Jours et Nuits

Un journal de Journal Intime.com

Archive du journal au 15/11/2006.

Sommaire

1 Novembre 2004 à 0h16
Je commence donc à écrire.
1 Novembre 2004 à 0h20
3 Avant Moi
1 Décembre 2004 à 4h57
Ce plan
13 Décembre 2004 à 0h36
Il me manque
14 Décembre 2004 à 14h02
Les haines amourées
14 Décembre 2004 à 14h12
Le comble de ton bonheur
14 Décembre 2004 à 14h14
Be. Id.
14 Décembre 2004 à 14h17
NOUS
21 Décembre 2004 à 23h34
Homme Sweet Homme
21 Décembre 2004 à 23h38
Rodeo
5 Février 2005 à 14h11
Ton retour

Je commence donc à écrire.

Lundi 1 Novembre 2004 à 0h16

Comment vais-je exprimer tous mes maux? Je ne cherche pas âme prétendre quelque talent. Je ne dois pas le faire, le caniche de salon ne doit pas le faire. Surtout que je ne sais ni quoi faire, ni par où commencer. Arriver au point où je ne sais plus se que je désire réellement, m'interrogeant sur mon futur plus qu'incertain, je me demande s'il me faut partir ou rester.
J'ai envie de dormir, j'ai envie de ne plus les voir, je ne les supporte plus. Ces maux, je ne peux pas les définir - trop nombreux? Pas assez de réflexion certainement - je ne sais même pas si ce sont ces individus ou bien les faits qui me rongent.
Mes repères sont ils fondés sur ces 19 années d'existence ou bien sont-ce uniquement des notions qui me confortes et sur lesquelles je préfère m'étendre au point de me voiler la face?
Ma vie ne serai-t-elle pas une grande farce que je me fais à moi même?

J'ai décidé de coucher ces maux sur papier, non pas pour garder une trace mais uniquement pour me confier. Nul ne peut m'aider s'il ne me connaît, s'il ne peut déceler la part de vérité et celle de mensonge que je me fais à moi-même. Même si tout parait, pas assez détaillé, le vécu est là. Le rendu final m'importe peu tant que mes démons soient enfin bannis de mon âme et de mon corps.
Une notion ne peux être évoquée ici : la vérité, car même si mon esprit restitue ce qu'il sait, je ne pourrais pas m'offrir le luxe de dire s'il a raison ou non. Vais-je encore tomber dans la séduction, chercher a plaire et encore me rendre compte que je ne joue qu'un rôle qui ne me sied pas enfin de compte et me retrouver sans aucune identité ballotté de bras en bras, pour finir seul, la voie que j'ai pris de toute manière me conduis fatalement vers cette solitude.
Je ne me souviens de rien de mon passé, je ne veux me souvenir de rien. Seules les conséquences de ces actes de soumissions me sont flagrantes, construisant ou démolissant cet être qui me révulse... c'est être, c'est moi.
Des bribes de ses souvenirs refont surfaces au rythme de ces chansons qui m'accompagnent tout au long de ces journées, Elles résonnent dans ma tête tels des sentences. L'échafaud n'est plus très loin....
Le désir de rechercher toutes ces mélodies est paradoxal : la quête de mon passé et de cet élément perturbateur fait naître en moi des craintes et soulève de nombreuses questions. Suis-je assez fort pour démêler tous ces nœuds qui embrouillent mon esprit ? Faut il vraiment en passer par là pour comprendre les causes d'un tel résultat ? Est-il possible de le définir comme il devrait être ou bien tel qu'il est réellement ? Est il réellement ce qu'il parait être ?
J'espère trouver ces réponses un jour, comprendre pourquoi j'en suis arrivé à ce que je suis maintenant et que dois-je faire pour prendre les devant et être enfin maître de la situation.

3 Avant Moi

Lundi 1 Novembre 2004 à 0h20

Un beau matin de mars naquit, dans la charmante ville bourgeoise qu'est Dijon, un petit bonhomme.
L'histoire commence plus tôt en fait.

