OF Paradise ...

Un journal de Journal Intime.com

Archive du journal au 02/08/2007.

Sommaire

1 Janvier 2007 à 13h47
Tourniquet.
27 Janvier 2007 à 13h54
Résumé de Janvier.
1 Janvier 1970 à 1h00
N
18 Juillet 2007 à 21h19
l'age des possibles.
19 Juillet 2007 à 18h15
Contre le passé.
20 Juillet 2007 à 16h43
Qu'importe que revienne, Ces pensées qui m'aliène !
21 Juillet 2007 à 2h26
Danser, maintenant.
21 Juillet 2007 à 15h04
L’effet papillon.
22 Juillet 2007 à 0h46
Qui suis je ?
23 Juillet 2007 à 8h12
Spirale
23 Juillet 2007 à 19h21
Conclusion
24 Juillet 2007 à 3h58
Éclaire-moi s'il fait sombre !
26 Juillet 2007 à 7h04
Ain't It Funny

Tourniquet.

Lundi 1 Janvier 2007 à 13h47

Conversation téléphonique explosive. Il rentre de son week-end. Elle décide de ne plus lui parler. Mais sa crise n’aura pas fait long feu. Il est arrivé 20 minutes après en bas de chez elle et elle était contente de le voir. Après ses larmes de crocodiles, il y à toujours les câlins. L’espoir. Les sous-entendus puis des nuits et des matinées grillées sur un lit futon et sous des draps froissés. Embourber. Elle redoute la prochaine chute. La prochaine peine et les prochains sanglots qui glacent dore et déjà son cœur tout entier. « Histoire meurtrie d’inconsistance, j’aime quand tes bras nous enlace » se dit-elle. Toujours sur la pointe des pieds, en équilibre sur un fil, elle se dirige vers ses lèvres et son corps brûlant.

Sa meilleure amie voudrait qu’elles partagent la douce insouciance de deux jeunes filles d’une vingtaine d’années qui vivent en colocation. Le programme est tracé. Un studio. Un lit pour deux. De la vodka. Le canapé BASTIDE blanc cassé, celui qu’elles ont vu dans la vitrine de ce petit magasin chic. Il coûte combien déjà ? 500 Euros.

Une salle de bain pleine de produits. Un ordinateur. Meetic. Des insomnies. Des soirées à n’en plus finir en boites de nuit. Ca fait plus de 3 ans qu’elle tourne autours d’elle pour qu’elles réalisent cette folie. Sa meilleure amie à de bons arguments pour qu’elle signe ce putain de contrat mais elle ne le signera pas. Lui. Encore. Si seulement, elle pouvait lui faire confiance. Avec lui : Aucune direction, définie. Une porte Entrebâillée sur un peut-être...

Résumé de Janvier.

Samedi 27 Janvier 2007 à 13h54

28/01 Réveil brusque à cause du téléphone. Elle a eu droit encore aux mêmes remarques alors que c'est lui qui est parti. Elle voudrait se faire toute petite et se noyer dans sa baignoire (celle qu’elle n’a pas). S’extraire du cadre. Suspendre cette histoire pleine de failles. Rêver mieux. Elle à mal à la tête. Elle n’a rien fais d’extraordinaire hier. Elle dormait déjà à 4H du mat. Elle va prendre une douche, se brosser les dents, manger et une fois de plus se brosser les dents. Il rentre dimanche, tard. Trop tard pour la voir.

Les volets sont fermés et c’est déprimant. Elle va les ouvrir, se coiffer, se maquiller et écouter de la musique débile toute la journée avant de sortir avec Seve.

Parfois elle se dit qu’elle ferait mieux de tout lui rendre à monsieur X :

Les souvenirs, les baisers dans le cou et sur le ventre. Tout emballer dans un sac plastique et foutre tout cet amour a la poubelle. Enfin ce n’est pas grave. Rien n'est grave. Tout passe ... même cette putain de connerie qui fait si mal. La peine, rien qu’une bizarrerie qui crée des putains d’emmerdements.

Si seulement elle avait un bloc de calcaire à la place du coeur... ce serait plus marrant.

GRrrr.





27/01 Maman, aux yeux bleus. Bleu, comme la mer. Elle à le teint pâle et l’air fatigué. Le temps lui vole sa maman. Elle voudrait la rendre heureuse. Prendre note de ses conseils. Faire comme bon lui semble. Etre douce et rayonnante comme elle est belle. Elle n’en fait rien. Elle se plaint. Elle boude dans son coin. Elle hurle sa colère. Elle lui bave des mots pleins de rage pour mieux masquer sa fainéantise. Elle l’accuse de ses échecs. Elle l’accuse de la vouloir plus sure d'elle, quand les angoisses envahissent son petit cœur tordu. Elle se sent bête, après.




- Tu te perds dans une relation qui ne te mènera nulle part.

- Sûrement.

- Il n’a pas l’air de te rendre très heureuse, ce garçon.

- Je sais.

- éloigne toi, de lui. Il n’est pas celui qu’il te faut et puis … il est bien vadim.

Elle prefere, Celui aux yeux bridés avec ses petites mains tordus et minces. Son petit cœur malsain et écorché. Son petit corps dans son petit costume étriqué. Il lui plait mieux et pourtant … Cette relation démarre d’un malentendu. Il a le front bombé et deux grains de beauté sur la joue gauche. Sa peau l’attire. Son excitation la rassure quand il la caresse. Ses regards la cajolent comme une gentille parole pourrait calmé son esprit tourmenté. Tout s'annonçait si différent. Elle aurait du fuir quand elle ne l’aimais pas encore. Impossible de dormir. Impossible de s’amuser quand elle l’imagine coller serré dans les bras d’une autre. Obsession. Pleine de tendresse, elle regarde cette photo. La seule. Lui et elle. Elle a tout essayé pour chasser son image mais rien n’y fait. Malgré, Les jolis garçons qui défilent sous son nez. Les déclarations guindées et les regards séducteurs d’un bon nombre de prétendants. Les rêves d’un avenir meilleur et tout ce qui fascine une jeune fille de son âge, elle ne pense qu’a lui.

