toute cette histoire qui ne mènera jamais nulle part. Je l’ai viré de mon MSN. Je ne veux plus jamais voir sa gueule avec ses pétasses. Je suis obliger de faire ça, ou je le vire définitivement de ma vie. Je commence par MSN et j’ai pris la décision de ne plus jamais le remettre dans ma liste de contacts. Pauvre connard ! Je m’en fou si je peux lui paraître excessive. Je m’en fou que cette photo date de plus de 3 ans. Je m’en fou de son blabla. Ca n’a aucune espèce de valeur qu’il m’explique ou pas pourquoi elle est là, cette photo et de quand elle date. Putain ! Je suis triste ! Merde ! Je veux une jolie petite histoire ! Je veux pouvoir m’endormir paisiblement en sachant qu’il y à un homme qui m’aime et qui m’attire. Un homme trop parfait pour être réel.

Lui, Christopher, le solitaire. Et moi le cœur à l’envers.

Je voudrais une petite étoile dans les yeux quand je le vois. Une petite étoile dans les siens quand on échange un regard. Evidemment, que je l’aime. Evidemment que le hasard m’a mener vers lui et ce n’est sans doute pas sans raison mais rien ne va comme je le voudrais. Je ne maîtrise rien. Je suis en colère. En colère, après lui. J’ai envie de le quitter. Je recommence. Je suis encore dans cette phase comme à mon retour de vacances, ou je voulais tirer un trait sur notre histoire.

Puis mon cœur bat de plus en plus vite quand j’entends le son de sa voix.

Si je n’avais pas besoin d’être joignable pour d’autres personnes. Je me foutrais sur messagerie pendant des jours, pour ne plus l’entendre.

Je couperais toutes mes lignes téléphoniques pour m’échapper de cet amour déçu. En même temps quand tout va bien. Je creuse pour trouver la mauvaise herbe encore insoupçonnée.

J’ai des idées tristes qui ne meurent jamais.

Je ressens ce qui nous sépare.

Mercredi 27 Décembre 2006 à 4h23

Je me suis encore pris la tête avec Christopher, ce soir au téléphone !

Je me rassure comme je peux pour ne pas m’effondrer en larmes. J’accepte son mauvais caractère, jusqu’au jour, ou je ne pourrais plus le supporter.

Je vais faire des économies de téléphone. J’en ai marre de me payer des notes de folle furieuse du portable pour entendre ses conneries. Je trouve qu’il à changer. Il est plus gentil qu’avant mais il me fait des menaces en permanence. Je dois rejoindre de la famille au ski. J’attends de connaître l’etat de mon cousin avant de prendre les billets parce qu’il s’est pété la cheville. Il rentrera peut-être avant et dans ce cas là, je préfère l’attendre à Paris. Je n’ai plus envie de partir. Je déteste la neige. J’aime les paysages givrés mais je m’en passe sans le moindre problème. Il (Christopher) dit que mon comportement n’est pas bien. Il pense que je devrais agir différemment. Etre plus responsable. Il parait que mon manque de certitude le dérange. Il veut me faire le coup du : « Je ne sais pas quand je reviendrais de Tour » Histoire que je comprenne combien ça l’emmerde quand je lui fais : le plan du « je pars puis finalement je ne pars pas ». Quel con ! Quel jeu stupide ! Je le déteste ! Qu’est-ce que ça peux lui foutre que j’hésite ou pas à partir au ski puisque de toute façon, il va partir à Tour dans quelques jours. Par contre, moi ça me fait chier s’il revient seulement dans 15 jours.

Oh ! Et puis je m’en fous. Ca nous fera des vacances à tous les deux s’il se barre plus longtemps. Espérons, juste qu’il ne nous ramènera pas le sida. Je n’ai pas confiance en lui. Je ferais mieux de me protéger une fois pour toute en le larguant.

Espérance, ma belle ! Fiche le camp ! Tu me nuis tant !

Sachant le peu d’efforts qu’il fait, il reste peut-être avec moi pour se vider les couilles de temps en temps. Il à une jolie copine qui écarte les cuisses des qu’il claque des doigts ! Si je disparais de sa vie, il s’en foutra peut-être, remarque ! Ou alors il m’écrira une lettre quand il sera trop tard, pour me dire que je lui manque trop ! Pauvre con ! Espèce de connard de merde ! Putain ! Mais ouvre les yeux et comporte toi mieux. J’ai envie de lui foutre un poing dans sa gueule ! Si vous saviez, comme je deviens mauvaise au fond de moi. J’ai envie de le frapper. Si j’étais un homme, je lui aurais cassé la gueule depuis bien longtemps.

Ma cousine (Virginie) Dit que l’amour s’est un truc de peau. Moi, je dirais que c’est un truc de con ! En même temps, si l’amour est un truc de peau. Je suis complètement accroc à la sienne. Et quand il me dit que ma peau lui manque. Serais-ce une façon, de me dire : « je t’aime » ? Je le déteste ! Je suis dans une phase où je le déteste. C’est une colère profonde qui m’envahit.

Il dit que j’en demande beaucoup et que je ne donne rien en retour. Il me parle de ce que je ne dépense pas pour nous. Moi, je pense qu’il ferait mieux de parler, de ce qu’il ne dépense pas pour nous. Peut-être que le mot : « Nous » ça lui fais peur ! Peut-être aussi que je vais fuir avec ce petit mot, tout mignon pour le laisser seule. Tout « seul ».

Un long suicide.

Mercredi 27 Décembre 2006 à 4h55

Poème

Un long suicide.

Poussière d’histoire. Avant que le vent, nous sème. Avant que le temps, ne t’use. Avant que le vide m’entraîne au fond des abîmes de ma peine. Pour que demain, soit un autre jour. Je te laisse, mon amour.

Dans ma tourmente, je n’ai trouvé qu’à m’en aller. J’ai peur des larmes. Je divague. Je m’abîme à force de chercher en vain, ta main. Pour que demain soit un autre jour. Je te laisse, mon amour.

J’avoue ne plus savoir, ce qu’on attend de « nous ». Dans le doute, et devant l’ivresse qui nous fuis. J’ai comme une envie, de te quitter. Pour que demain soit un autre jour. Je te laisse, mon amour et toc.