En 1982, un couple déjà marié s'installe en France afin que l'un d'eux finissent ses études. Ils avaient tout quitté, la femme a laisser dans son pays ses parents, amis ainsi que toute l'aristocratie dans laquelle elle vécu jusqu'alors pour retrouver ce pays qu'elle a connu dans son enfance par le biais de colonies vacances alors que l'Algérie était encore une colonie Française. L'autre n'avait jamais mis les pieds en dehors de sa campagne natale, village perdu au cœur des montagnes de la Kabylie. Les conditions de vies sont assez difficiles pour ce fils de paysans : pauvreté extrême, perte de sa mère mal aimée de son père, remariage de ce dernier… Grâce à la formations de masse il réussi a sortir de se bourbier pour se diriger vers Alger où il fit la rencontre de celle qui deviendra, malgré elle, sa femme. Cette dernière quitte son emploi en tant qu'institutrice pour épouser celui qui deviendra par la suite son bourreau.

Ce plan

Mercredi 1 Décembre 2004 à 4h57

Le soleil s'éteint en laissant place au silence… au froid… au noir….
Je sors, je marche, je traîne.
Les sentiers sont embourbés.La pluie est plus vive.
Une ombre me frôle, puis s'évanouie dans le massif plus loin….Une autre s'approche, je sens sont souffle…Mon cœur bat la chamade, il me dit qu'il n'est pas prêt, qu'il ne veux pas d'un corps souiller.Ses mains s'empare de moi…
Le froid se fait plus persistant. Le ciel se pare de ces joyaux .Joyaux qui ornaient autrefois ce même cœur lorsque tu lui souriais.
Un grognement se fit entendre, un gémissement suit; Ma gorge lance un soupirs puis un gémissement. Regardant ces points lumineux de la ville lointaine, cherchant à rivaliser avec ces gemmes astraux. Il finit puis range tout en s'étonnant des reflets orangés des lumières sur ses bandes de verre qui parcourent mes yeux, de la larme qui n'en finit pas sur cette même joue sur laquelle il avait imposé un baiser.
Le sentier débouche sur une vue moins artificielle : les coteaux nus, les petites haies et ce minuscule bois.
Une ombre plus frêle, plus menue, s'approche en me proposant de m'installer sur un banc. Las de cette traversée nocturne je pris place à ses coté. Ici elle me raconte son histoire puis fond en larme lorsque nous nous sommes rendu compte du point commun de cette histoire. Une histoire, ce petit bout de vie brièvement joyeuse…
C'est ce jour là que nous nous sommes rentré…. Ce jour là que nous avons partager pour la première fois un morceau de vie…
Les jours suivant nous nous sommes installer dans ce café rouge et bruyant, premier instant d'un NOUS…. Le dernier aussi puisque quelque semaine plus tard…. Tu m'avoues que tu t'es joué de moi…..

Le corbeau honteux et confus
Qu'on ne l'y prendrait jamais plus.

Il me manque

Lundi 13 Décembre 2004 à 0h36

Rosée du matin
Perles sur ton corps,
Cristaux opalins,
Trésors de l'Aurore
Sur ta peaux de satin
Courent des rayons d'or.

Cruelle denrée est l'amour…
Cruelle est cette promesse faites aux imbéciles
Crédules ! Tu m'as fait me délecter à cette ambroisie.
Cette divine gourmandise me rendit dépendant.
Ce délice m'aveugla,
Cette ombre-là, je ne l'a voyait même pas….

Les saphirs de tes yeux
Immaculés de bleu,
Parures de tes fidèles tromperies….
Une averse ?
....................Il pleut !
.................................Je reste seul ici….

Tu m'as arraché à ma bien aimée pour vivre dans ce péché !
Ton bien consommé, tu le fait valser !
Tes mots lapident mon âme, mes maux ne t'effleurent !
Tu te portes comme un charme…
Tandis que moi…
Mon humeur est au plus bas….

Crépuscule de cette alliance,
Vénus me fait sombrer dans la démence.
Ces alcools et opiacés
Feront-ils preuve de clémence ?

L'amour ne vaut pas la peine d'être vécu
Si l'on doit endurer tant de souffrances…
Ayant perdu l'espoir je suis déçu
Non…Non ! Plus jamais une seule romance….

