Tout simplement

Un journal de Journal Intime.com

Archive du journal au 15/11/2006.

Sommaire

24 Janvier 2006 à 13h30
Lancement
24 Janvier 2006 à 13h35
Début
25 Janvier 2006 à 11h41
rien
30 Janvier 2006 à 16h19
debut de semaine
31 Janvier 2006 à 15h07
soleil
31 Janvier 2006 à 15h22
Fin de journée
3 Mars 2006 à 14h28
temps neigeux
3 Mars 2006 à 14h47
début
3 Mars 2006 à 14h55
rencontre
3 Mars 2006 à 15h03
dure réalité mais espoir
3 Mars 2006 à 15h57
je l'appelle
3 Mars 2006 à 16h04
week-end
14 Mars 2006 à 12h35
toujours là

Lancement

Mardi 24 Janvier 2006 à 13h30

Comme son nom l'indique, je démarre ce journal tout simplement. Pas envie de me compliquer l'existence ou de me prendre la tête donc du tout simple jour après jour mais du vécu.

Début

Mardi 24 Janvier 2006 à 13h35

Comment bien démarrer et surtout par quoi ? Alors aujourd'hui pas trop d'inspiration, je vais donc y aller à tatons et revenir demain (et les jours d'après), j'y noterai des choses surement sans importance mais une fois écrite elles peuvent prendre de l'importance surtout lorsqu'elles sont lues... Journée banale comme hier et sans doute demain sauf si je force un peu le destin et que je provoque des choses.

rien

Mercredi 25 Janvier 2006 à 11h41

bin voilà encore une journée qui ressemble aux autres. Métro boulot et ensuite maison... Je ne sais pas si on se rend compte autour de moi que j'en peux vraiment plus. D'ailleurs je crois même que tout le monde s'en fiche. Du moment que je suis là, tout va bien pour tout le monde, et moi peu importe ça passe inaperçu. J'ai même pas trop envie d'écrire aujourd'hui mais bon juste un petit passage pour dire que ça va pas.

debut de semaine

Lundi 30 Janvier 2006 à 16h19

La semaine commence en trombe, pas de répit. Au bureau c'est la routine, des collègues malades le taf qui s'empile et pas plus de motivation que la semaine dernière. Je vais faire une cure de vitamines pour peter la forme car là ça laisse à désirer. A la maison le calme plat coté couple. En fait on a rien à se dire et j'avoue que j'ai même pas envie de parler ni de partager avec lui. Il m'est même devenu antipathique avec le temps. Au plus je lui dis ce que je ressens au moins il entend. En fait le principal pour lui est que je sois là, et bien ou mal dans ma peau il s'en fout. D'un certain coté c'est lui le plus malin car il a ce qu'il veut au fond. Bon voilà pour aujourd'hui ce sera tout je n'ai pas trop de temps. En fait j'écris ce journal du bureau et je dois toujours faire vite avant que le "chef" ne s'en rende compte. Ce qui explique les courts passages. Mais je suis certaine que quelquefois j'arriverai à passer plusieurs fois sur la même journée et déposer des petits messages.

soleil

Mardi 31 Janvier 2006 à 15h07

Et bien qu'il est agréable de travailler dérrière des grandes fenêtres avec ce soleil pour nous rechauffer le coeur... Depuis bien des jours j'en avais marre de cette grisaille qui finit par nous envahir jusqu'au plus profond de nous-même. Enfin là je parle pour "nous" alors je devrais plutot dire jusqu'au fond de moi même. Ce matin je ne sais pas pourquoi mais je me suis levée différemment des autres jours avec une petite gaieté. Je ne me l'explique pas encore mais j'ai l'impression de voir les choses autrement. Me mettrais je enfin à positiver ? Alors là ce serait un grand pas... Bon j'ai trop de travail à terminer pour m'attarder, mais je pense que si demain le soleil continue à être au rendez vous je devrais passer un bon moment à l'heure du midi pour écrire.

Fin de journée

Mardi 31 Janvier 2006 à 15h22

Et voilà plus qu'une heure et demi à tirer et ensuite oustttt dehors. Pas de bol par ce temps sortir à l'heure où l'on est presque contraint de rentrer. Et oui les taches ménagères n'attendent pas, le souper non plus. J'aimerai bien pour cloturer cette belle journée rentrer et que tout soit fait. Ras le bol de tout me taper toute seule pendant que Mr regarde ses infos et que les gosses jouent à la play ou écoutent leur cd favori. Et moi dans tout ça ?