Elle voudrait tant qu’il grandisse. Elle se surprends le cœur voilé, la vue filmée par rêvasser.

Comme si ils avaient quelque chose en commun. Ca dégouline de n’importe quoi.

C’est fatiguant. Elle n’aime pas ses amis. La seule chose qu’elle sait faire quand elle à mal au cœur : Boire, danser, boire, danser, boire et danser. D’un seul coup, elle se sent seule au monde. Son petit cœur en sucre commence à fondre et Elle a l’impression que la terre entière pourrait flambée sous ses pieds qu’elle danserait encore. Putain, elle voudrait gerber tout ce qui lui fait mal en dedans. Elle le déteste. Il s'en va. Il laisse sa copine comme on abandonne un chien près d'une autoroute. Lâchement.



Putain de texto qui file la gerbe à 3 H 51 :

- Tu me manques mon bébé et tu me manqueras toujours …

Lui et ses coups bas. Lui et ses mots doux qu'il parachute comme par magie pour mieux faire passé sa déception. Lui et ses potes qu’elle n'aimera jamais. Triste, lui et tout ça, comme ça, c'est tout sauf elle. Elle va mettre ses petits pieds au chaud sous la couette. Brosser ses dents et s'endormir sagement.

N

Jeudi 1 Janvier 1970 à 1h00

N

l'age des possibles.

Mercredi 18 Juillet 2007 à 21h19

Je crois que je suis amoureuse mais je ne vous dirais pas de qui ni comment s’est arrivé. Je ne vous dirais pas n’ont plus depuis quand. Ce sera mon secret. Ces derniers temps, j’ai fais quelques bêtises. J’ai osé vivre un peu n’importe comment. Entre soirées acidulées et sourires en forme de : « D ». Et puis, je vous passe les moments tristes où j’ai encore pleurer.

Il y à eu des nuits noires pleines de chagrin et il y en aura surement beaucoup d’autres. C’est inévitable. Je n’écris plus sur mon blog car tout ce que j’ai à dire, n’est pas bon à savoir. Tous le monde ne doit pas être au courant sauf les quelques privilégiés virtuels en qui j’ai encore confiance.

Ci-dessous, ceux sont les dernières photos que j’ai fais avec des amis. Il y à A. l’un de mes meilleurs amis qui est inscrit à l’auto-ecole avec moi. Le black c’est P. Le pote d’un ami à C. On s’entend super bien. On se parle en cachette car C. ne veut pas qu’on se fréquente. Un semblant de jalousie mal placé. P. est un ami génial. Il me soutien vraiment quand je me sens mal à cause de mes régulières embrouilles avec C. Dans cette histoire pleine de failles, j’aurais gagné un ami. C’est déjà ça. Et puis, le garçon torse nu, c’est celui dont je commence à être amoureuse et dont, je ne voulais pas vous parler dans les premières lignes. Alors vous le trouvez comment ?

Il ne s’appelle pas Romeo mais nous dirons, qu’il s’appelle comme ça. Romeo à 20 ans. Il est jeune, n’est-ce pas ? Il fait de la capoeira. Je ne le connais pas, si ce n’est par webcam, MSN et par le téléphone. Je n’aime pas sa voix. Elle n’est pas assez masculine mais je peux vous garantir, que j’aime immensément son corps. Il me fait fantasmer. Je dois le voir, ce dimanche. Il m’a déjà fais des strip-teases par cam. On parle de tout et de rien. Je m’amuse. Je pense que j’ai raison de faire ainsi. Non ?

C. va partir ce week-end avec des copains à lui. Je n’ai plus confiance en lui alors je vis ma vie de mon côté comme si j’étais célibataire. Je ne m’interdis rien. Peut-être qu’un jour, tout me retombera sur la gueule. Je serais alors surement très triste mais je n’ai pas trouvé d’autre moyen pour l’oublier. Se detacher en douceur. Comme si de rien. Et, puis au fond, je sais qu’il ne se gêne pas de son côté pour faire comme bon, lui semble. Ce qui me fait de la peine, c’est de ne pas être correcte avec Yoann. Je le vois, toujours. Je suis une méchante fille avec plusieurs amants. Parfois, c’est difficile a vivre. Parfois, je m’en veux de ne pas faire de choix. J’ai peur aussi de faire du mal aux gens mais si je me comporte ainsi, c’est peut-être parce que j’ai derrière moi, de bonnes raisons, de le faire. Je vis au jour le jour.

Pour les vacances, je pars à Monaco avec Yoann. J’ai hâte. J’ai dis à C. que je partais avec ma famille dans le sud de la France. Je raconte n’importe quoi. Je fais n’importe quoi, aussi. Je ne sais pas ce qu’il compte faire de son côté mais je crois que je commence à m’en foutre. Je sais que nous n’avons aucun avenir ensemble. Je voulais partir avec lui mais il m’a complètement démotivée a force de faire la girouette. Je serais serieuse quand j'aurais trouver le garçon qui m'en donnera envie.

Samedi soir, je vais prendre un cours de pole dance. Je vous mets un lien vers une vidéo qui parle de cette danse : http://www.dailymotion.com/video/x2gqsk_cours-de-pole-dance-ppole-wwwppolec_sport

Je le vois comme quelque chose d’artistique et non pas comme une pratique vulgaire. Je ne sais pas comment ce passera mon 1er cours mais j’imagine qu’il ressemblera au contenu de la video.



J’ai une nouvelle amie, que nous appellerons Stella. Stella travaille dans un club parisien réputé. Pendant des années elle à eu un petit-ami violent. Elle à fait plusieurs tentatives de suicide. Elle ressemble à un ange. Son visage est doux mais son âme est tourmentée. Elle est très jolie. Elle fume. Elle boit, de temps en temps et elle se retrouve chez des inconnus souvent. Elle à une ribambelle d’amants. Je vous en parlerais surement plus tard.