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Voilà bientôt 3 ans que nous nous sommes séparés, pourtant je t'aime toujours crapule...
Tu continues de te jouer de moi....
moi de mon coté, je suis petit, faible et n'arrive pas à remonter la pente.......je t'aime putain! je t'aime!!!!
Mlle Pointu ne m'a fait aucune remarque concernant ce poème (débile) et même cet aveux est passé inaperçue... il m'a vallut un 17/20!connaitre pareille tristess epour avoir un 17/20..... le comble de l'horreur...
De ton, coté tu a tout enjolivé... tout est si parfait pour toi, tout est si net et precis... Tu n'y es pour rien toi, tu t'en laves les mains .... voilà tes dernière paroles.... et bien Crucifix moi car personnelement je ne peux rien sans toi...tu me manques, je ne pense qu'à toi..... tu es le seul amour auquel je tiens....
Même si ces mots , tu ne les entends pas, même si tu m'as définitivement oublié, saches que je t'aime encore et encore.....que nous avions encore beaucoup a partager et apprendre....

Ce fut trop bref....

Je t'aime.....

Les haines amourées

Mardi 14 Décembre 2004 à 14h02

Je suis protagoniste,
Mais c'est toi qui agonises.
Tu ne fais que quémander,
J'ignore ta mendicité.
Trépasse si je faibli,
C'est sans moral aujourd'hui.
Nos devises sont dépravées…
Tu as mal où j'ai frappé…
A moi tu t'es adonné,
Ne joue pas l'offensé.
Tes résistances sont vaines,
A quoi bon te trancher les veines ?

Je suis antagoniste,
Ma méthode te rend triste.
A nous je lève le verre.
Pour moi qui t'exaspère,
Je passe ton attitude.
Novice de la rectitude
Ta démence tient les reines,
Tu n'es plus si sereine,
Je casse tes sculptures,
Je détiens ton sépulcre
L'aliénation est reine,
A quoi bon te trancher les veines ?

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Je n'ai jamais sur faire le deuil de mes relations....
Avec moi, ça a toujours été catastrophique....
Il n'existe pas de douces ruptures , de copinages ou bien de bons contacts....
Je m'emporte, tu t'en va....
Je pense toujours que tu es mauvaise....
Tu penses toujours que j'en fait trop, que je prends toujours tout trop a coeur....
Si j'agis tel que je pense c'est pour une raison, c'est parce que j'aime la personne , non pas parce que je suis déssespéré...

Peut-être... qui sais....

Le comble de ton bonheur

Mardi 14 Décembre 2004 à 14h12

Me faire la fumée de ton narguilé,
Pour naître de tes lèvres, cesser tes braillements,
Devenir l'oxygène, pour que tu m'inspires,
Mourir dans tes poumons et te faire mourir...

Je veux être l'alliance pour tenir tes doigts,
Chevalière coupe sang, qui te paralyse,
Le garrot de ta main...Etre la lentille
Qui s'abreuve de tes yeux, et te fait tomber.

Je veux devenir cet homme que tu aimes,
Celui aux yeux bleus qui déclanche ma haine,
Que se sois moi que sans cesse tu enlaces,
Je veux prendre cette douce place….

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Be. Id.

Mardi 14 Décembre 2004 à 14h14

Posé sur ton chevet, l'unique photo d'Elle,
Caché dans tes secrets, l'homme se renouvelle.
Tu renies tes envies de briser la glace.
Tu mènes une double vie qui t'enchaîne et te casse.

A l'aube de mon ère se trouve l'unique femme,
Qui se cache et se terre pour permettre ma flamme.
A l'aube de la tienne sont penchés Elle et Lui,
Qui s'entaillent, se saignent Pour renaître la nuit….

Ta femme pour le jour, Ton homme du soir,
Ça vaudrait le détour, mais il n'y a pas d'espoir :
Quand tu es avec Luc tu voudrais Lucie (*)
Quand elle touche ta nuque, tu ne rêves que de lui…

Pour goûter à la vieil te faut faire un choix,
Et ce qu'on dit de moi n'a rien qui ne se voit.
Pourquoi faut-il choisir si l'on se plait comme ça.
Il y a sans doute bien pire que ce qu'on dit de moi….

