Bon bah, j'ai découvert ce site par hasard et j'ai décidé de commencer un journal. J'avais déjà écrit dans un cahier mais lorsque je suis tombée en enfer, même l'écriture m'était intolérable. Et comme c'est une maladie d'écrire, de faire de la poésie, je recommence sous une autre forme, pour me faire plaisir mais aussi pour me guérir. Ce journal l'a pas pour vocation d'être gai, mais de m'exprimer et de faire sortir toute la souffrance enfouie en moi que je ne sais faire sortir autrement.
"on est tous un peu de la poussière d'étoile" car on respire de l'oxygène et que ces molécules ont été formées dans des amas gazux et dans les étoiles. Jolie réfléxion, tout à fait vraie et qui laisse rêver. J'aime les étoiles parce que elles sont dans l'immensité du ciel. Je pense que quand quelqu'un meurt, son âme qui son corps et va floetter avec les étoiles (peut-être simpliste mais poétique). Enfin voilà, je ne sais pas trop quoi dire dans mon journal. C'est les vacances, et mon chéri me manque. Je n'arrive pas à dire ce pourquoi j'ai fait ce journal, ce que je voudrais dire pour oublier.
Bon voilà. Depuis le mois de mars je souffre de dépression profonde. Je ne comprends pas encore pourquoi. Je vois une psychologue et avant c'était un psychiatre. J'ai failli partir en hopital car je me mutilais affreusement, je voulais mourrir. Par deux fois, j'i tenté de me suicider et par deux fois, des amis que je ne remercierai jamais assez ont été là. Comment peut-on souffrir au point de ne plus trouver la force de vivre ? Moi je m'en voulais de faire de la peine à mes amis, à mon copain, je me sentais nulle et j'avais l'impression d'être quelque chose de raté. Automutilation, suicide, anorexie... Parfois quand tout va mal, on ne croit plus en soi ni en personne. Je croyais que mon copain ne m'aimait pas, qu'il restait avec moi par pitié. Un jour, quand il a eu 1/2h pour me soigner et me dire les mots justes pour que je passe la nuit, seule chez moi et que je vienne en cours le lendamain, j'ai réalisé qu'on ne peut faire ça que par amour. Depuis j'arrive à peine à réaliser que quelqu'un peut m'aimer et vouloir m'aider. Néanmoins rien nest gagné, à chaque échec je reprenais les armes de la detruction et tentait de me punir. "Il n'y a qu'une seule personne que je haïs plus que tout sur terre. Cette personne c'est moi." Mais face à l'horreur que j'avais de moi, il y avait l'admiration des autres, eux qui me soutenaient même sans être au courant de rien. Un jour mon copain m'a surprise, la détresse que j'ai lue dans ses yeux m'a aidée. Voilà 1 mois que je n'ai touché à rien (une semaine, un peu mais rien de comparable à avant). Mais même si cela semble impossble, jai sombré plus bas, j'avais un dégout de mon âme, mais aussi de mon corps, hideux, gras, informe, blanc, marbré de longues balafres rouges. Je me suis privée de nourriture. Je pesais 47 kg pour 1.68 mètre. En 1 mois et demi, je suis tombée à 40.2 kg. Nouveaux rendez-vous chez des médecins, des nutritionnistes... Maintenant, j'arrive à manger, je n'en pense pas moins mais j'ai réussi à atteindre l'objectif des 50 kg. Je ne les assume pas, au moins je les fait. Voilà, c'et dit j'ai fait le premier pas, cela fait du bien de parler de se délivrer das l'écriture... pour renaître....
Bon aujourd'hui il pleut. Verlaine (il me semble) dirait "Il pleure sur mon coeur comme il pleure sur la ville". Moi je me suis disputée avec ma ptite soeur... ma grandèmère m'énerve... enfin... Et on va aller à la plage, ce qui ne m'enchante pas car j'ai encore beauoup de cicatrices et personne ne sachant rien il faut que j'arrive à ne pas me montrer de trop. Ma soeur et ma grand-mère seraient très choquées...(ma soeur a 12 ans...). Après on va aller dans un parc accrobranche. Après mon esprit ne peux pas aller plus loin ; comme je voudrais sauter un mois, juste un petit mois pour reprendre les cours et enfin revoir mon copain que je n'ai pas vu depuis presque 2 mois... Toute notre histoire (8 mois demain) ne me semble qu'un rêve. Il me semble que la douceur de ses mains et de ses yeux n'est qu 'un produit de mon imagination, qu'un produit de mes rêves les plus fous qui me font criore que quelqu'un m'aime. Pourtant ses appels sont bien réels, sa voix aussi. Mais je n'arrive toujours pas à réaliser. J'ai eu des désilusions trop profondes pour oser l'espoir...