En ce qui concerne Seve, elle passe tout son temps avec un quarantenaire. Elle dit qu’elle ressent de l’affection pour lui. Il lui offre tout ce qu’elle désire. Je trouve ca nul mais je suis mal placée pour juger qui que ce soit. Et je n’ai pas pour habitude de dénigrer ceux et celles que j’aime. Il ne l’épousera jamais. Elle rêve mais en ce moment, je la trouve lumineuse. Elle est en stage dans une agence de voyages.

Vous savez j’ai beaucoup changé. J’ai grandis. Je ne suis plus la petite fille qui à écrit pour la 1ere fois, il y à presque deux ans, sur JI. Je suis toujours autant à fleur mais j’essaye de me construire une nouvelle carapace.

Jason, m’avait dit que je changerais a cause de certaines blessures et il n’avait pas tords. Un jour, je me trouverais. Je vous le promets. Je ne finirais pas endormie, sur mon lit avec une boite de xanax a la main.

Contre le passé.

Jeudi 19 Juillet 2007 à 18h15

Mon programme sportif pour demain matin :

9H30 : réveil – douche et métro

10H30-11H : Stretching

12H – 12H30 : Cuisses –fessiers

12H30 – 13H : Body sculpt



13H – 13H30 : Abdos taille

J'ai un week-end chargé mais je ne suis pas sure de faire tout ce que j'ai prevu. Miss lunatique sommeille en moi. Je devais voir C. aujourd’hui. Il devait venir me voir avant son week-end « entre mecs » à Tours mais il avait la flemme de bouger son cul cet après-midi cela dit il m’a proposé de l’accompagner chez l’un de ses amis pour un repas. J’ai refusé, prétextant à mon tour, de la fatigue. Il à insisté. Je n’ai pas céder. Je ne regrette pas. J’me sens libre et j’aime être comme ça.

La dernière fois, qu’on à passé du temps ensemble. C. m’a préparé des nems. Il a fait la cuisine et on a passé quelques bons moments. J’ai proposé de faire une sortie pour le 14 juillet mais il à refusé. J’me sentais cloitrer chez lui et je déteste cette sensation là. P. m’a dit qu’il l’avait vu danser avec deux nanas lors de l’anniversaire de F.

Je ne sais pas pourquoi mais j’ai eu envie de faire la remarque à C. Parce qu’il ne danse habituellement pas beaucoup et il fait très peu d’efforts pour danser avec moi alors que j’adore ça. J’aurais mieux fais de ne rien dire. En parlant, on a finis par ce prendre la tête et il m’a sorti sa célèbre phrase assassine : « Je ne t’aime pas ». A force, de l’entendre, je commence à comprendre qu’il ne m’aime pas. A chaque fois, cela me brise le cœur en milles éclats. Pour lui faire du mal, j’ai répondu que je m’en foutais et que je l’avais trompé. Apres tout, il ne mérite rien d’autre que d’être tromper à son tour. Il est rentré dans une colère noire. J’ai du courir me refugier dans les toilettes à l’étage. Il a essayé d’ouvrir la porte mais en vain. Il a pris mon sac à mains et il a balancé toutes mes affaires par la fenêtre. Résultat : un parfum à 80 Euros explosé, du maquillage pour plus de 100 Euros en miettes. J’ai essayé de calmer les choses.

Lorsque j'etais dans les toilettes. J'ai eu un flash. Je me suis souvenue d’une soirée dans mon enfance. Ma mère été partie travailler comme tous les soirs. Et j’avais provoqué mon père. Il ne voulait pas que je change la chaine de la télévision. J’étais petite et j’en avais marre de regarder les cyclistes. Je savais que cela rendrait mon père hors de lui et j’ai quand même changé de chaine. Mon père m’a coursé dans tout l’appartement pour me taper. Finalement, il a réussi à ouvrir la porte de la salle de bain ou je m’étais enfermer. Il a essayé de m’attraper mais il n’a pas réussi. J’ai courus dans ma chambre et je me suis accrocher aux barreaux sous mon lit. Il bouger mon petit lit violemment. Epuisée, j’ai lâché prise et il m’a attrapé par les cheveux. Je pleurer. J’avais très mal. Je m’en souviendrais toujours. Mon père ne m’a jamais frappé sauf cette fois-la. Je crois qu’il avait bu. J’ai appelé ma tante pour qu’elle vienne me chercher. J’avais peur mais elle n’est pas venue. C’est l’un de mes oncles qui est venu.

J’ai dis que je voulais mourir. J’avais 8 ans. Il m’a soulevé et m’a laisser par la fenêtre prés de 5 minutes, dans le vide. Il me tenait par les bras puis il m’a dit : « Alors, tu veux que je te lâche ? ».

J’étais pétrifiée. Mon père n’a pas réagit. Comment peut-on laisser quelqu’un faire une telle chose à son enfant ?

Je crois que depuis ce jour, j’ai beaucoup de colère contre mon père mais je l’aime quand même.

Et pour mon oncle, c’est un malade. Je ne lui en veux pas plus que ça. Il m’indiffère.

J’en veux à mon père de m’avoir laissé vivre une telle soirée. J’aurais aimé que ma maman soit la mais à l’époque, il n’y avait pas encore les téléphones portables. Du moins, ma mère n’en n’avait pas. Je ne pouvais pas la joindre.

Mon père, n’est pas quelqu’un de méchant. Je crois qu’il est victime de sa propre enfance. Sa mère ne l’a pas aimé. Elle lui à fait beaucoup de mal et je pense que c’est pour cette raison, qu’il n’a pas toujours eu un bon comportement. Je n’ai pas d’autres mauvais souvenirs avec mon père mais je sais qu’il a fait beaucoup de mal a ma mère et c’est comme s’il m’avait fait du mal, a moi. Ma mère aussi n’a pas eu une enfance facile. J’admire beaucoup ma mère. C’est une femme forte et belle. Je crois que l’échec de sa vie, aura été sa rencontre avec mon père. Il été comme C. violent et toujours en train de la rabaisser. Ma mère aurait du vivre comme une princesse. Elle à vécut des années dans les plus grands palaces du monde. Elle à toujours été très belle et il a fallut qu’elle tombe sur mon père. Un homme difficile et qui n’a pas été capable de prendre soin d’elle. Il a fallut qu’elle fasse le mauvais choix.