(*) Toutes ressemblances avec des personnes de mon entourage sont fortuites sachant que ce poème a été écris en 2002.

NOUS

Mardi 14 Décembre 2004 à 14h17

J'ai trouvé un indice au fond de ton pantalon,
Il me pousse au vice de ta boite en carton
Afin de découvrir celle qui t'ensorcelle.
J'ouvre tes souvenirs, j'y trouve une photo d'elle.

Je te suis dans la rue, tu rentres dans cet hôtel.
Cette femme nue, mais elle est si belle…
Vos enjambés sont longues et paraissent intenses…
Moi, je trouve cela immonde, je sombre dans la démence.

Deux jours que tu n'es plus là, tes affaires non plus…
Tu ne partirais pas en me laissant a la rue ?
Six mois sans aucunes nouvelles, j'attends toujours….
Cette femme était belle….moi aussi mon amour….

12 juin 2002

Homme Sweet Homme

Mardi 21 Décembre 2004 à 23h34

J'ai remis en état
Ton portrait sur le mur
A l'entrée, y a que toi
Que je peux voir en peinture
Je te ferai du plat
Je suis bonne cuisinière
Je ne ferai plus que ça
De ton corps, si nécessaire,
A mon cœur

Mon homme sweet homme
Il faudrait faire
L'amour et la poussière
Pour que tu plonges
Mon homme sweet homme
Laisse-moi faire
L'amour et la poussière

Passer l'éponge
Sur tes envies de toucher
Le cœur anonyme
Des poupées trop gonflées
Par la fronde et la frime
Oublions-là nos ex
Les moutons sous le lit
Laissent un goût de latex
Qui nous passe comme l'envie
Qu'il nous laisse
Pour ça

Mon homme sweet homme
Il faudrait faire
L'amour et la poussière
Le ménage en grand
Mon homme sweet homme
L'endroit l'envers
Je suis bonne à tout faire
Sage comme un mouton blanc

Mon homme sweet homme
On devrait faire
L'amour et la poussière

Mon homme sweet homme
Dans cette affaire
Je suis bonne à tout faire

J'ai trouvé tout à l'heure
Près du téléphone
Le nom d'une personne
Ca doit être une erreur
Ce billet doux, vient-il
Du fond de ta poche ?
Mais qui est au bout du fil ?
Une fille
Je raccroche

Zazie

Rodeo

Mardi 21 Décembre 2004 à 23h38

T'es tombé dans le piège,
cow-boy par le siège,
t'as misé sur le mauvais cheval.
C'est ton premier cris,
et tout l'monde applaudit
ça fait plaisir, mais ca fait mal.
Tu tombes sur maman,
tu te dis finalement
que t'aurais pu tomber plus mal.
Jusque là ca va,
mais cow-boy n'oublie pas
qu'il est à bascule ton cheval.
C'est du

Rodéo, c'est la vie pas l'paradis (x2)

D'abord à quattre pattes,
tu tombes tu t'ratrappes
et puis l'école, on peut pas dire qu'ça t'emballe.
Du coup tu traînes dehors,
cow-boy t'es l'plus fort
pour la défonce et la cavale.
Tu laisses ta famille
et tu tombes les filles
qu'elles pleurent, tu t'en fiches pas mal.
Une nuit, une heure, une seconde de bonheur,
comme toutes ces pillules que t'avales.
Comme au

Rodéo, c'est la vie pas l'paradis (x2)

T'es tombé dans le piège,
le nez dans la neige,
en route vers le paradis.
Tu parles d'un héros,
fauché en plein galop,
et dire que tout l'monde applaudit
Tu tombes tu t'relèves,
jusqu'au jour où tu crèves,
tout ça pour tomber dans l'oubli.
C'est fini, cow-boy, fini, mais rassure-toi
on peut pas tomber plus bas.

Rodéo, rodéo

Zazie a trouvé les mots pour parler de toi de mon frère et de ma soeur

Ton retour

Samedi 5 Février 2005 à 14h11

putain de merde!