temps neigeux

Vendredi 3 Mars 2006 à 14h28

Bin j'ai pas eu trop le temps ces derniers jours pour venir tapoter le clavier. Le boulot au bureau, la maison, bref du taf partout à revendre. Sinon sal temps dehors et dedans. A l amaison rien ne va plus, les enfants infernaux, le mari hyper tendu, je dirai que je vis dans un stress permanent Le pire est que tout le monde s'en fout ou alors ça passe inaperçu car j'essaye malgré tout d'être souriante et égale à moi même Je me demande des fois si ça en vaut la peine Ca doit faire du bien des fois de piquer une grosse colère et de dire ce qu'on pense vraiment quitte à faire mal autour de soi Moi jamais je laisse couler et j'éponge tout le temps, mais bon à quoi ça servirait de toute façon sinon qu'à me faire du mal à moi-même. En ce moment je suis contente car j'ai des nouvelles régulières d'un ancien ami et ça me remonte le moral mais ce qui m'emmerde le plus c'est de devoir tenir cela secret car sinon cela serait mal interprété. Bref c'est mon petit jardin secret. En fait ce gars je le kiffe à fond et même lui ne le sait pas. Rien que d'ouvrir ma boite mail et de lire un 2 lignes de lui je me sens bien toute la journée. Il fait partie d'un moment où je me suis un peu consacrée de temps juste pour moi et où je me souciais un peu moins du "qu'en dira-t-on?" Même si ce fut une histoire avec un bon début et une fin moins drôle, mais bon cela dure quand même entre nous de façon sympathique et virtuelle. En fait je crois qu'on s'aime bien... Je crois que je vais accorder une grande partie de mon journal à cette histiore, car le fait de la raconter me la fait vivre à nouveau et ça me fait du bien. Voilà je vias surement revenir tapoter un peu aujourd'hui mais pour le moment je vais essayer d'être un peu productive au bureau.

début

Vendredi 3 Mars 2006 à 14h47

Début de l’histoire : vers aout 2004, je me sentais paumée et toujours seule face à tout donc pour tuer le temps je vais sur un site de tchatche et je discute avec plein de gens. Puis au fil des jours je donne mon mail à plusieurs d’entre eux et je prends plaisir à discuter régulièrement avec l’un deux que je surnommerai Minou. On parlait de choses et d’autres lui me parlait de sa famille ses amis ses passions et je faisais de même, ça n’a pas été plus loin pendant au moins 3 mois. Puis étape supérieure échange de numéro de téléphone, Minou avait un illimité donc il m’appelait tous les soirs. Je me souviens d’un soir où on a commencé à discuter aux environs de 22h lorsque mon fils était couché et on a raccroché à 6h du mat car je devais me préparer pour aller taffer. Je jure que je ne voyais pas le temps passé. D’ailleurs on rigolait comme des fous. Rien qu’on sortait des vannes et qu’on se marrait. J’attendais le soir avec impatience pour recevoir son appel et il était toujours pile à l’heure. Il me racontait comment s’était passé son entraînement de foot et moi je me surprenais à suivre les résultats de son équipe sur internet. Une fois il est allé chez son frère et il n’avait pas internet donc pas de petit mail gentil au matin et j’en étais toute pas bien. Mais il a réussi à aller dans un cyber ou chez un pote je me souviens pas trop et m’envoyais un mail quand même. J’étais toute contente. Je crois que c’est à ce moment là que je suis tombée dans le panneau.

rencontre

Vendredi 3 Mars 2006 à 14h55

Puis au fil des jours on s’appelle et il met la pression pour qu’on se rencontre alors j’accepte. On se donne rendez vous sur un parking et on décide d’aller boire un café ensemble. On discute comme au phone ça passe super bien entre nous et le moment fatal arrive : il m’embrasse. J’ai regretté cet instant des milliers de fois même si ce fut super agréable. Je le trouvais super marrant, mignon, mure même s’il était plus jeune que moi car 6 ans de moins. Mais bon depuis le temps que je le cotoyais virtuellement je croyais le connaître depuis toujours et puis de toute façon on avait convenu qu’on serait franc l’un envers l’autre comme ça pas d’entourloupe. On reste deux bonnes heures ensemble à discuter et rigolais puis il est l’heure je dois rentrer alors il me dépose à ma voiture et je reste encore en sa compagnie pendant je ne sais pas combien de temps mais cela m’a paru une éternité et d’ailleurs j’aurai voulu que le temps s’arrête là. On se quitte sur de gros bisous et de gentilles paroles en se disant à ce soir comme tous les soirs au phone. Puis je rentre à la maison je reprends mes habitudes mais dans un état d’esprit différend des autres jours. Je sais pertinemment aujourd’hui qu’il m’a donné le goût de me battre à nouveau et que la vie peut être belle. Puis le soir arrive et pas d’appel. Je le fais sonner pour lui dire que sayez il peut m’appeler que la voie est libre. Toujours rien… Je crois que cette nuit fut la plus longue de ma vie entière. J’ai attendu attendu et encore attendu. Le matin je suis allée au bureau très tôt car je me suis dit que j’aurai un mail me disant plus de batterie ou autre chose mais que j’aurai un petit message de sa part. Et là grande surprise prise en pleine face…