J’ai tellement de troubles et d’angoisses que je ne suis pas sure de savoir aimer normalement un homme. Et C. n’a pas arranger les choses. Je pense qu’il est nécessaire que je fasse un travail sur moi-même et que je libère tout ce qui me pèse, sur ce journal. Tout ce qui m’empêche d’être heureuse.

J’ai déménagé souvent. Et je ne suis jamais rester très longtemps dans la même école. Je n’ai pas vraiment d’amis d’enfance. Ma plus ancienne amie est Seve. Je la connais depuis 6 ans. Je termine, ici pour aujourd’hui, je reviendrais écrire plus tard.

Qu'importe que revienne, Ces pensées qui m'aliène !

Vendredi 20 Juillet 2007 à 16h43

Je mâche des bonbons dégelasses toute la journée. Je ferais mieux de me faire vomir pour ne pas grossir. C. partira dans la soirée pour rejoindre sa bande de copains. Tous des connards et lui, le 1er. Il pense que je suis enceinte parce qu’il trouve que j’ai pris du poids. Je n’ose pas faire le test de grossesse. Ca me fais chier de dépenser encore 10 euros pour soulager la conscience de C. La mienne n’est pas trop perturbée. Je ne pense pas être enceinte. Et même si je l’étais, ce ne serait pas grave. J’avorterais surement. Je parle comme ça parce que je suis sure de ne pas l’être. C’est quelque chose qu’on ressent. Et, la je ne ressens rien. Je ne m'inquiete pas. D'ailleurs, il commence à me faire chier, ce C. Je crois que je vais essayer de prendre sur moi pour ne pas le revoir. Si j'y arrive.

Au sujet de Yoann, parfois, je culpabilise et parfois, je suis contente d’être un peu égoïste et de pensé a moi. Yoann semble être quelqu’un de bien. Yoann est un garçon honnête mais c’est aussi quelqu’un de très froid. Je ne sais pas s’il envisage de faire sa vie avec moi. Il n’aura pas eu d’autres nanas avant moi et un jour peut-être qu’il se réveillera en se disant qu’il est passé à côté de sa jeunesse. Ce jour, je me rendrais compte, que je suis au final, toute seule. Et je ne veux pas me retrouver toute seule. Le fait d’avoir plusieurs personnes à la fois, n’est certes pas bien mais cela me réconforte. Je suis trop passionnée et trop extrême pour être supporter par un seul homme. Avec plusieurs personnes dans la tête, je laisse un peu d’oxygène à chacun. C’est une formule étrange, n’est-ce pas ? Mais c’est ainsi, que je fonctionne. Et puis, oui, j’ai envie aussi de m’amusé a défaut de me sentir aimer et d’aimer sans retenu. Je masque mes sentiments comme je peux. Maintenant, vous saurez tous que je ne suis pas quelqu’un de bien. Et je donne des raisons à ceux qui me font mal de le faire. Avant, ils n’en n’avaient pas.

Je n’attends plus rien de C. Je ne veux pas le transformer. Je veux le désaimer.

Pour l’instant, je ne repense plus au suicide mais je sais que cela me reviendra. Je sais que la crise n’est pas loin. Je péte un plomb régulièrement. Je n’ai pas envie de voir un psychologue. Plus je me cherche, moins, j’ai envie d’en parler sur un divan à n’importe qui. J’ai assez d’un journal comme celui-ci. Je perce à jour, toute seule, les maux qui m’ensevelissent.

J’ai pris rendez-vous chez le chirurgien esthétique pour me faire enlever la culotte de cheval. Voila, vous saurez combien, je suis imparfaite. J’ai été voir le plus grand. Et ce connard m’a dit que je n’en n’avais pas besoin. Il m’a invité à revenir le voir, dans une dizaine d’années. Il parait que c’est flatteur. Moi, je me dis que c’est un enculé et qu’il a dit ça pour me faire chier mais je sais que tout le monde ne cherche pas à me faire chier et que j’abuse peut-être lorsque je pense ça. Bref, j’ai donc pris la décision de faire du sport. Et c’est la meilleure des solutions. Surtout, que je n’avais de toute façon pas les moyens de faire une opération. J’ai aussi acheter un produit que j’applique sur mes fesses régulièrement mais d’ici 1 semaine, je sais que ca finira par me soulé parce que j’aurais l’impression de perdre mon temps.

En fait, ce qui m’embête dans cette histoire, c’est que j’ai besoin de me dire que mes défauts ne sont pas que dans ma tête. Ce n’est pas que je sois mal dans ma peau mais je voudrais être parfaite et je ne le suis pas. Comme si, le fait d’être très jolie changerait ma vie. Mais même si j’étais parfaite, je ne suis pas sure que j’irais mieux. Quand j’ai fais mon opération, je n’ai pas regretté mais j’avais le choix entre m’inscrire dans une école ou une chirurgie esthétique. Ma mère aurait du m’orienter vers une école et pourtant elle m’a dit de tout miser sur mon physique. Je l’ai fais parce que j’en avais envie mais j’ai toujours été déçue par son conseil. J’avais l’impression d’être une incapable. Finalement, je vais faire mon école. Finalement tout va bien et c’est l’essentiel. Je sais que c’est moche de se plaindre comme ça. Au fond, ma mère voulait juste que je me sente bien dans ma peau. Et elle avait raison, je ne regrette pas cette opération mais c’est juste que j’aurais peut-être aimer, qu’elle me pousse a faire des études avant tout.

Je sais que je n’aurais jamais beaucoup d’argent et j’ai besoin d’en avoir. Je suis très frustrée en ce moment. J’ai toujours jonglé entre deux mondes. J’ai eu le meilleur. J’ai déménagé plusieurs fois entre les maisons de rêve et les petits appartements. Je crois que c’est pour cette raison, que je n’ai pas de repères. Je n’ai aucune base. Je ne sais pas à quel monde j’appartiens. J’ai eu la chance de faire quelques voyages. J’ai eu la chance d’avoir une grande maison avec une grande piscine et d’avoir des cadeaux par millier alors même si j’ai connus les périodes ou je n’avais même pas un truc à manger dans le frigo, je ne devrais pas me plaindre. C’est ce que tout le monde doit penser mais je crois que j’aurais préféré ne rien connaitre du tout pour ne pas avoir envie du meilleur quand je n’ai rien. J’aurais préféré avoir une vie stable.

