Me, myself and I

On est le 22 mars 2006, hier, j'ai repris un cahier pour me relancer dans un nouveau "journal intime" telle une adolescente... Sauf que je suis plus vraiment une ado... J'ai 22 ans depuis une dizaine de jours mais j'ai tout autant envie d'écrire... Et puis je me suis dit que sur cahier ça me prennait beaucoup trop de temps et c'est surement pour ça que je n'ai jamais tenu les cahiers que j'avais commencé quand j'étais plus jeune... Donc je tente sur le net... Je vis presque 24h sur 24 sur l'ordi donc ça devrait pas être trop dur de trouver un moment chaques jours pour écrire... J'ai du commencer au moins cinq cahiers de ce genre depuis que je suis plus petite. Cette idée m'étaut passée depuis un moment mais me revoilà remotivée à écrire ce qui me trotte dans la tête, ce que je ne peux pas dire à qui que ce soit parce que je n'y arrive pas en fait. C'est pas l'envie qui me manque parfois... J'y pense mais nan... J'aime vraiment pas parler de moi... Bien que j'ai l'impression que si... C'est bizarre... En fait, je me sens fautive de parler de moi, ou j'ai l'impression que tout le monde s'en fout... Donc là, que ça soit lu ou pas... Ca ne sera ni par de bons amis à moi, ni par des gens qui me connaissent... Mais juste des gens comme moi qui ont envie de se dévoiler dans l'anonymat... Bon je n'ai ni de maladie rare, ni une addiction à quelque chose, je n'ai jamais été frappé par mon copain, je n'ai jamais été viré de chez moi... Mais moi aussi j'ai mes petits tracas...

Et le plus important de tous ces tracas... JE NE VEUX PAS GRANDIR! Je crois (enfin j'en suis sure) que je ferais tout pour repousser le moment d'être une "grande", une personne qui se prend en charge financièrement, émotivemment... Je n'ai pas réfléchi une seule fois à ce que je ferais l'année prochaine si j'ai ma licence, je serais limite soulagée de pas l'avoir pour rester un an de plus à la fac. Je ne veux pas réfléchir à quel métier me conviendrait parce que je ne veux pas être indépendante... Je fais tout pour éviter d'avoir un job à coté de mes études, c'est par fainéantise certe un peu mais aussi parce que je ne dépenderais plus de mes parents... Vous devez trouver tout ça bien bizarre... Je ne cherche pas non plus à m'attacher à un mec parce qu'il m'est impossible d'envisager de trouver "le" mec avec qui je finirais ptèt ma vie. (enfin bon ça tombe bien, je suis toujours tombée sur des mecs dans le même état d'esprit) Je suis une glandeuse invéterée qui ne se prend toujours pas en main!

ENJOY

Je crois que notre vie à notre âge se limite encore à nos conquètes... Pour moi, c'est elles qui nous permettent de grandir, d'évoluer et qui font ce que nous sommes... T. est le seul mec que j'ai vriament aimé et qui me l'a rendu. J'avais 17 ans, lui 15. C'est mon idéal masculin. On ne discutait jamais en fait... Faut dire qu'on était jeune, que c'était mon premier véritable petit copain et qu'on avait pas besoin de discuter en fait. Ca faisait déjà plusieurs années que je le connaissais, c'était un très bon copain à moi! C'est le seul mec avec qui j'étais bien et avec qui je ne me suis jamais demandée ce que je foutais avec lui. On s'est perdu de vue car il a du partir pour ses études, tellement habitués à ne pas discuter, qu'on s'est complétement perdu de vue sans officiellement en finir et sans discuter du fait qu'on ne se voyait plus... J'ai continué à vivre ma vie, je ne me souviens pas au bout de combien de temps de silence, je me suis dit que j'étais officiellement célibataire... De toute façon, je n'ai vraiment eu à me poser la question puisque personne d'autre ne m'intéressait... Je devais être surement triste, mais je m'en souviens même pas!! J'ai appris qu'il avait un peu déprimé à son départ pour ses études, me quitter, quitter sa famille, ne pas avoir le droit de sortir quand il rentrait le week-end chez ses parents... C'est là que je me suis réellement rendue compte qu'il avait tenu à moi... Mais il était comme moi, on en parle pas de ce genre de choses... Je l'ai revu quelques mois après, c'était comme si on ne s'était jamais quitté... Mais quand dans ses bras, je lui ai dit que je l'aimais encore, il m'a annoncé qu'on était en train de rendre cocul sa copine, Aude... Ca m'a marqué puisque quand je me suis mise à pleurer, il m'a appelé Aude... Très maladroit ce T... Mais il m'a aussi dit qu'il ne pouvait pas s'empêcher de vouloir être là en ce moment car moi j'étais différence, j'étais N. Je ne l'ai jamais revu depuis... Enfin si, 2-3 fois, il est venu dans mon lycée voir des amis à lui mais on ne s'est jamais redit bonjour... Ca m'attriste d'ailleurs. Je l'aimais beaucoup, bien plus qu'un ex, mais vraiment un mec avec qui je m'entendais, avec qui j'étais sur la même longueur d'onde... Il ne revoit plus non plus mes amis... Il a suivi son chemin... Je n'ai jamais revécu ça avec un autre mec, autant de complicité... Je suis sure que si je le revoyais, on se réentendrait très bien même si ça doit faire plus de trois ans que je ne l'ai pas vu... et plus de quatre que je ne lui ai pas parlé...