dure réalité mais espoir

Vendredi 3 Mars 2006 à 15h03

Jamais un message de lui m’avait mise dans pareil état. Il est resté égal à lui-même, très gentil, mais très franc. Je me dit des fois en relisant son message qu’il a du faire attention à la façon dont il l’écrivait pour ne pas me faire mal mais il fallait qu’il le dise et d’un sens je lui suis très reconnaissante de sa franchise. En clair son message disait que je n’étais pas son genre de fille et qu’il avait un idéal auquel je ne correspondait pas. J’étais tout d’abord très très triste et puis cela a fait place à la colère. Je lui ait dit que je ne comprenais pas pourquoi il ne l’avait pas dit directement et pourquoi aller jusqu’à m’embrasser alors qu’il aurait pu se contenter de discuter lors de notre rencontre la veille. Et lui de me répondre que tout simplement il en avait envie. Je ne comprenais plus rien, lui si gentil, si tendre, si comique. Puis la colère a passé. En fait le plus marrant est que l’on a jamais cessé de s’envoyer des mails très gentils. On a continué à se téléphoner quelques fois par semaine et à rigoler encore ensemble. Mais c’était plus pareil. Moi j’avais du mal à le faire sortir de ma tête et surtout de mon cœur. Lui était gentil j’étais devenue une bonne copine de rigolade. Avec le recul cela fait maintenant 1 an et demi et je constate que le contact est toujours là. On s’envoie en moyenne 1 ou 2 mails par semaine et c’est toujours sympa. On se raconte nos petites histoires. Apparemment lui n’a pas encore trouvé son idéal et moi j’en suis toujours au même point. Peut être qu’un jour …

je l'appelle

Vendredi 3 Mars 2006 à 15h57

Le fait d’écrire m’a donné envie de l’appeler et c’est ce que j’ai fait… Il était content de m’avoir et on a bien discuté pendant ½ heure cela faisait longtemps et on a discuté de tout et de rien mais cela faisait du bien. Il est toujours aussi drôle et aussi gentil. Je peux essayer de le nier mais je reconnais que ce garçon ne m’a jamais laissé indifférente et le temps n’y a rien changé. De tous les contacts que j’ai pu avoir sur internet c’est le seul que j’ai gardé en continue. Les autres passent et le temps éloigne les mails jusqu’à les supprimer totalement mais lui non il est toujours là. J’ai jamais fait l’expérience de ne rien lui envoyer pour voir si lui pense à prendre de mes nouvelles mais je le ferai un jour. Pour l’instant non car j’ai besoin de le lire. Quelque part j’ai l’impression d’avoir un lien avec lui et ça me rassure. J’y pense il a même demandé si j’avais un nouveau numéro de phone pour pouvoir m’appeler et j’ai opté pour l’option c’est moi qui appelle, mais cela montre qu’il veut lui aussi garder le contact. Je pense que je vais continuer à l’appeler de temps en temps. Il y avait un gars aussi tout gentil et tout mignon et dès le départ j’ai eu l’impression d’être sa grande sœur, j’ai toujours un contact avec lui (David), il est très gentil.

week-end

Vendredi 3 Mars 2006 à 16h04

Il est 16h et je quitte le bureau dans une heure. Ce week-end va être très long je le sais déjà. Rien de prévu. Je vais essayer d’aller faire une promenade histoire de prendre l’air. J’ai bien envie d’aller sur la côte prendre un bain de calme. Le fait de ballader avec le vent et le bruit des vagues va surement m’aider à penser à autre chose qu’à ma vie de merde !!! Si ce n’est que je ne peux envisager cette ballade sans mon cher mari qui va me saouler de conneries et me prendre la tête toutes les deux minutes. Il faut reconnaître que quoiqu’il dise ou fasse il me stresse. Je ne le supporte plus et il ne veux pas entendre parler de rupture. Je vais devoir prendre la décision pour nous deux car sinon je suis condamnée à passer le reste de ma vie dans cette galère. J’ai envie de communiquer, de voir des gens, de faire plein de choses et lui est solitaire et ne parle que par « nous ». Il dit que 2 on se suffit. NON et NON Mais bon il ne veut rien entendre alors encore moins comprendre que moi je m’ennuie à mourir dans notre vie à 2. Le plus dommage est que ça va nous perdre totalement. Mais au plus le temps passe au plus je me dis que je suis arrivée à plus de la moitié de ma vie et qu’il est temps de VIVRE. Je vais fêter mes 41 ans cette année et franchement j’en peux plus. Bon voilà je vais affronter le week end comme une grande courageuse mais sans conviction… Ce qui me fera tenir c'est de me dire que lundi matin de retour au taf j'aurai peut-être un message de mon minou (bien qu'il soit loin d'être à moi).

toujours là

Mardi 14 Mars 2006 à 12h35

bin voilà je suis toujours là. Je croyais abandonner ce journal mais non j'ai envie d'y revenir. Je ne sais pas pour quelles raisons mais j'y reviens. Depuis aucun changement toujours la routine. J'ai minou au téléphone de temps en temps et ça fait plaisir Au bureau toujours pareil, les dossiers se ressemblent tous et des fois j'envisage de demander une mutation. Mais bon c'est pas forcément mieux ailleurs alors je reste. Et puis l'ambiance est bonne c'est déjà ça. A la maison idem la routine... La monotonie tue l'amour je le confirme. Mais bon on est deux et c'est de notre faute à tous les deux... Alors continuons et le premier qui cédera sera le plus fort... J'aimerai réussir à franchir le pas et m'en aller la première. Mais où aller avec les enfants.