Si ma mère savait que je fréquente Stella, elle m’en voudrait beaucoup. Stella est gogo danseuse. Ma mère déteste ce milieu, la. Je crois qu’elle à raison. Elle aurait peur qu’elle m’influence et que je suive le mauvais chemin. Je la comprends et c’est pour cette raison, que je ne lui dirais rien. Du moins, pas pour l’instant. Je crois que j’ai envie d’en savoir un peu plus sur ce travail mais je ne suis pas sure de le faire. C’est juste que pour ne rien vous cacher, je mis intéresse.

Danser, maintenant.

Samedi 21 Juillet 2007 à 2h26

1er texto de C. : 22 : 24

Suis sur la route. Amuse toi bien mais pas trop. Je n’ai pas répondu .

2eme texto de C. : 23 :46

On arrive la. Et toi, ta soirée ? J’ai répondu quelques minutes plus tard par sms : Ca se passe bien. A demain. Pas de bêtises. Bisous.

Je ne l’appellerais pas de moi-même. Je vais essayer de prendre sur moi.

En fait, je n’avais pas envie de lui répondre mais j’ai peur d’être trop distante. S'il veut faire des betises, mon texto n'y changera rien comme le sien n'a rien changer. J'etais avec Yoann et je ne regrette rien

Je vais quitter C., je pense. Je veux le faire progressivement pour ne pas sombrer. J’me connais suffisamment bien pour savoir qu’une rupture radicale aurait un impact très dangereux sur moi. Je n’ai pas envie de mettre ma vie en danger pour une peine de cœur. Je me sens trop fragile pour accepter la vérité mais je sais que ca ne va pas tarder. Je fais le chemin nécessaire pour l’oublier et rompre en douceur. Et puis, j’ai envie d’être maline et de le faire souffrir, rien qu’un peu. Quand, j’ai l’espoir qu’il change alors je me remémore tout le mal qu’il m’a fait et tout ce que je souhaite c’est m’éloigner de lui. J’veux qu’il dégage de mes pensées et de ma vie. J’y travaille. Je vous assure.

J’ai passé une bonne soirée. J’étais à un barbecue. Il y avait Yoann. J’ai encore trop manger et je culpabilise. A force de manger pour deux, je commence à me poser des questions. J’espère que je ne suis pas enceinte. Yoann est très gentil. Lorsqu’il y à du monde avec nous, il à un comportement exemplaire. Il est attentif, aimant et il ne regarde pas les autres filles. J’ai beaucoup apprécié sa façon d’être. Je ne sais pas si je vais voir Romeo, dimanche. J’hésite. Il me plait beaucoup mais je n’ai pas envie d’être avec un mec juste pour une attirance physique. En même temps, les histoires commencent toujours comme ça. Par une attirance réciproque. J’me sens perdue. Il en veut qu'a mon cul. je le sens.

Je ne sais pas si je vous l’avez déjà dis mais dimanche matin, je dois faire des photos professionnelles. Je voudrais me faire une sorte de petit book. Je pense que c’es une bonne façon d’apprendre à avoir plus confiance en soi.

Mon programme sportif de demain :

11H – 11H45 Lia

11H45- 12H15 Abdos fessiers

12H15 – 13H Step tous niveaux

Puis 18H Cours de pole dance.

Putain, ce que je me sens mal.

J’ai envoyé ma candidature pour le taf dont je vous parlais. C’est très bien payer. 250 Euros pour 1 heures. Il manque plus que le courage de faire ce genre de boulot. Je ne sais pas si je l’ai mais je pense que je le trouverais si je me motive. Je ne vous l’avais pas dis mais ma mère à bosser dans ce milieu. L’une de ses amies a une fille de 25 ans. Toutes les 4, nous sommes les seules à savoir leurs secrets. Cette fille s’appelle Sarah. Elle est comme ma cousine. En fait, ma mère n’a pas bosser dans ce milieu, je suis en train de vous mentir et de me mentir à moi-même. Ma mère été une prostituée de luxe. Je ne sais pas si cela change quelque chose, d’être sur un trottoir avec un mac ou d’être une pute de luxe avec des hommes richissimes et à son compte. Ca donne juste un statut moins minable.

