HISTOIRE DE RACONTER

Un journal de Journal Intime.com

Archive du journal au 22/02/2007.

Sommaire

17 Octobre 2006 à 22h34
Introduction
19 Octobre 2006 à 20h53
Lolita
19 Octobre 2006 à 23h28
Serial Killer
24 Octobre 2006 à 22h17
Vide existentielle
24 Octobre 2006 à 22h27
Sensorielle

Introduction

Mardi 17 Octobre 2006 à 22h34


Vous pensez mieux me connaître après avoir lu mon journal ? La réponse est non. Vous pensez m'aprécier, au moins me comprendre voire partagez quelque chose avec moi ? A part le dernier point, n'y pensez même pas. Ce journal est là juste histoire de raconter : raconter de belles histoire, des fantasmes cachés, bref, vous faire parvenir tout ce qui peut trainer dans ma tête.
Je vois déjà certains d'entre vous monter au créneau : et si, pour moi, c'est un journal intime ; même s'il n'en a pas l'air, c'est raconter un état intérieure, mes plus sombres pensées, mes songes les plus fous même si tout le fond n'est qu'un gros ramassi de conneries, une régurgitation immonde de tout ce qui pourri en moi.
CE JOURNAL EST UN VOMIT !!!

Lolita

Jeudi 19 Octobre 2006 à 20h53


C'est parce qu'on a été élevé avec de petites cuillères en argent dans la bouche que nous pouvons tout nous permettre, parce que la loi du plus riche est toujours la meilleure.
Nous étions de vraies salopes. La plupart de mes copines (on ne peut pas dire amies) se faisaient partouser, moi aussi d'ailleurs, mais la différence entre moi et elles, c'est que j'y prenais du plaisir. Nous enchainions alcool sur joins de beuh, joins de beuh sur rails de coke, et le week-end, passé 23h, nous ne comprenions plus gand chose à ce qui nous entourait.
Errant dans les boites les plus chiques de la capitale, roulant dans les bagnoles les plus luxueuses qui soient, habilliées des fringues les plus chères que nous trouvions, nous faisions tout pour fuir un monde que nous détestions, un monde qui nous blasait, que nous ne comprenions plus.
Ce soir là, comme tous les autres soirs, je commençais à "partir", perdant peu à peu pied avec la réalité, confondant les spots du club où nous étions avec d'étranges signaux surréalistes. Je me suis levée de notre table pour aller chercher sur la piste le premier mec qui voudrait bien me tirer. Dans l'état où j'étais, je ne devais plus être très présentable mais le mecs s'en foutent, ce qu'ils cherchent, c'est seulement un trou, dans lequel il pourront éjaculer sans que personne les emmerde. Moi ça me plaisait, je dirais même que ça m'excitais. Une heure plus tard, j'étais dans un hôtels miteux entraint de me faire baiser. Je voyais la tête de ce gros porc juste en face de moi entrain de prendre du plaisir sur ce que j'appelerais, avec du recule, mon cadavre. D'un coup, j'ai eu envie de voir sa sale gueule exploser, de voir sa cervelle éclabousser les murs. J'ai saisi la lampe de chevet dans ma main droite et avec le socle, je l'ai violement frappé. J'ai d'abord entendu comme un craquement, du sang coulait le long de sa tempe. A bout de deux ou trois fois, il s'est affallé sur moi. Son sexe palpittait encore dans mon vagin.
Je jouissais ...

Serial Killer

Jeudi 19 Octobre 2006 à 23h28


Qu'est ce que pensent les gens ? On peut essayer de le deviner, mais finalement, on n'en sait rien.
Je me balladait...
Je croise des gens. Qui sont-ils ? Non, qui suis-je ? Mon estomac pourrit. Celui qui est en face de moi, celui que je pense connaître, que je cotoie tout le jours, qui est-il réellement ? Qui pense-t-il que je suis ?
Moi je le voie, mais en plein milieu de la conversation, son image s'efface. C'est la Nausée qui me prend. J'ai envie de tout faire foirer : faire un massacre. Non, comprendre la vie... Sa tête dans l'encadrement de la porte, je la ferait bien éclater, comme une orange. C'est ça, du jus d'orange qui éclabousse partout.
Non, en fait je m'y suis mal pris.
Il y a deux types de personnes, d'abord, celles à qui on a affaire. Ceux que l'on voit tous les jours. Ceux avec qui on est ammenés à discuter. Moi je ne les connait pas. Je ne me connait pas moi même. Des fois, parler avec eux me semble futile. Je ne comprend pas : pourquoi en suis-je arrivé là, à cet instant, à cet endroit. Pourquoi j'existe ? Là, à cet instant précis, mes pensées dérapent. Que se passerait-il si je lui faisait exploser la tête de l'encadrement de la porte. Quelles conscéquences si je lui envoie mon poing en travers de la gueule. Là maintenant ? Un prof, un ami, un flic. C'est si improbable que cela ne semble pas vrai... pourtant les pensées sont là. Elles, sont vraies. Sont-elles plus vraies que les actes ? Je fini par le penser.
Et puis il y a les gens que l'on croise, les êtres "éphémères". Ce monsieur que je croise, qui vivra pour moi l'espace de deux seconde, il a une vie. Peut-être une femme, des enfant... ou peut-être n'a-t-il rien. Comme moi, sa vie peut lui parraître vide, dénuée de tout sens. Mais peut-être qu'il n'y pense même pas.
En fait tout ça c'est bidon. Tout est bidon : de ce que je vous raconte à ce que vous pensez. Tout est bidon. Et si tout s'arrêtait, si tout explosait. Si du sang coulait partout, ça changerait quoi au fond ? Qu'est-ce qui existe vraiment ?
J'arrête d'écrire, j'en ai trop dit.

Vide existentielle

Mardi 24 Octobre 2006 à 22h17

Voilà, je ne sais pas trop quoi écrire... Juste envie de vous dire que quoi que j'écrive, tout me semble vide... le monde, moi, mon existence.
Tout. Contingent.Oublié. Partit.

Sensorielle

Mardi 24 Octobre 2006 à 22h27

Notre perception du monde est en grande partie fondée sur l'image que nous donnent nos sens de notre milieu.
J'aime le monde parce que je l'entends.