Je reviens de la fac... J'ai bossé avec une copine... Enfin bosser... On a plutot essayé de se remotiver... Avec ce mois de blocage, disons qu'on est plus aussi motivé... Moins on en fait, moins on a envie d'en faire! En plus, on est censé étudier des incivilités qu'on a même pas vu pendant nos observations... On sait plus trop comment s'y prendre... Donc on s'est dit que vendredi, on retournait à l'école et qu'on allait reprendre le taureau par les cornes... Et bien, pas vraiment pressée d'y être...

Sinon je suis grave... Je passe mes journées à attendre que G. se connecte sur MSN alors que je ne l'aime pas, qu'il ne m'attire pas (si ça avait été le cas, on se serait pas séparé d'un commun accord y a deux semaines) et rien que de voir son pseudo en ligne, j'ai le coeur qui bat la chamade... Juste parce qu'en ce moment il n'y a que lui... Il n'y a que lui qui m'a porté un peu d'attention... Il n'y a que lui qui m'a dit de gentilles choses... Mais c'est aussi lui qui en aime une autre et c'est aussi lui que je ne pourrais jamais aimé... Moi et les hommes... De très très longues histoires... Je crois que je pourrais toujours m'atacher à lui rien que parce qu'il me rassure, qu'il me permet de me sentir mieux dans mon corps... Je n'aime pas mon corps mais lui l'aimait... Rassurant! En tout cas, comme tout le monde, j'aime qu'on m'aime... Même si je n'aime pas en retour, je suis assez égocentrique pour rester avec lui... Comme avec A. ou un autre G. (appelons le G2 :-) Je suis sortie avec eux, juste parce qu'ils me portaient de l'intéret... Et le pire, c'est qu'à l'origine, ils ne m'en portaient pas mais j'ai tout fait pour... Et une fois que je suis avec eux, je regrette... Je n'arrivais pas à les aimer (alors que je leur faisais croire que si pour ne pas les blesser...) Vivement que je trouve un copain que j'aime pour de vrai, avec qui je couche sans me dire, mon dieu, je n'arrive pas à me laisser aller parce que je ne l'aime pas... Faut dire aussi que quand je suis avec un mec, j'ai toujours l'impression qu'il est avec moi parce qu'il n'a rien d'autre. Qu'il couche avec moi parce qu'il pourrait coucher avec n'importe quelle femme.... Quand G. m'a dit qu'il pensait qu'il valait mieux qu'on arête là... J'ai été plus de triste de voir qu'encore une fois, je n'avais pas réussi à m'attacher plutot qu'il me laisse... Il a cru le contraire... Pour lui j'étais limite amoureuse... Loin de là mon idée... Je n'arrivais même pas à le trouver beau, je n'arrivais même pas à le trouver drôle... Sauf quand j'avais bien bu, ou que je faisais complétement le vide pour ne pas le vexer... Je pense qu'il préferait savoir qu'il m'avait blessé en me disant ça, plutot qu'en fait, bah j'en ai rien à faire... Donc limite je lui ai tapé dans la main "ok ça m'attriste beaucoup mais c'est pas grave finissons en là" Je crois que le fait de vouloir lui parler sur MSN, c'est juste que ce qui me manque c'est d'avoir quelqu'un à penser à moi, à m'aimer... Encore mon côté égocentrique qui ressort... J'aime savoir qu'on m'aime...