C’est pour ca, que j’ai été plus que perturbée quand j’ai appris que C. m’avait trompé en Thaïlande avec des putes. Je ne sous estime pas ma mère. Bien au contraire. Je l’admire. C’est une femme extra ordinaire. Je l’ai compris très tôt. Ma mère partait le soir, avec un maquillage sublime et elle été toujours très belle. Elle dormait toute la journée. Je ne sais plus trop comment j’ai compris. Je ne sais plus trop ce que je pensais. Je me disais, juste que maman partait voir des messieurs. Je ne l’ai jamais dit a ma mère. Je ne posais aucune question. Elle se donnait tellement de mal pour dissimuler son secret que je ne voulais pas lui causer plus de soucis qu’elle n’en n’avait. Je la regardais partir et j’avais mal au cœur. J’avais l’impression d’être abandonnée. Parfois, je voulais la retenir mais pour m’offrir tout le confort dont j’avais besoin, ma mère ne pouvait pas rester. Elle partait parfois, en cachette et je passé mes nuits à l’attendre. Lorsque j’entendais la clé (Et je commence à pleurer quand j’écris***), j’étais folle de joie. Un sourire se dessiné sur mon visage. Je courrais jusqu'à la porte et on s’installait pour regarder la télévision. Je n’étais plus seule, il y avait ma maman. J’ai tellement aimé ses moments qui n’appartenaient rien qu’a nous. Ma mère ne venait jamais à l’école lorsqu’il y avait des activités. Elle n’avait pas le temps. J’ai beaucoup souffert de son absence alors pour combler cela, elle m’offrait tout ce que je voulais. Parfois, certains garçons pensent que je suis matérialiste mais c’est parce que j’ai l’impression qu’offrir un cadeau veut dire qu’on aime la personne. Comme si, c’était la seule façon de dire je t’aime. C’est faux mais c’est comme ça. Je crois que le passé de ma mère, explique mieux pourquoi elle m’a toujours encouragé à prendre soin de moi. J’ai vu quelques photos. J’ai écouté certains de ses récits et je suis en colère contre le destin. Elle n’aurait pas du vivre comme ça. Ma mère à gagné une vie luxueuse grâce à son corps et elle aurait du épouser l’un de ses riches prétendants. Elle aurait du vivre heureuse jusqu'à la fin de ses jours mais elle est tombé amoureuse du mauvais homme. J’aime mon père. Je le respecte mais il n’a pas su prendre soin d’elle. Elle à tout fini par tout plaquer pour lui. Elle à arrêter son travail puis il à dilapider tout ce qu’elle avait en faisant des coups foireux. Il avait toujours des projets merveilleux mais rien ne fonctionnait jamais. Il lui à voler des sous pour pouvoir jouer. C’est le mal de sa vie. Parfois, il gagnait beaucoup d’argent alors nous avions une vie formidable. Restaurants, vacances, shopping puis en un claquement de doigts, nous étions encore dans la merde. Mon père n’est pas un mauvais homme puis il est vieux maintenant. Quand il avait de quoi rendre ma mère heureuse, il le faisait. Je pense qu’il à été éperdument amoureux d’elle mais il été maladroit. De toute façon, n’importe quel homme ne pouvait être qu’amoureux d’elle.

Ma mère me promet qu’on va vivre à nouveau bien mais nous n’aurons jamais, tout ce que nous avons perdu. Ce n’est pas avec un travail d’esthéticienne ou de coiffeuse que je vais lui offrir ce dont nous avons besoin. Je voudrais lui donné tout ce qu’elle devrait avoir. Je voudrais réussir ma vie. Je voudrais être aimé du bon garçon et la rendre fière mais je n’y arrive pas. Je fais des erreurs. Je tombe parfois et j’ai souvent envie d’en finir parce que je me sens mal ici bas.

Les seuls moments où je me sens bien, c’est alcoolisé ou pas sur une piste de danse, la nuit.

Allez comprendre pourquoi.

Quand, j’ai l’impression d’être ailleurs et de n’avoir aucun souci. J’oublie tout.

Avant j’avais ma cousine pour m’amuser. Elle avait ses propres maux et ensemble on se défoulait comme ca. Maintenant, elle est loin et elle me manque tellement.

Demain, c'est samedi. J'ai hâte ...

L’effet papillon.

Samedi 21 Juillet 2007 à 15h04

Un appel de C. 5 Heures du matin :

- Pourquoi tu ne reponds pas à mes sms ?

- Je t'ai repondu

- Et a mes appels ?

- Je n'ai pas fais attention

- J'aurais aimer que tu sois joignable.

- Je le suis.

- Ta soirée s'est bien passé ?

- Oui, très bien.

- J'ai manger au japonais, moi.

- ah, sympa !

- Tu me manques.

- Qu'est-ce qui t'arrive ?

- Tu n'as pas repondu à mes textos et j'etais inquiet. Tu aurais du m'appeller.

- Je voulais pas deranger.

-Tu peux appeler. Je pense à toi, tout le temps.

- Je peux profiter de toi si t'a bu. Est-ce que tu m'aimes ?

- Tu me manques et je n'ai pas assez bu pour te dire ca mais tout ce que je sais c'est que je pense a toi.

- ok ...

- C'est déjà pas si mal.

- surement.

- Louise, te passe le bonjour.

- Il y à une fille ?

- Oui

- Je croyais que vous passiez un week-end entre mecs. Tu m'as encore mentis.

- Finalement, elle est venu mais tu l'as connais. C'est comme un pote.

- Je dois le prendre comment ?

- Elle a laisser son mec, elle aussi.

- J'men fous de son comportement avec son mec. toi tu m'as menti. ta pas interet de partir une fois de plus.

- Non, je le ferais pas. la prochaine fois tu seras avec moi.

- Bon je te laisse, bonne nuit.

- Essaye d'etre joignable.

- C'est moi qui te dis ca d'habitude et tu n'aimes pas que je te le demande.

- J'ai changer d'avis. J'ai l'habitude de t'avoir tous les jours au téléphone. Bon bah bonne nuit

- Bonne nuit.

Je sais plus quoi pensé. Ce soir, je n’irais pas au cours de pole dance. J'ai encore changé d'avis. je veux pas voir ma copine, en plus. Je l'aime bien mais je crois qu'avant de suivre une quelconque route. je dois déjà régler mes problèmes intérieurs. Hier, j'ai écris un peu sur lancien travail de ma mère et j'ai longuement hésité avant de le faire. C'est un lourd secret que je ne voulais pas dévoiler à qui que ce soit mais la, je me sens a l'aise. Je me demande s'il est nécessaire d'en parler avec une psy. Pour les cours de pole dance et même si je taf après comme gogo, je n’ai pas envie de le faire pour les mauvaises raisons. J'ai réservé un cours de pole dance dans une autre école de danse pour la fin du mois. Au lieu d'avoir assez de sous pour aider ma mere. j'aurais l'impression de la trahir un peu parcequ'elle serait decue que je fasse un tel job même si ca n'a pas de lien direct avec ce qu'elle a fait.

Qui suis je ?

Dimanche 22 Juillet 2007 à 0h46

1ere conversation avec Stella :

-Rappelle-moi

-Je suis occupée, je t’appelle dans 15 minutes.

-Comment ca, t’es occupée ? Qu’est-ce que tu fous ?

-Euh … ben, je rince mes cheveux et je t’appelle après.

-Mouais. (*Elle me coupe au nez*)

2eme Conversation avec Stella :

-Allo, Qu'est-ce qui se passe alors ?

- J'ai eu ton sms. Pourquoi tu ne viens pas ?

-Je n’en ai pas envie. Je suis fatiguée.

-A cause de ton connard ? (** Le connard, c’est donc C.)

-Non, c’est mon propre choix.

-Tu me déçois

-Tu m’as déjà posé des faux plan et je n’ai jamais rien dis.

-Je n’aime pas les promesses non tenues.

-Je suis désolée mais bon tu es mal placée pour me faire des remarques.

-Reste dans ta déprime. Reste avec ton connard. Je n’ai pas besoin d’une amie comme toi.

-Ecoute, ca sert a rien, qu’on s’embrouille pour ca.

-J’men fous. Je te déteste. Tu sais quoi, ta fais ton choix alors oublie moi.

-Pardon ?

-J’ai passé une soirée de merde, hier.

-Et tu t’en prends à moi ?

-Non, c’est bon. J’men fous de ta vie. Lâche moi et ne me rappelle pas. Maintenant ce sera chacune de son côté. Ma pauvre, je vais même te bloquer sur MSN comme ca, ce sera bien clair.

Je suis déçue mais j’avais un mauvais pressentiment. C’est pour cette raison, que j’ai décidé d’annulé notre cours de pole dance et notre soirée. Je sais que c’est une fille pommée et malheureuse. Je suis moi-même assez fragile et j’avais peur qu’elle m’influence pour faire des conneries. Peur qu’elle m’entraine vers le fond. Je suis attirée par le milieu de la nuit mais je ne suis pas sure que ce soit pour les bonnes raisons et je n’ai pas envie de faire n’importe quoi. Je me pose beaucoup de questions. Je n’ai pas besoin d’une copine qui me brusque pour que je me retrouve dans la même boite et avec des nouveaux problèmes.




J’ai décidé de me confier a ma mère :

-Je me suis disputé avec une amie

-Laquelle ?

-Une nouvelle. Elle fait du striptease.

-Méfie toi, les nanas qui bossent comme stripteaseuse ou gogo sont souvent des pommées, des flemmardes ou des saladieres.

-Maman, je ne suis pas du même avis que toi.

-Je connais trop bien ce milieu et même s’il y à des exceptions. Je sais que les filles sont pourries la dedans.

-Tu as un rejet ?

-Oui, complètement. Toi tu es tolérante parce que tu penses a ta maman mais crois moi, ne fréquente jamais ce milieu la.

-Je sais que tu es quelqu’un de bien et du coup, j’essaye de ne pas juger ce genre de filles.

-Moi, je ne les aime pas.

-En tous cas, je commençais a beaucoup l’aimer et je suis contente d’avoir vu son vrai visage avant de m’attacher a elle.

-Qu’est-ce qu’elle t’a fait ?

-J’ai annulé notre soirée et elle est devenu violente verbalement.

-Elle te rappellera surement.

-Je pense, oui.

-Dans tous les cas, ne la fréquente plus.

-Oui, c’est bien ce que je compte faire.

Ca m’a fait du bien d’en parler avec ma mère.
Ca me remet les idées en place.

L’argent facile, l’amusement et plein de trucs m’intéresse dans ce milieu mais je pense qu’il est plus sain de gagné son argent d’une manière différente. Ca ne m’empêchera pas de prendre des cours pour être plus sensuelle. C’est toujours bon à prendre pour séduire son petit-ami mais je crois que ca ne dépassera pas un cadre privé. Je ne suis pas comme ça. J’ai d’autres solutions pour vivre et je ne dois pas céder à la facilité et à la perte de ma personnalité. Ce ne serait plus moi. Je ne comprendrais pas n’ont plus qu’un homme m’aime sachant que je fais un tel taf. Cela me confirmerait que l’amour n’existe pas et qu’il n’y à que le cul dans la vie.

Pour C. Je crois que je replonge. Je crois que je l’aime encore. J’avais pris sur moi. Je me sentais revivre mais je suis encore trop faible pour m’en séparer. C’est une lutte contre moi-même, qui revient. Ce soir, je ne suis pas sortie. Je ne regrette pas. J’me sens bien mieux comme ça, tranquille.

Mon cœur balance entre Yoann et C. Je crois que je ne verrais pas Romeo. J’avais envie d’ailleurs. Je voulais tout arrêter. Rompre avec Yoann et C. pour vivre une seule et même histoire. Pour être heureuse mais je n’y arrive pas. Je ne saisis aucune autre opportunité. Je suis coincée entre deux hommes avec un cœur de petite fille.

Spirale

Lundi 23 Juillet 2007 à 8h12

Tout ce qu’on pourrait faire, sans diable, ni dieu. J’veux un mec bien ou je meurs. Je ne veux pas d’un connard. J’veux pas de belles promesses. J’en ai rien à foutre qu’il soit beau parleur et qu’il me raconte des conneries. J’veux juste qu’il me borde dans mon lit quand ca ne va pas. J’ai déjà pleuré comme une madeleine. J’ai brisé des cœurs et maintenant je veux quelqu’un de bien pour discuter. Pourquoi, je ne vais jamais nulle part ? Pourquoi, je reste au bord du précipice au lieu d’avancer ? Pourquoi, je ne suis pas une princesse dans son cœur ? Est-ce qu’il aurait de la merde dans les yeux ? Pourquoi, je garde jamais un boulot ? J’voudrais un peu plus de rose dans mes pensées. Pourquoi des fois, la vie me parait pénible ? Pourquoi, tout me fait chier ? Pourquoi je ne peux pas d’un coup de vent, balayer les mauvais souvenirs ? Pourquoi, j’m’entête avec lui ? Que puis-je faire pour colorer notre histoire ? Il y à tellement de lui, au fond de mon cœur. Tellement de gris. J’aurais du abattre en plein vol, son 1er baiser. Souvent, il est froid. Il ne parle pas. Il fait comme si, je n’existais pas. Lorsque je suis chez lui. Je me sens un peu seule, dans sa grande maison. Parfois, j’ai envie qu’il hurle de colère à défaut de m’être plus sympathique même si apres je regrette. J’ai besoin de sentir que quelque chose existe entre nous. Même le pire. J’ai besoin d’un signe de vie. J’ai besoin de ressentir autre chose que le vide dans lequel, il nous plonge. Je voudrais qu’il vocifère. Qu’il me pousse dans les escaliers et qu’il me tue. Je prendrais tout sauf l’indifférence. Il ne dit rien mais j’ai besoin de savoir ce qu’il pense. Je le pousse au crime. Je le provoque du mieux que je puisse. Je ne veux pas prendre racine dans sa vie désordonnée sans ne trouver jamais, une petite place pour moi. J’aimerais croire encore que nos différences pourraient être complémentaires. Je crois, qu’il ressemble au chagrin. Il a le même air sournois. Je traîne boulevard des désespérées. C’est comme ça. Parfois, je m’égare dans la rue des sourires. Je croise d’autres regards. Un peu larguée. Un peu naïve. Un peu, au bord du précipice. Je me questionne. De temps en temps, il me dit qu’il tient à moi et j’aime ça. Je pourrais en finir de tout ce jeu mais je reste. Ce n’est pas ma faute. Je ne sais rien faire d’autre, qu’attendre quelque chose qui n’arrivera pas. Un jour, surement qu’un coup de vent, m’emportera loin de lui. On ne sait pas. Ni lui, ni moi.

Conclusion

Lundi 23 Juillet 2007 à 19h21

Je viens de plus ou moins rompre avec C.

Je lui ai dis que je souhaitais faire une pose jusqu'à la rentrée car j’en avais marre de notre relation.

Il m’a répondu : « Bonnes vacances alors » et j’ai coupé. J’ai changé mon numéro de téléphone. Je ne lui donnerais pas mon nouveau numéro surtout vu comment il a reagit. Ca me montre que j'ai bien fait de lui dire ca.

Je ne pense pas le rappeler a la rentrée et il aura beaucoup de mal à me joindre.

Je n’aurais plus besoin de m’inquiéter quant à mon attitude vis-à-vis de Yoann ou de C.
Je n’aurais plus besoin de surveiller les éventuels écarts de C. Je n’aurais pas l’impression de me sentir trahie s’il fricote avec une nana.

Je n’aurais plus aucune attente.




Plus aucun espoir et ce sera mieux pour moi. C’est fini.

Voila, j’ai pris une grande décision, parce que j’n’en pouvais plus. Je commençais à partir en couille. Je commençais à faire n’importe quoi pour essayer d’avoir un peu de son amour et de son attention. J’ai l’impression de me sentir libérée d’un immense fardeau.

Je pars avec Yoann en vacances. J’ai annulé mon rendez-vous avec Romeo, le stripteaseur de MSN. Et, dieu, ce que je me sens libre, vivante et je respire.

Je remets les choses à leurs places. Je redeviens celle que j'etais.

J’aime voir les dessins-animés. Je veux voir ratatouille (Un nouveau film qui sera en salle le 1er aout) et Yoann est d’accord.

Éclaire-moi s'il fait sombre !

Mardi 24 Juillet 2007 à 3h58

Il y à des souvenirs qui écorchent. D’une main farouche, ils empoignent notre cœur et le torde jusqu'à ce qu’il se vide de tout ses sentiments. Jusqu'à l’épuisement. Jusqu'à l’assèchement. Jusqu'à nous faire oublier qu’il a aimé. Mais avant le coma idyllique, il y à tout le reste. Je devrais emballer tout cet amour vain dans un sac plastique et le foutre à la poubelle. Je voudrais remplacer mon cœur encore humide, par un bloc de calcaire. Je n’aurais pas du l’aimer. Hier, je me suis dis : « Dorénavant, je ne l’aimerais plus ». J’y croyais. Vous ne vous rendez pas compte à quel point, j’y croyais. Mais désaimer sur commande. Désaimer à l’usure, demande du courage. C’est difficile pour quelqu’un qui n’a jamais rien su faire d’autre qu’attendre quelque chose qui n’arrivait pas. Que puis-je faire pour que le temps passe sans trainer des pieds ? Il paraitrait que l’amour ne dure que 3 ans. Peut-être qu’il faudrait attendre encore une année, pour ne plus avoir le moindre espoir. Mon cœur est comme envouté. J’abandonne la raison pour le retrouver. Qu’importe si je tombe. Je reste encore. J’annonce des faux départs. Je le pleure et je n’assume pas la distance qui s’installe entre nous. Je m’en vais à reculons.

Ain't It Funny

Jeudi 26 Juillet 2007 à 7h04

Vous savez, l’autre jour au barbecue. J’étais avec Yoann et il y avait une nana qui l’a maté super longtemps. Elle été pas mal mais il a rien vu. C’est l’insouciance de son âge. L’autre chacal de C. l’aurait vu parce qu’il est à l’affut. C’est un vieux loup.

Lui, Yoann, il est pur. Enfin, peut-être pas tant que ça … va savoir. En plus, elle était avec son mec. Putain, la pouffe. Elle a essayé de me parler mais je ne l’ai pas calculé. J’n’ai pas besoin de copine. Ma seule amie, c’est Seve et puis bon mes copines virtuelles de JI. J’ai fais la connaissance d’un mec, mais c’est amical. Ya rien d’ambiguë sauf qu’il veut déjà me mettre dans ses numéros illimités. Vous savez l’offre avec SFR. Apparemment, il à beaucoup souffert avec les nanas. Il organise régulièrement des soirées dans les boites de nuit sur Paris. Il à un look sympa, pourtant. Il dit qu’il cherche une histoire sérieuse. J’espère qu’il ne va pas essayer de me draguer. Ca ne m’intéresse pas du tout. J’ai assez d’embrouilles avec mes deux hommes. Et Roméo, le beau brun est déçu mais on se parle encore sur MSN. Il ne me fait plus de striptease. Je l’ai refroidi, forcement.

Les amis,

Je ne sais plus ce que je veux. Je ne sais plus qui j’aime et ou je vais. Yoann ou C. ? Jamais sans les deux ? m'amuser ou avoir une relation serieuse ? Pourquoi je représente tant de contradictions ?